Récit contemporain
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3 Coeurs
Titre : 3 coeurs
Scénario : Benoit Jacquot et Julien Boivent
Réalisateur : Benoit Jacquot
Acteurs principaux : Benoit Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Patrick Mille, André Marcon
Date de sortie française : 17 septembre 2014
Récompenses : Sélection au Festival de Venise 2014Synopsis : Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…
Voilà un film qui me tenait à cœur. Une distribution poids lourd, un réalisateur talentueux. Et bien, ces trois cœurs là m’ont laissé de marbre.
Avec une vraie problématique, pourquoi le personnage joué par Poelvoorde nous est aussi indifférent ? Ce n’est pas son jeu qui est là en cause mais à mon avis le choix du scénario. Pourquoi le film nous laisse totalement froid alors que le thème central du film est celui d’une passion dévorante ? Jacquot alourdit sa mise en scène d’une voix off, d’une musique envahissante. Problème de rythme, de cohérence, le film n’arrive jamais à nous émouvoir. Il effleure plusieurs thèmes sans vraiment y creuser un sillon. C’est d’autant plus rageant que Charlotte Gainsbourg est une nouvelle fois magnifique. Au détriment de Chiara Mastroianni ou de la grande Catherine Deneuve, pas vraiment gâtées par leur rôle. Quand à Poelvoorde, « 3 cœurs » confirme l’immense comédien qu’il est.
Dommage que le film ne soit pas à la hauteur de ces acteurs.
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Saint Laurent
Titre : Saint Laurent
Scénario : Laurent Bonello et Thomas Bidegain
Réalisateur : Bertrand Bonello
Acteurs principaux : Gaspard Ulliel, Jérémie Rénier, Léa Seydoux, Louis Garrel, Amira Casar, Aymeline Valade, Dominique Sanda, Micha Lescot, Valérie Donzelli, Helmut Berger.
Date de sortie française : 24 septembre 2014
Récompenses : En compétition Festival de Cannes 2014, sélectionné pour les OscarsSynopsis : 1967 – 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
Quelle déception! Deux heures trente qui m’ont laissé de marbre. Bertrand Bonello veut faire chic et choc, il ne provoque que bien peu d’émoi et pire la plupart du temps, il nous ennuie.
J’attendais avec impatience Gaspard Ulliel en Saint Laurent. Et bien là aussi, si sa prestation est globalement honnête, elle est bien en deçà de Pierre Niney dans le film de Lespert. D’ailleurs, tous les rôles, excepté Louis Garrel (lui excellent) sont des faire-valoir bien tristes. Jérémie Rénier dans le rôle de Pierre Bergé est renvoyé au second plan, voir plus. On se demande pourquoi Bonello nous inflige de longs bavardages avec des investisseurs américains et Bergé, et nous parle aussi peu de leur propre histoire. Quand à Léa Seydoux à part faire acte de présence, elle n’a rien à défendre. Autant le film de Lespert montrait de belle manière les contradictions et souffrances d’YSL, celui de Bonello est privé de toute émotion. On se consolera avec une très belle photographie, avec ici ou là un semblant d’intérêt mais le soufflet retombe bien vite. Alors pourquoi un tel engouement de la presse ?
A vous de voir, mais pour moi, beaucoup de bruit … pour pas grand chose malheureusement
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Le monde à l’endroit
Titre : Le monde à l’endroit
Auteur : Ron Rash
Éditeur : Le Seuil (Points pour la version poche)
Date de publication : 23 aout 2012Synopsis : Travis Shelton, 17 ans, découvre un champ de cannabis en allant pêcher la truite au pied de Divide Mountain, dans les Appalaches. C’est un jeu d’enfant d’embarquer quelques plants sur son pick-up. Trois récoltes scélérates plus tard, Travis est surpris par le propriétaire, Toomey, qui lui sectionne le tendon d’Achille, histoire de lui donner une leçon. Mais ce ne sera pas la seule de cet été-là : en conflit ouvert avec son père, cultivateur de tabac intransigeant, Travis trouve refuge dans le mobile home de Leonard, un prof déchu devenu dealer. L’occasion pour lui de découvrir les lourds secrets qui pèsent sur la communauté de Shelton Laurel depuis un massacre perpétré pendant la guerre de Sécession. Confronté aux ombres troubles du passé, Travis devra également affronter les épreuves du présent.
Chaque fois que dans sa vie, il avait merdé, personne ne s’était proposé pour partager les reproches, mais maintenant qu’il avait fait quelque chose de bien, on se bousculait au portillon pour s’en attribuer le mérite.
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Bon rétablissement !
Titre : Bon rétablissement !
Adaptation : D’après le roman éponyme de Marie-Sabine Roger
Réalisateur : Jean Becker
Acteurs principaux : Gérard Lanvin, Claudia Tagbo, Fred Testot, Swann Arlaud, Jean-Pierre Darroussin, Anne-Sophie Lapix, Daniel Guichard, Philippe Rebbot, Mona Jabeur
Date de sortie française : 17 septembre 2014Synopsis : Suite à un accident, Pierre, la soixantaine, se retrouve cloué au lit avec une jambe dans le plâtre. Misanthrope au caractère bien trempé rêvant de silence et de solitude, voilà que le monde s’invite à son chevet. Il assiste alors impuissant à la valse quotidienne des médecins, infirmières et personnels hospitalier, puis de ses proches dont son frère Hervé. Au fil de rencontres inattendues, drôles ou touchantes, Pierre reconsidère certains a priori et pose sur les autres un regard différent. Et, contre toute attente, ce séjour à l’hôpital finit par ressembler à une renaissance…
Un type se retrouve salement en vrac après un accident aussi spectaculaire qu’improbable. Cloué dans son lit, râleur, bougon, plutôt solitaire, il voit défiler une multitude de personnes dans sa chambre. Et forcément, doit mettre de l’eau dans son vin. Becker aime les acteurs, » Bon rétablissement ! » en est un bel et sympathique exemple. Gérard Lanvin dans un rôle qui lui va comme un gant est excellent. Jean Becker, Jean-Loup Dabadie et Marie-Sabine Roger (auteur du roman éponyme) pimentent tout cela avec des dialogues qui font souvent mouches. Des seconds rôles plutôt bien troussés : Philippe Rebbot (encore épatant), Claudia Tagbo (la joie de vivre réincarnée), la belle révélation de Swann Arlaud, les débuts plein de charme d’Anne-Sophie Lapix…, autant de signes encourageants.
Une comédie française qui nous fait passer un moment agréable, c’est pas gagné tous les jours, le film de Becker a ce mérite. Bon ciné!
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=IF74cFIKGGY
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Pride
Titre : Pride
Scénario: Stephen Beresford
Réalisateur : Matthew Warchus
Acteurs principaux : Bill Nighby, Andrew Scott, Dominic West, Imelda Staunton, George Mackay, Joseph Gilgun, Paddy Considine, Freddie Fox, Jessie Cave, Ben Schnetzer.
Date de sortie française : 17 septembre 2014
Récompenses : Queer Palm Festival de Cannes 2014Eté 1984 – Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre l’argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.
Voilà une comédie sociale qui mérite la plus grande attention. Tout d’abord parce qu’elle est britannique, deuxièmement parce qu’elle brasse toute une palette d’émotions à vous faire chavirer le cœur. Troisièmement, parce que seul, le cinéma britannique à cette force pour raconter la lutte quotidienne contre les injustices sociales.
Porté par une distribution de haut vol, « Pride » est un film entre « Full Monty » et « Billy Elliot » le tout ayant croisé la route du grand Ken Loach. Solidarité, acceptation de l’autre, lutte contre un pouvoir aveugle de la souffrance de ces salariés privés de travail, combat pour les droits des gays et Lesbiens, le film s’aventure sur des sujets sociétaux qui sont malheureusement toujours à l’ordre du jour trente ans plus tard.
Le film à une force communicative phénoménal. On en ressort le cœur serré, la gorge sèche, on repense à ce fameux chant « Bread and roses » repris en cœur par les deux communautés, à vous filer la chair de poule.Bon c’est comme qui dirait un grand COUP DE CŒUR!
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Les recettes du bonheur
Titre : Les recettes du bonheur
Scénario : D’après le roman éponyme de Richard C. Morais (Livre de Poche 2014)
Réalisateur : Lasse Hallstrôm
Acteurs principaux : Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal, Charlotte Le Bon, Amit Shah, Aria Pandya, Farzana Dua Elahe, Michel Blanc, Clément Cibony, Vincent Elbaz
Date de sortie française : 10 Septembre 2014
Production : Steven Spielberg, Oprah Winfrey, Juliet BlakeSynopsis : Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile…

« Les recettes du bonheur » nous offre une sympathique vadrouille dans le Sud de la France, ou une famille indienne achète une vieille bicoque pour ouvrir un restaurant.
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Gemma Bovery
Titre : Gemma Bovery
Scénario : D’après le roman graphique « Gemma Bovery » de Posy Simmonds
Réalisateur : Anne Fontaine
Acteurs principaux : Fabrice Luchini, Gemma Aterton, Jason Flemyng, Isabelle Candelier, Niels Schneider, Elsa Zylberstein, Edith Scob, Kacey Mottet Klein.
Date de sortie française : 10 Septembre 2014
Scénario : Pascal Bonitzer et Anne FontaineSynopsis : Martin est un ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d’un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d’imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature, celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu’un couple d’Anglais, aux noms étrangement familiers, vient s’installer dans une fermette du voisinage. Non seulement les nouveaux venus s’appellent Gemma et Charles Bovery, mais encore leurs comportements semblent être inspirés par les héros de Flaubert. Pour le créateur qui sommeille en Martin, l’occasion est trop belle de pétrir – outre sa farine quotidienne – le destin de personnages en chair et en os. Mais la jolie Gemma Bovery, elle, n’a pas lu ses classiques, et entend bien vivre sa propre vie…
Quand la belle Gemma Bovery débarque en face de la maison de Martin Joubert, celui-ci y voit la réincarnation de l’héroïne de Flaubert. Les évènements semblent lui donner raison. Le nouveau film avait de bien beaux arguments à faire valoir. Malheureusement Gemma Bovery est bien en deçà du projet initial. Le principal défaut du film vient à mon avis de son scénario. A vouloir jouer sur plusieurs thèmes (comédie sentimentale, drame, fantaisie flaubertienne) le film se perd en route, l’empathie pour les personnages a du mal à faire son chemin. Du coup, ça rame sec et le spectateur suit ça avec un profond ennui. Si Luchini en amateur du grand Gustave était une évidence celle du bobo parisien reconverti en boulanger est lui peu crédible. On vante le travail bien fait (goutez moi ces petits pains !), le charme de cette verdoyante Normandie, on filme la belle Gemma Aterton avec bienveillance, pendant que la femme du boulanger assomme son mari de réflexions désobligeantes. Même la chute finale nous laisse de marbre.
Anne Fontaine filme ça avec une certaine paresse et nous laisse trop souvent au bord du chemin. A noter tout de même la savoureuse composition d’Elsa Zylberstein en snobinarde insupportable. Trop peu, pour en faire un bon film.
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Hippocrate
Titre : Hippocrate
Scénario : Thomas Lilti, Julien Lilti, Baya Kasmi, Pierre Chausson
Réalisateur : Thomas Lilti
Acteurs principaux : Vincent Lacoste, Reda Kateb, Marianne Denicourt, Jacques Gamblin, Félix Moati, Philippe Rebbot, Carole Franck
Date de sortie française : 3 septembre 2014Synopsis : Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.
Il y a comme ça, de temps à autre, des films qui, par leur sujet, méritent d’entrée l’adhésion. «Hippocrate » fait partie de cette catégorie. L’état de nos hôpitaux, les cadences infernales demandées au personnel, l’épée de Damoclès constamment au dessus de leur tête, la peur de faire une connerie parce que trop pressé, trop stressé, trop fatigué… tout cela, le film de Thomas Lilti l’évoque avec une grand justesse. C’est tellement vrai, tellement réaliste qu’on pourrait se croire dans un documentaire. Rehaussé par le choix d’un casting impeccable (mention méga bien à Reda Kateb, une nouvelle fois formidable) : Vincent Lacoste, en interne un poil nonchalant et peu sur de lui, montre un visage qu’on lui connaissait pas et c’est tant mieux. On retrouve avec plaisir Marianne Denicourt, on salut Philippe Rebbot et Carole Franck, excellents seconds rôles.
« Hippocrate » vous met la boule à l’estomac, mais sans pathos ni voyeurisme. Ajoutez- y un humour bienvenu et vous avez là un film qui devrait rencontrer un large public. J’en fait le serment, « Hippocrate » est un excellent film. A montrer à nos gouvernants.
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Rural ! Chronique d’une collision politique
Titre : Rural ! Chronique d’une collision politique
Scénariste et Dessinateur : Étienne Davodeau
Éditeur : Delcourt (Encrages)
Date de publication : 2001
Récompenses : Prix Tournesol à Angoulême 2002Synopsis : C’est l’histoire d’un coin tranquille de campagne. Un couple achève d’y retaper une vieille bâtisse devenue en dix ans de travaux une agréable maison. Un peu plus loin, trois jeunes paysans, convaincus qu’une agriculture est possible, tentent le pari du bio. Un bien bel endroit, donc, jusqu’au jour où la nouvelle tombe : une autoroute va bientôt passer ici.
Heureusement une nouvelle recrue arrive. Voici Pipo, un jeune border-colie. Olivier m’explique qu’une fois dressé, Pipo emmènera seul le troupeau à la salle de traite pendant qu’eux prendront leur petit déjeuner.
Pour l’instant, Pipo veut surtout des papouilles.Bien avant de débuter ses Ignorants, Étienne Davodeau militait déjà pour le documentaire en bande dessinée franco-belge et ce roman graphique « Rural » fut le premier de ses retours répétés au genre. Politique, défense du savoir-faire des anonymes et amour du local, tous les ingrédients sont déjà là.
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Des Lendemains qui chantent
Titre : Des Lendemains qui chantent
Scénario : Nicolas Castro
Réalisateur : Nicolas Castro
Acteurs principaux : Pio Marmai, Laetitia Casta, Gaspard Proust, André Dussollier, Ramzy Bédia, Sam Karmann, Louis Do De Lencquesaing, Anne Brochet
Date de sortie française : 20 aout 2014
Budget : 4000000Synopsis : Olivier et Léon, deux frères qui sont montés à Paris et que la vie a éloigné… Si le premier se voit comme un journaliste sans concessions, le second est un communicant ambitieux et opportuniste. Noémie, une charmante conseillère présidentielle, n’arrive pas, au fil des ans, à choisir entre eux. Sous le regard amusé de Sylvain, leur ami d’enfance, qui a fait fortune dans le minitel rose, leurs destins se croisent sur 20 ans, s’entremêlent, au cours d’une épopée drôle, tendre et nostalgique, dans les années 80/90.
Lorsque François Mitterrand est élu le 21 mai 1981, un formidable vent d’espoir souffle sur la France. A St Etienne, deux frères, Léon et Olivier, et leur ami Sylvain, comme tant d’autres, laissent éclater leur joie. Mais ce jour chéri va vite s’accompagner de douches froides. Monté à Paris, Léon journaliste idéaliste va se heurter à Olivier devenu un publicitaire proche du pouvoir. D’autant que les deux frères sont épris de la belle Noémie.
De la Génération Mitterrand au cataclysme du 21 avril 2002 (Le Pen au second tour des présidentielles), une chronique douce amère qui, à défaut d’être irrésistible, offre d’excellents moments. Le déchirement des frères, les questionnements du père, les idéaux qui éclatent au rythme des désillusions, les sujets ne manquent pas. Pio Marmai confirme de film en film son indéniable talent, Gaspard Proust en homme ambitieux et arriviste est excellent, et les autres rôles (Casta, Bédia, Dussollier) donnent un plus certain à notre plaisir.
Même si film se perd en route par moment, Nicolas Castro signe une comédie politique plaisante, avec un casting parfait. A voir.









