Fantasy
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Kaamelott, tome 1 : L’Armée du Nécromant
Titre : L’Armée du Nécromant
Série : Kaamelott, tome 1
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 15 novembre 2006Synopsis : Retrouvez le Roi Arthur et les Chevaliers de Kaamelott aux prises avec une terrible armée de morts-vivants. L’Armée Du Nécromant, une grande aventure inédite, est le premier volet d’une nouvelle série de bandes dessinées écrites par Alexandre Astier et enluminées par Steven Dupré. L’Armée du Nécromant plonge les héros de Kaamelott dans une lutte contre les morts-vivants. Alors que la vallée se trouve soudainement peuplée de zombies égarés (et pratiquement inoffensifs), Arthur et ses hommes remontent à la source du mal.
Nécromant : N’aurais-je pas affaire au roi Arthur ?
Roi Arthur : Tout juste. Le roi Arthur qui est venu vous botter le cul.
Perceval : Ouais ! Vous pouvez dire adieu à vos…
Père Blaise : À vos quoi ?
Perceval : Je sais pas. J’ai voulu balancer une phrase un peu classe mais j’ai pas la fin.L’Armée du Nécromant ! Kaamelott en bande dessinée, ça ne démarre pas avec le plat de la main morte ! (Comment ça, c’est pas comme ça qu’on dit ?)
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Focus #7 : Les collections des éditions Mnémos
Nous ne le cachons pas sur le Bibliocosme, Mnémos fait partie de ces maisons d’édition qui conviennent le mieux aux grands lecteurs de SFFF que nous sommes. Fondée en 1996 par Stéphane Marsan et Frédéric Weil, Mnémos s’est spécialisée dès sa création dans la fantasy et la promotion de jeunes écrivains francophones. Xavier Mauméjean, Laurent Kloetzer, Fabien Clavel, Charlotte Bousquet… : ce ne sont pas les plumes de talent qui manque ! Mais la maison d’édition ne se prive pas également de publier un nombre croissant d’ouvrages traduits, et là encore le catalogue proposé est impressionnant. G. R. R. Martin, Robin Hobb, David Gemmell, Barbara Hambly…, bref que de grands noms de la fantasy outre-atlantique. En ce qui concerne leurs collections, celles-ci ne sont pas particulièrement légion (trois principales auxquelles s’ajoutent quelques séries spécialisées), toutefois leur appellation peut parfois intriguer au point de paraître opaques vis-à-vis de leurs contenus et de leurs différences. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de consacrer ce septième Focus aux dites collections, en espérant que cette succincte présentation donnera à certains quelques nouvelles idées de lecture (les liens en gras envoient vers le site officiel de ces collections).
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Les Salauds Gentilshommes, tome 3 : La République des voleurs
Titre : La République des voleurs
Cycle : Les Salauds Gentilshommes, tome 3
Auteur : Scott Lynch
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2014 (mars)Synopsis : Après le plus grand casse de leur carrière, Locke et son complice Jean ont réussi non sans mal à s’échapper. Mais Locke est en grave difficulté, et doit accepter le marché proposé par une mystérieuse Mage Esclave, lié aux prochaines élections de Karthain, la cité des mages. C’est à ce moment que réapparaît un fantôme du passé de Locke, mêlé au complot qui se trame : Sabetha, une femme qu’il a follement aimée autrefois, aussi rusée et habile que lui, et désormais son plus dangereux adversaire…
-Nous avons besoin de fausses identités, remarqua Sabetha. Nous pouvons mettre une histoire au point pendant le voyage, mais nous devons trouver des noms d’emprunt aussi vite que possible.
-C’est marrant de se choisir des faux noms, dit Caldo. Appelez-moi Courtequeue Ducon.
-On t’a demandé un faux nom, pas une description détaillée de ta personne, dit Galdo.
-D’accord, d’accord. File-moi un coup de main. Il y a une version masculine de Sabetha, non ?
Galdo claqua des doigts.
-Sabazzo !
-Il n’en est pas question ! s’exclama Sabetha.
-Hé ! J’ai trouvé, dit Galdo. Je vais m’appeler Jean et tu t’appelleras Locke.
-Vous allez chier des échardes pendant un mois quand je vous aurai fait bouffer cette table, menaça Jean. -
La Route de la conquête
Titre : La Route de la conquête
Novella/Nouvelles : La Route de la conquête ; Au-delà des murs ; La Fin de l’histoire ; Bataille pour un souvenir ; Le Guerrier au bord de la glace ; Quelques grammes d’oubli sur la neige
Cycle : Univers d’Évanégyre
Auteur : Lionel Davoust
Éditeur : Critic (Fantasy)
Date de publication : 21 août 2014
Récompenses : Prix Exégète 2015Synopsis : En son cœur, en son âme, l’espèce humaine est déséquilibrée. Nous apportons l’équilibre, la durée, la stabilité. C’est juste, et indispensable. C’est notre mission. Mais… que se passe-t-il quand on rencontre un peuple déjà équilibré ?
On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.L’humilité n’est jamais une marque de faiblesse pour qui détient l’avantage Je l’ai amplement vérifié : l’humble s’attire des amis… et pousse ses ennemis à le sous-estimer. Soyez humble, lieutenant… et le jour où vous écraserez vos opposants, on vous surnommera la Faucheuse.
Évanégyre ? Stannir Korvosa ? Pas même l’expression de la « Volonté du Dragon » ne vous dit quoi que ce soit ? C’est donc qu’il est grand temps pour vous de vous plonger dans le monde fantasy créé par Lionel Davoust et dont tous les textes composant le recueil La Route de la Conquête font pleinement partie.
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Trois coeurs, trois lions (suivi de Deux regrets)
Titre : Trois coeurs, trois lions (suivi de Deux regrets) (Three Hearts and Three Lions)
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’, puis Folio SF
Date de publication : 2006 (puis 2009 ; 1961 en VO)Synopsis : La Loi et le Chaos se livraient une lutte perpétuelle. Non, il ne s’agissait pas exactement de forces. Des modes de vie ? Un reflet terrestre du conflit spirituel entre le Ciel et l’Enfer ? En tout cas, les êtres humains étaient les principaux
agents de la Loi sur terre, bien que la plupart d’entre eux ne le fussent que de façon inconsciente et que certains, magiciens, sorciers et créatures maléfiques, se fussent vendus au Chaos. Quelques êtres non-humains étaient aussi du côté de la Loi. En face d’eux se trouvait presque tout le Monde du milieu, qui semblait comprendre des royaumes comme la Faërie, le Trollheim et le Royaume des géants… Ainsi Holger Dansk, force de la nature de près de deux mètres, se retrouve-t-il propulsé dans un univers fantastique en pleine guerre séculaire entre Loi et Chaos, un univers dont il comprend vite qu’il est le champion, un champion éternel…Plus vite, plus vite, toi, le plus vif des chevaux ! Cours, mon camarade, cours comme jamais cheval n’a couru avant toi, car c’est toute l’humanité que l’on traque avec nous. Hâte-toi, mon compagnon, car nous courons contre le Temps, nous courons contre le Chaos en marche. Ah ! Que Dieu soit avec toi, que Dieu te donne la force de courir !
Acheté d’occasion aux Utopiales 2013, ce Trois cœurs, trois lions (Folio SF ou Le Bélial’, au choix) avait pour but de me faire découvrir l’univers littéraire de Poul Anderson dont j’aimerais bien lire, par la suite, La patrouille du temps, re-publiée en quatre intégrales chez Le Bélial’.
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Les mémoires de Zeus
Titre : Les mémoires de Zeus
Auteur : Maurice Druon
Éditeur : Hachette / Bragelonne
Date de publication : 1963 / 2014Synopsis : Moi, Zeus, roi des dieux, dieu des rois, je vais vous conter mon histoire… À ceux qui pensent que vivre pour un dieu est aisé, je dis : « détrompez-vous. » Aux mortels qui croient que notre vie n’est que volupté et délices, je dis : « apprenez votre erreur. » Ne confondez pas ce que vous vous voudriez être avec ce que nous sommes. Ayant échappé de justesse à l’infanticide, à cause d’une prophétie, j’ai grandi seul, caché sur une île. Peu à peu, je suis devenu homme et guidé par ma grand-mère Gaïa, j’ai concocté un plan afin de renverser mon père, Cronos, maître de l’Olympe. Seul, j’ai appris la vie, l’amour, la mort et la colère. J’ai levé une armée, j’ai réveillé les géants, j’ai libéré mes frères et mes sœurs. J’ai accompli mon destin…Vous qui avez oublié, il est temps que je vous rappelle ce que nous avons vécu, alors que l’homme n’était encore qu’un enfant. Moi, Zeus, j’ai fait un long somme… je suis à présent réveillé.
Comme la terre de Grèce était désignée pour que s’y formât l’avenir de l’homme, la terre d’Égypte était destinée à garder le souvenir des dieux. Étrangers, conquérants, tyrans et démagogues s’y peuvent succéder, rien vraiment de l’affecte puisqu’elle est miroir de l’éternité.
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Première bande annonce pour le troisième opus du Hobbit
Et voilà qu’arrive enfin le premier trailer du troisième opus du Hobbit intitulé « La Bataille des cinq armées » ! Une bande annonce certes très courte mais qui permet au moins de se faire une petite idée de ce que donnera à l’écran le chapitre final des aventures de l’attachant Bilbo. On s’y attendait mais Peter Jackson semble avoir misé ici sur l’épique ainsi que sur davantage de sérieux dans le ton. Le choix de la voix de Billy Boyde (Pippin) interprétant « Steward of Gondor » en tant que fond sonore est également appréciable et ne manquera pas d’être salué par les fans de la précédente trilogie (le morceau était interprété par l’acteur dans « Le Retour du roi » alors que Faramir s’apprêtait à lancer une contre-attaque sur la cité d’Osgiliath). Je vous laisse apprécier :
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Les chevaux célestes
Titre : Les chevaux célestes
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2014 (juin)
Récompenses : Prix Elbakin 2015 (meilleur roman fantasy traduit)Synopsis : On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donne quatre ou cinq pour l’élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l’élite – et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montent les chevaux des steppes. L’impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante chevaux célestes. À lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l’honneur rendu aux morts de la bataille du Kuala Nor. On me tuera pour s’en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main sur ces chevaux avant même que j’aie regagné la capitale. » Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des blocs de jade et d’ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de leurs sabots mythiques. Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n’est pas toujours facile de distinguer l’un de l’autre.
Elle se retourna sur sa selle. Aussi loin que portât son regard sous le soleil levant et le ciel inaccessible, l’herbe régnait, d’un vert foncé ou tirant sur le jaune. Haute, elle ondulait sous la brise dans un bruissement qui l’accompagnait depuis que les Bogü l’avaient emmenée. Même dans son palanquin, elle l’entendait en permanence. Le murmure de la steppe. Tournée vers le nord, elle s’emplie les yeux du panorama en se demandant jusqu’où il s’étendait. Si le monde a connu un matin, il ressemblait à celui-là, pensa-t-elle.
Il aura fallu quatre ans pour qu’ « Under Heaven » de Guy Gavriel Kay soit enfin traduit et publié en France sous le titre « Les chevaux célestes ». Une longue attente qui permettra peut-être aux lecteurs d’apprécier davantage encore ce roman qui s’avère être une réussite. L’histoire se base pourtant sur un événement qui pourrait au premier abord paraître anodin : le cadeau accordé par une princesse à un humble étudiant en remerciement de son dévouement envers les morts d’une terrible bataille ayant eu lieu bien des années auparavant. Un cadeau qui, sous couvert de récompense, va au contraire bientôt prendre des allures de malédictions pour le protagoniste, désormais au centre de jeux politiques et d’intrigues dont il ignore totalement les règles.
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De Cape et de Crocs, tome 1 : Le secret du Janissaire
Titre : Le secret du Janissaire
Série : De Cape et de Crocs, tome 1
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Éditeur : Delcourt (Terres de Légendes)
Date de publication : 1995Synopsis : À bord d’un vaisseau turc, un coffre. Dans le coffre, un écrin, dans l’écrin, une bouteille, dans la bouteille, une carte et sur cette carte… l’emplacement du fabuleux trésor des îles Tangerines !… Il n’en faut pas plus à deux fiers gentilshommes fin bretteurs, batailleurs et rimailleurs, pour se jeter dans une aventure qui, de geôles en galères, les mènera jusqu’aux confins du monde.
Mendoza – Ce fauteur de troubles recevra pour l’exemple cent coups de fouet, après quoi nous verserons du sel sur ses plaies. Allez-y señor Garcia.
Garde-chiourme – Je ne peux pas, Capitan… Il est trop mignon !
De Cape et de Crocs, une série de bande dessinée de cape et d’épées à la mode animalière ! Cette œuvre vaut franchement le détour et s’offre en plus le luxe de toucher à tout en un condensé explosif d’humour, de fantasy, de poésie et de pastiche en tout genre.
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Garulfo, tome 1 : De mares en châteaux
Titre : De mares en châteaux
Série : Garulfo, tome 1
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Bruno Maïorana
Éditeur : Delcourt (Terres de légendes)
Date de publication : 1995Synopsis : Garulfo la grenouille n’a qu’une idée en tête : dire adieu à sa condition de batracien pour se transformer en humain. Le doux baiser d’une princesse lui permettra d’exaucer son vœu et de devenir prince. Hélas, les humains étant ce qu’ils sont, il connaîtra vite la désillusion…
La nuit va vous tomber dessus comme la vérole sur le clergé.
Après dévoré les De Cape et de Crocs, l’envie me prit de parcourir davantage la bibliographie d’Alain Ayroles afin de voir ce qui avait bien pu le conduire à scénariser une telle série à succès.