Polar - Thriller
-
-
Vostok
Titre : Vostok
Auteur : Jean-Hugues Oppel
Éditeur : Rivages (Rivages/Noir)
Date de publication : 6 février 2013Synopsis : Quelque part en Afrique, sous une chaleur étouffante, la société Métal-IK exploite les « terres rares », ces métaux stratégiques nécessaires à la haute technologie. Certaines multinationales, on le sait, ne sont pas très regardantes en matière de droit du travail. Aussi, lorsqu’une agence de l’ONU dépêche Tanya Lawrence sur place, elle n’est clairement pas la bienvenue. Face à l’hostilité générale, elle ne peut compter que sur Tony Donizzi, le guide que lui a assigné le consortium. Le climat s’alourdit vite dans la colonie minière de Métal-IK, alors qu’une autre menace, bien plus grande et moins perceptible, se profile…
Un distributeur de boissons est à la disposition de tous dans ce que les architectes spécialisés en aménagement intérieur de locaux professionnels appellent un espace-détente. Pour bien créer un espace-détente il faut : une table basse, une banquette inconfortable et trois fauteuils assortis (le personnel ne doit pas s’attarder) installés dans un angle mort ou un renforcement de couloir au format mouchoir de poche (la plante verte est optionnelle).
Après Barjot ! et sa truculence sarcastique, il fallait bien que je me fasse un avis plus approfondi sur Jean-Hugues Oppel. Et son plus récent Vostok est tombé à point nommé.
-
Sin City, tome 6 : Des filles et des flingues
Titre : Des filles et des flingues
Série : Sin City, tome 6
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham (fiche officielle)
Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Un gars paumé recherche un peu de chaleur dans les bras d’une fille à la beauté renversante, une petite frappe est à la recherche d’un coup tordu à faire, des pauvres types ne font que se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit, pendant qu’un grand gaillard marche silencieux sous la neige… Onze histoires courtes où l’on retrouve des personnages bien connus : Marv, Miho ou le tandem Klump & Schlubb. Tueurs, règlements de comptes et femmes fatales sont, comme à l’accoutumée, au rendez-vous…
C’est quoi le secret de ces femmes ? De celles qui donnent le vertige, dessèchent les lèvres et font palpiter le cœur dans la gorge ? C’est pas seulement leur beauté… C’est quelque chose qui imprègne les lieux où elles se trouvent.
Du tueur à gages mystérieux et romantique au duo comique de petits mafieux bas du front, c’est vraiment les personnages qui font Sin City. Avec Des filles et des flingues, attendez-vous alors à des histoires courtes dans l’univers de Sin City, voire même très courtes. Frank Miller fignole son œuvre phare en injectant des intrigues restreintes mais denses. C’est toujours l’occasion de croiser à nouveau quelques personnages seulement entrevus ou trop peu mis en valeur jusque-là.
-
La French
Titre : La French
Scénario : Cédric Jiménez et Audrey Diwan
Réalisateur : Cédric Jiménez
Acteurs principaux : Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Céline Sallette, Mélanie Doutey, Guillaume Gouix, Benoit Magimel, Bruno Todeschini, Moussa Maaskri, Bernard Blancan, Gérard Meylan, Féodor Atkine, Cyril Lecomte, Eric Fraticelli
Date de sortie française : 3 décembre 2014Synopsis : Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.
Si vous êtes nostalgiques d’un certain polar à la française, avec les codes du genre (flics, voyous, ripoux) « La French » va vous ravir.
-
Blacksad, tome 5 : Amarillo
Titre : Amarillo
Série : Blacksad, tome 5
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : Weekly doit quitter La Nouvelle-Orléans; il y laisse John qui préfère rester pour chercher du travail sur place. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé! John accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l’Illinois.
Le seul malheur, c’est de s’entêter à mourir à petit feu quand on a toute une vie devant soi…
-
La Prochaine fois je viserai le coeur
Titre : La Prochaine fois je viserai le coeur
Scénario : Cédric Anger d’après le livre d’Yvan Stefanovitch « Un assassin au-dessus de tout soupçon » Editions Balland (19 juin 1988)
Réalisateur : Cédric Anger
Acteurs principaux : Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot, Patrick Azam, Arnaud Henriet, Alice de Lencquesaing, Douglas Attal.
Date de sortie française : 12 novembre 2014Synopsis : Pendant plusieurs mois, entre 1978 et 1979, les habitants de l’Oise se retrouvent plongés dans l’angoisse et la terreur : un maniaque sévit prenant pour cibles des jeunes femmes. Après avoir tenté d’en renverser plusieurs au volant de sa voiture, il finit par blesser et tuer des auto-stoppeuses choisies au hasard. L’homme est partout et nulle part, échappant aux pièges des enquêteurs et aux barrages. Il en réchappe d’autant plus facilement qu’il est en réalité un jeune et timide gendarme qui mène une vie banale et sans histoires au sein de sa brigade. Gendarme modèle, il est chargé d’enquêter sur ses propres crimes jusqu’à ce que les cartes de son périple meurtrier lui échappent.
Autant le dire tout de suite, le troisième film de Cédric Anger ne laisse pas indifférent, tant son atmosphère est glaçante, implacable, sans espoir. La double personnalité de ce gendarme assassin qui défraya la chronique à la fin des années 70 et provoqua une psychose évidente est remarquablement restitué. Cédric Anger braque constamment sa caméra sur Guillaume Canet pour mieux observer la folie meurtrière de cet homme, à la fois monstre et malade. Guillaume Canet est une nouvelle fois remarquable, après son personnage de Maurice Agnelet dans le Téchiné il y a quelques mois, il casse de façon impressionnante l’image de gentil garçon que les médias n’ont cessée de lui coller. Entre douleur et folie implacable, enfermé dans une prison mentale effroyable, son jeu mérite toutes les louanges.
Un film qu’il faut digérer tant il nous dérange mais qui risque de rester dans un coin de notre tête un bon bout de temps.
L’enfer est sur terre, le film d’Anger en est une parfaite illustration. -
Maquillages
Titre : Maquillages
Auteur : Éric Halphen
Éditeur : Payot et Rivages (Rivages/Noir)
Date de publication : 2007Synopsis : Maria, jeune fille modeste d’origine portugaise, est devenue maquilleuse dans le spectacle. Un soir, elle se rend dans un bar avec son amie Murielle. Elle ne regagnera jamais son domicile. Inquiet de ne pas la voir rentrer, son frère prévient la police. Le cadavre de Maria ne tarde pas à être retrouvé dans un bois près de Saint-Cloud. L’enquête est confiée au commandant Bizek, chef de groupe à la Criminelle. Du côté de l’instruction, c’est le juge Barth qui est chargé du dossier. Magistrat expérimenté, Jonas Barth reprend tout juste du service après une période difficile sur le plan personnel, et le cas de la jeune Portugaise assassinée le touche. II s’y intéresse d’autant plus que l’affaire prend un tour spectaculaire : la police vient d’obtenir la preuve de l’implication d’un personnage médiatique et haut placé, l’homme d’affaires et écrivain Gilles-Frédéric Turquelay…
Se pencher sur la vie des autres, c’était peut-être une bonne manière de continuer à supporter la sienne, tout compte fait.
Rencontré à ImaJn’ère 2014, je me suis pris l’envie d’attaquer l’œuvre d’Eric Halphen alors en dédicace. Et son premier polar chez Rivages/Noir, Maquillages, me tendait les bras.
-
Mort de P.D. James, référence du polar britannique
Comme l’annonce le simple communiqué de sa famille, Phyllis Dorothy James « est morte paisiblement à son domicile paisiblement à son domicile dans la matinée du 27 novembre 2014, à l’âge de 94 ans ».
-
Mort à La Fenice
Titre : Mort à la Fenice (Death at The Fenice)
Cycle : Les aventures du commissaire Brunetti, tome 1
Auteur : Donna Leon
Éditeur : Points (Policier) [auparavant chez Calmann-Lévy]
Date de publication : 1992 en VO chez Chapmans Publishers (RU) et HarperCollins (EU), à partir de 1997 en FranceSynopsis : Les amateurs d’opéra sont réunis à la Fenice de Venise où ce soir-là, Wellauer, le célébrissime chef d’orchestre allemand, dirige La Traviata. La sonnerie annonçant la fin de l’entracte retentit, les spectateurs regagnent leur place, les musiciens s’installent, les brouhahas cessent, tout le monde attend le retour du maestro. Les minutes passent, le silence devient pesant, Wellauer n’est toujours pas là… il gît dans sa loge, mort. Le commissaire Guido Brunetti, aussitôt dépêché sur les lieux, conclut rapidement à un empoisonnement au cyanure. Le très respecté musicien avait-il des ennemis ? Dans les coulisses de l’opéra, Guido Brunetti découvre l’envers du décor.
– On dirait que vous cherchez à l’excuser, observa la vice-questeur. Est-elle jolie ? »
Brunetti comprit que Patta devait avoir compris la différence d’âge qui existait entre Wellauer et sa veuve.
« Oui, à condition d’aimer les grandes blondes.
– Vous ne les aimez pas ?
– Ma femme ne m’y autorise pas, monsieur. »Pour découvrir Donna Leon et les aventures du commissaire Brunetti, autant débuter par la toute première enquête publiée en 1992, Mort à La Fenice !
-
Sin City, tome 5 : Valeurs familiales
Titre : Valeurs familiales
Série : Sin City, tome 5
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham (fiche officielle)
Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Sin City, comme toutes les villes où règne le crime et la violence, a une pègre et cette pègre a un parrain, don Giacco Magliozzi. Comme tous ses semblables, il a un code d’honneur et des valeurs, la famille par-dessus tout, avec lesquels il ne badine pas du tout. Un soir, à la sortie d’un restaurant un petit truand filngue un indic’ et sa copine, qui n’est autre que la nièce de Magliozzi. Le malheureux petit truand va devoir faire face à la vengeance du parrain. Une traque impitoyable démarre aussitôt… mais les choses se compliquent quand une balle perdue tue une fille de la Vieille Ville. Miho, la terrible petite tueuse, reprend du service… la pègre de Sin City va en faire les frais.
Valeurs familiales est le seul tome de la série Sin City a ne pas avoir été préalablement publié sous forme de comics. À l’occasion du vingtième anniversaire de la publication du premier épisode de Sin City, Rackham réédite l’intégralité de la série dans un nouveau format et avec de nouvelles couvertures, spécialement dessinées par Frank Miller. Couverture cartonné, dos rond, tranche-fil rouge… tout pour en faire un collector.– Vous me passerez les menottes ! Et puis vous me donnerez la fessée en m’appelant « Belinda » ! C’est ce que me fait Douglas !
– Ah, la vache ! J’ai le chic pour les trouver.Les éditions Rackham poursuivent leur réédition complète de la série Sin City de Frank Miller dans un style immaculé et avec des couvertures toute neuves signées de l’auteur lui-même, toujours à la fois scénariste et dessinateur sur sa franchise phare.