Récit contemporain
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Zapping ciné mai 2016
Le temps manque en ce moment pour chroniquer tous les films que nous avons l’occasion de voir. Voici malgré tout un petit compte rendu de certaines de nos séances du mois de mai :
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Zapping ciné premier semestre 2016 !
Hello les amis ! Bon, c’est pas que je faisais la gueule, mais un truc qu’on appelle le travail me prend beaucoup de temps. Vu pas mal de films quand même (faut pas déconner…). Voici donc un petit aperçu de mes ressentis de ces derniers mois :
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Festival Étonnants Voyageurs 2016 : Sur la route avec les migrants
Outre les excellentes tables-rondes consacrées aux explorations et explorateurs lors du Festival des Étonnants Voyageurs de cette année, nous avons également eu l’opportunité d’assister à des débats en lien avec l’actualité la plus brûlante : la guerre en Syrie et l’afflux de migrants en Europe.
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Quand Babelio rencontre les éditions Galaade
Babelio poursuit son tour des éditeurs, et c’est le tour de l’intéressante maison Galaade.
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Médecin de campagne
Titre : Médecin de campagne
Réalisateur : Thomas Lilti
Scénaristes : Thomas Lilti et Baya Kasmi
Acteurs principaux : François Cluzet, Marianne Denicourt, Isabelle Sadoyan, Félix Moati
Date de sortie française : 23 mars 2016Synopsis : Tous les habitants, dans ce coin de campagne, peuvent compter sur Jean-Pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7. Malade à son tour, Jean-Pierre voit débarquer Nathalie, médecin depuis peu, venue de l’hôpital pour le seconder. Mais parviendra-t-elle à s’adapter à cette nouvelle vie et à remplacer celui qui se croyait… irremplaçable ?
Médecin de campagne, ça ne s’apprend pas.
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Bruxelles… capitale de l’imaginaire
Après le 11 septembre 2001, Madrid, Londres, Tunis, Paris… Bruxelles. La liste de villes martyres ne cesse de s’allonger. Depuis le 22 mars 2016, c’est le monde de l’imaginaire qui est touché à l’heure où saigne sa capitale. Les plus initiés ergoteront sans doute ce principe. Ils auront raison d’évoquer le Paris des Merveilles de Pierre Pevel, où la Grande-Bretagne comme mère patrie de la fantasy… et pourtant, ils se trompent.
Avez-vous déjà eu l’occasion de visiter Bruxelles, d’aller admirer la Grande place, d’en rester pantois au point de savourer une petite mousse, avant de passer aux moules frites dans une ambiance d’un autre temps et d’un autre monde ? Avez-vous déjà arpenté les quartiers sympathiques, tels que le Sablon, les galeries de Saint-Hubert, le quartier royal ? A cette longue liste, volontairement réduite, il faut encore rajouter, le Palais de Justice, l’Hôtel des Monnaies, tant et plus de musées, de places, de jardins et tant d’autres joyaux…
Tintin, Francis Blake, Victor Sackville, Lady S., Ric Hochet, Spirou et Fantasio figurent en bonne place parmi une liste d’hôtes de passage qui ont laissé leur marque. Bien d’autres sont encore passés : Rémi Georges, Morris, Franquin, Peyo, Roba, Jean Van Hamme, les de Groot père et fils, William Wance, Philippe Francq, Edgard P. Jacobs,… Marcher sur leurs traces, dans une capitale qui reste à taille humaine : ça n’a pas de prix.
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Cher pays de notre enfance
Titre : Cher pays de notre enfance
Scénaristes : Étienne Davodeau et Benoît Collombat
Dessinateur : Étienne Davodeau
Éditeur : Futuropolis (fiche officielle)
Date de publication : octobre 2015Synopsis : C’est la mort du juge Renaud, à Lyon, le 3 juillet 1975, premier haut magistrat assassiné depuis la Libération. Ce sont des braquages de banques, notamment par le fameux gang des Lyonnais, pour financer les campagnes électorales du parti gaulliste au pouvoir. Ce sont les nombreuses exactions impunies du SAC (le Service d’Action Civique), la milice du parti gaulliste, dont la plus sanglante fut la tuerie du chef du SAC marseillais et de toute sa famille à Auriol en 1981 (ce massacre aura bouleversé la France entière, et aura entraîné la dissolution du SAC par le parlement en août 1982). C’est l’assassinat de Robert Boulin, ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre, maquillé en suicide grossier dès la découverte du corps dans cinquante centimètres d’eau, le 30 octobre 1979, dans un étang de la forêt de Rambouillet. Ce sont 47 assassinats politiques* en France sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing ! Avec, en arrière plan, le rôle actif joué par le SAC, la milice gaulliste engagée alors dans une dérive sanglante. C’est une page noire de notre histoire soigneusement occultée, aujourd’hui encore. En nous faisant visiter les archives sur le SAC, enfin ouvertes, en partant à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque – députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore malfrats repentis –, en menant une enquête approfondie et palpitante, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous font pénétrer de plain-pied dans les coulisses sanglantes de ces années troubles et nous convient à un voyage étonnant, instructif et passionnant à travers les heures sombres de la Ve République.
Alors ? C’était quoi, le SAC ? Les silences et les hésitations de certains de nos interlocuteurs nous en apprennent peut-être autant que leurs réponses. Le SAC, c’était cette zone grise de la Ve République dont on n’aime pas vraiment se souvenir.
♫ Douce France. Cher pays de notre enfance. Bercé de tendres insouciances. ♫
Et, en effet, que nous sommes bercés de tendres insouciances concernant notre chère Ve République qui ne veut pas mourir. Elle dure, elle dure, sans jamais s’arranger, et cela ne date pas d’hier que le pouvoir politique républicain de nos représentants phagocyte le pouvoir de ceux qu’ils sont censés représentés. -
Alcoolique
Titre : Alcoolique
Scénariste : Jonathan Ames
Dessinateur : Dean Haspiel
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Date de publication : 2015Synopsis : Quand Jonathan A. se retrouve à l’arrière d’une voiture avec une petite vieille qui en a après son caleçon, il prend conscience qu’il a peut-être un problème avec l’alcool. Sa première cuite l’avait pourtant initié au charme éphémère de la bière : une potion magique qui rend plus beau, plus cool… mais le laisse sur le carreau. Un avertissement qui ne l’a pas empêché de mener une double vie pendant des années : premier de la classe la semaine, dernier des alcoolos le week-end. Sa vie sexuelle est tout aussi erratique, mettant à mal une amitié qu’il croyait indestructible. Puis surviennent les drames, et c’est désormais l’oubli que Jonathan cherche dans les ivresses : celle de l’alcool, bien sûr, mais aussi celles de l’amour et du manque. Des plages idylliques des îles Grenadines aux caniveaux de Brooklyn en passant par un séjour merdique dans le Sud de la France, Alcoolique est le récit autobiographique triste et tendre d’un homme à la recherche de lui-même.
Tout ça c’est typique du comportement des alcoolos. On se détruit puis on se reconstruit. On joue les phénix en quelque sorte.
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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de minuit
Titre : Sous le soleil de minuit
Série : Corto Maltese, tome 13
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Ruben Pellejero
Éditeur : Casterman (site officiel)
Date de publication : 30 septembre 2015Synopsis : 1915. Tout juste arrivé à Panama aux côtés de Raspoutine, après ses aventures dans le Pacifique et en Amérique du Sud, Corto Maltese est déjà sur le départ ! Cap sur San Francisco et son Exposition internationale, où il espère retrouver un ami de longue date, l’écrivain Jack London. Las ! L’auteur mélancolique de L’Appel de la forêt a déjà mis les voiles pour Mexico, afin de couvrir la révolution de Pancho Villa. Il a néanmoins laissé derrière lui un dernier message, priant Corto de remettre une lettre à une certaine Waka Yamada, ancienne star de saloon à Dawson City, durant la ruée vers l’or, reconvertie en militante contre la traite des blanches en Alaska. Voilà l’aventurier en route pour un long périple dans les étendues glacées et sauvages du Grand Nord, un voyage semé de périls et de menaces sans nom. Car sous le soleil de minuit rôdent bien d’autres prédateurs que les loups et les ours…
Une enfance difficile n’accorde aucun droit sur la vie et la mort des autres.
Cela faisait longtemps que les fameux albums de Corto Maltese de Hugo Pratt m’intriguaient, mais c’est la reprise de la série à l’occasion du numéro 13 qui m’a été gentiment offerte.
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Quand Babelio rencontre les éditions Futuropolis
Babelio poursuit son tour des maisons d’édition en faisant une interview des éditions Futuropolis, sous forme d’historique complet.