Fiction historique
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Hommes à la mer
Titre : Hommes à la mer
Nouvelles : « Les chevaux marins » de W. H. Hodgson ; « La Chiourme » de P. Mac Orlan ; « Le Grand sud » de P. Mac Orlan ; « Les Trois Gabelous » M. Schwob ; Un sourire (de la fortune) de J. Conrad ; « Le Naufrage » de R. L. Stevenson ; « Une descente dans le maelström » d’E. Allan Poe ; « Le dernier voyage du Shamraken » de W. H. Hodgson
Extraits : « L’Odyssée » d’Homère ; « Kernok le pirate » d’E. Sue ; « Malgorn le baleinier » d’E. Condroyer ; « Le Vaisseau des morts » de B. Traven ; « Un typhon au large des côtes du Japon » de Jack London ; « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo ; « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne
Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Librement adapté des nouvelles de Conrad, Hodgson, Mac Orlan, Poe, Schwob et Stevenson. Dernier opus de la trilogie contée et mise en scène par Riff Reb’s, ce recueil offre huit adaptations – graphiquement spectaculaires – d’histoires noires et poétiques.
-CAPITAINE ! LE NAVIRE EST UN TRAIN DE SOMBRER !
-Vous vous répétez, Spoker, c’est navrant.
-C’est qu’il s’enfonce rapidement, capitaine.
-Rapidement, dites-vous ? Que voilà une étrange expression, car si vous voulez bien vous donner la peine d’y penser, le temps n’est que relatif.
-Je crains, mon capitaine, que le moment soit mal choisi pour philosopher alors que nous aurons bu la grande tasse avant dix minutes.
-Si l’on suivait votre rationnement, il ne vaudrait jamais la peine de s’engager dans quelque réflexion que ce soit. Périr sans réfléchir n’est que ruine de l’âme !!! Vous oubliez la situation de l’homme, Monsieur Spoker.
-C’est que je suis trop occupé à considérer celle du navire.
(Le Naufrage, Robert Louis Stevenson)« Hommes à la mer » marque la troisième contribution de Riff Reb’s à la collection Noctambule qui se propose d’adapter en image quelques uns des plus grands classiques de la littérature. Cette fois encore, le thème privilégié par l’auteur est celui de la mer, mais à la différence des précédents ouvrages consacrés à une histoire en particulier, on a ici affaire à l’adaptation de huit nouvelles entrecoupées d’illustrations d’extraits d’autres œuvres littéraires.
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De cape et d’Epau
L’escrime et la bande dessinée étaient à la fête au Mans ce dimanche 16 novembre ! Organisée par le conseil général de la Sarthe en partenariat avec plusieurs organismes culturels locaux (notamment la librairie Bulle), une rencontre avec deux grands illustrateurs, André Julliard (« Les 7 vies de l’épervier ») et Enrico Marini (« Le Scorpion »), s’est en effet déroulée dans le magnifique décor de l’Abbaye de l’Epau. Au programme : animations (bénévoles en costumes, arrivée des illustrateurs en calèche, combats à l’épée réalisés par l’association mancelle Saynolames, installation d’une « taverne » dans l’abbaye…) ; exposition constituée de planches et croquis et consacrée à la figure du bretteur ; chorégraphie sur le thème du duel réalisée par la compagnie Zutano BaZar ; et surtout entretien de près de deux heures avec les artistes dans le dortoirs de l’abbaye. Ce à quoi s’ajoutait en début de soirée une projection du film « Les duellistes » de Ridley Scott au cinéma Les Cinéastes.
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Plus fort que la haine
Titre : Plus fort que la haine
Scénariste : Pascal Bresson
Dessinateur : René Follet
Éditeur : Glénat (collection Caractère)
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine… Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.
Nous, esclaves, nous trouvons dans l’amour de la musique un moyen de nous forger une identité. Comme nos ancêtres africains, nous mêlons la musique à chaque instant vécu. Nous chantons pour rythmer le travail, pour célébrer les fêtes, pour conduire l’un des nôtres à sa dernière demeure. C’est notre culture à nous depuis toujours, et celle-là, les Blancs ne pourront jamais se l’approprier.
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Gengis Khan
Titre : Gengis Khan
Scénaristes : Denis-Pierre Filippi et Mari Favereau
Dessinateur : Manuel Garcia
Éditeur : Glénat (collection « Ils ont fait l’histoire »)
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : La grandeur vient à ceux qui s’en emparent. Au XIIIe siècle, Gengis Khan et ses hordes de cavaliers mongols ont semé la terreur. De la Chine à l’Europe, en passant par le Moyen-Orient, ils ont mis à genou les plus grandes puissances de l’époque… Mais avant de devenir ce grand conquérant que le monde entier connaît, Gengis Khan se faisait appeler Temüdjin. Né au cœur des arides steppes d’Asie centrale, c’était le fils d’un chef de clan assassiné par les siens. Un jeune garçon en exil, condamné à errer avec sa mère et à lutter pour sa survie. Comment, de cette jeunesse difficile, Temüdjin a-t-il finalement réussi à unir les tribus d’un pays déchiré par les guerres intestines et à constituer le plus vaste empire de tous les temps ? Découvrez l’homme qui se cache derrière la légende…
– J’ai du mal à croire qu’un homme se cachait véritablement derrière Gengis Kahn. Beaucoup le voient comme un dieu, une légende. J’en viens à douter qu’il était réel.
– Et pourtant, il a bien été un homme avant cela, même un enfant. Et bien des choses auraient pu empêcher cet enfant d’avoir le destin qu’il a connu. Comprendre de qu’il était t’aidera peut-être à cerner ce qu’il est devenu. A l’époque, il n’avait même pas ce titre, même si son père était un noble Bahadur. A l’époque, il s’appelait encore Temüdjin, et la vie lui avait accordé un peu d’insouciance.Avec « Ils ont fait l’histoire », les éditions Glénat lancent une nouvelle collection d’albums proposant des portraits biographiques illustrés de ces hommes et femmes qui laissèrent une empreinte marquante dans l’histoire, de Charlemagne à Napoléon en passant par Jaurès, Vercingétorix, Saint Louis, ou plus récemment Gengis Khan.
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Madame Livingstone
Titre : Madame Livingstone
Scénariste : Christophe Cassiau Haurie
Dessinateur : Barly Baruti
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2014 (juillet)
Récompenses : Éléphants d’Or de Chambéry 2015 du meilleur scénario, du prix du public France 3 Alpes et du meilleur albumSynopsis : En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l’aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l’armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier… Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au cœur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de cet homme qu’on appelle « Madame Livingstone ».
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Une histoire populaire de l’Empire américain
Titre : Une histoire populaire de l’Empire américain
Auteur : Howard Zinn
Scénariste : Paul Buhle
Dessinateur : Mike Konopacki
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : En tant qu’intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes – ou simples travailleurs – et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n’apparaître que comme une somme historique.
Il y a des années, j’ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants et j’ai résolu que je n’étais pas meilleur une once que la plus pauvre des personnes sur Terre. Tant qu’il y a une classe inférieure, j’en suis. Tant qu’il y a une classe criminelle, j’en fais partie. Tant qu’il y a une âme en prison, je ne suis pas libre. (Eugène Debs, syndicaliste et socialiste. Discours prononcé au moment de sa condamnation en 1919 pour s’être manifesté contre l’entrée en guerre des États-Unis)
Ah, l’Amérique ! Pays de la démocratie et de la liberté, véritable eldorado où tout devient possible pour n’importe qui, puissance mondiale inégalable dictant sa loi sur tous les continents… Il se prend une sacrée claque, le pays de l’oncle Sam, dans cet ouvrage adapté du best-seller de l’historien et politologue américain Howard Zinn intitulé « Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours ». Un ouvrage devenu culte aux États-Unis et dans lequel l’auteur analyse les grandes lignes de la politique expansionniste menée par son pays depuis le XIXe siècle, sans ne rien omettre ou édulcorer. Et le résultat fait froid dans le dos !
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Marco Polo, tome 2 : A la cour du Grand Khan
Titre : A la cour du Grand Khan
Série : Marco Polo, tome 2
Scénaristes : Christian Clot, Didier Convard et Eric Adam
Dessinateur : Fabio Bono
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : Après un long voyage sur la route de la soie, Marco Polo le marchand vénitien est parvenu à Chang-Tou, la capitale que le grand Khan Kubilaï a fait ériger au cœur des steppes. Agréablement surpris par ses connaissances, l’empereur mongol ne tarde pas à se lier avec le jeune explorateur qui sait parler sa langue et à lui confier d’importantes missions. Il ira jusqu’à faire de lui son ambassadeur. On sait qu’à son retour, le récit de Marco Polo et ses découvertes ont bouleversé l’image du monde et de la cartographie pour les siècles à venir… Mais que sait-on vraiment de son voyage ?
-Notre galère fait eau de toutes parts et le pont sera bientôt un véritable enfer. Il faut quitter le navire, seigneur Polo !
-Tu peux fuir avec les marins, c’est ton droit. Moi je reste sur mon navire! J’ai déjà vécu mille fois ce que vit le commun des mortels, mourir aujourd’hui ou demain, que m’importe ? -
Le singe de Hartlepool
Titre : Le singe de Hatlepool
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Jérémie Moreau
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2012
Récompenses : 24e Prix des Libraires de bande dessinée (2012)Synopsis : En pleine guerre napoléonienne, un navire français fait naufrage au large de Hartlepool. Parmi les débris, un seul survivant: un chimpanzé, mascotte de l’équipage portant l’uniforme tricolore. Mais, dans ce petit village d’Angleterre, où personne n’a jamais vu de Français, l’animal correspond assez bien à l’idée qu’on se fait de l’ennemi. Aussitôt, le singe est traîné en justice, et accusé d’espionnage…
– Alors voilà, euh, quand le prisonnier était en cellule, on a fait des expériences, par rapport à ce qu’on savait de la cuisine française…
– Et donc ?
– Alors on lui a servi des grenouilles… et il les a mangées ! -
Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands
Titre : Astérix et les Normands
Série : Astérix, tome 9
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Albert Uderzo
Éditeur : Dargaud / Hachette (Albert/René)
Date de publication : 1966 (rééditions en 1999 et 2006)Synopsis : Les Normands se morfondent de ne point connaître la peur, censée leur «donner des ailes». Afin de percer le secret qui leur permettra de voler, leur chef Olaf Grossebaf décide de partir à la recherche de peuplades capables de leur enseigner la seule chose qu’ils ignorent.
C’est ainsi qu’ils accostent près du village gaulois où Goudurix, neveu d’Abraracourcix, est venu de Lutèce pour ses vacances. Terrifié par la venue de ces barbares sanguinaires, il passe aux yeux des Normands pour un « champion de peur ». Les guerriers du Nord crient victoire, un peu vite car, comme chacun sait, les Irréductibles Gaulois n’ont peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Et ce n’est pas demain la veille !Grossebaf : Pour vous remercier selon la tradition normande, nous allons vous offrir un grand festin…
Astérix : Ne vous donnez pas ce mal, votre départ nous suffit. Partir, c’est nourrir un peu.Récemment adapté, très librement, en film d’animation (Astérix et les Vikings) ainsi qu’en long-métrage en prise de vues réelles (Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté), Astérix et les Normands est le neuvième opus de la série Astérix et le Gaulois.
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Northlanders, Intégrale 2 : Le Livre islandais
Titre : Le Livre islandais
Série : Northlanders, Intégrale 2
Scénariste : Brian Wood
Dessinateurs : Fiona Staples, Davide Gianfelice, Becky Cloonan, Paul Azaceta, Declan Shalvey, Danijel Zezelj
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels)
Date de publication : 19 septembre 2014 (2010-2011 en VO chez DC Comics/Vertigo)Synopsis : Deuxième volume de la trilogie Northlanders de Brian WOOD. Après le royaume d’Angleterre, l’auteur s’intéresse à la conquête de cette terre glaciale baptisée par les Vikings « Islande ».
Des brumes du premier millénaire ont surgi les héros qui allaient façonner le visage des siècles à venir. À l’assaut de l’Europe, le peuple viking apporta avec lui la fureur et le progrès. Peuple fier chargé d’une culture singulière, en guerre contre le Christianisme, ils nous léguèrent leur goût pour le commerce et l’exploration. Voici leur histoire, vécue de l’intérieur.
Je me noie dans mon propre bateau. J’ai besoin de l’océan. J’ai besoin d’inconnu. J’ai besoin de savoir que j’ai fait le maximum. Si tu as besoin de profit, si les hommes ont besoin de profit, réfléchis…
Qui dit terres nouvelles, dit nouveaux marchés. Des produits que l’on n’a jamais vus. Des denrées. Du bois. Du minerai de fer pour forger de meilleures épées. Et des villages côtiers avec de la bière et des femmes, Storri. Peut-être même une qui voudra de toi !Brian Wood poursuit son profonde immersion dans l’histoire des « Northlanders », des « gens venus du Nord » parfois appelés Normands ou Vikings selon les lieux et les époques ; il s’entoure toujours d’une flopée d’artistes talentueux pour chacun de ses récits qui nous immergent ici dans le mystère des expéditions islandaises entre le VIIIe et le XIIIe siècle.