-
54×13
Titre : 54×13
Auteur : Jean-Bernard Pouy
Éditeur : L’Atalante (Insomniaques et ferroviaires) [fiche officielle]
Date de publication : mai 1996, puis février 2016Synopsis : J’ai démarré au kilomètre 85
dans une descente.
Je fonce.
À partir de maintenant, faut tenir.
Dans la dix-septième étape du Tour de France, Lilian Fauger, un jeune coureur dunkerquois, s’échappe contre toute attente du gros de la troupe avec une telle hargne qu’il va faire le trou.
Alors Lilian gamberge : si c’était son jour, son étape ?
Et quand, derrière, la chasse est lancée, il n’est plus qu’un fuyard, un évadé qui voit revenir sur ses traces une sorte de peloton d’exécution.
À quoi pense un homme seul dans l’effort et la douleur qui monte ?
C’est la question que pose Jean-Bernard Pouy dans ce roman : quatre heures de l’histoire d’un coureur cycliste. Quatre heures : une vie ; un suspense. Un roman noir aussi.
Car le Tour, c’est encore les équipes – celle de Lilian s’est construite de bric et de broc – les sponsors, l’argent, la télé – « le sport à la télé »…« Pédale, camarade, le vieux monde est derrière toi… Car, petit à petit, il y a le réel qui te rattrape avec son cortège de souffrance, de malheur, de petites mesquineries et de vraies embrouilles… »
Extrait du « code Wegmuller ».Il fut un temps où les éditions L’Atalante avaient davantage la possibilité de faire du polar parmi leurs collections. Les occasions sont plus rares actuellement, mais il n’empêche qu’ils ont réédité un court roman de Jean-Bernard Pouy paru chez eux en 1996 et qui attire l’œil.
-
Walking Dead, tome 25 : Sang pour sang
<Titre : Sang pour sang
Série : Walking Dead, tome 25
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateurs : Charlie Adlard et Stefano Gaudiano
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande) [fiche officielle]
Date de publication : 30 mars 2016 (2015 en VO chez Image Comics)Synopsis : Olivia. Josh. Carson. Tammy. Luke. Erin. Ken. Amber. Larry. Oscar. Rosita. Ezekiel. Ce sont les noms de ceux qui ont été massacrés par les Chuchoteurs. Leurs têtes ont été disposées, plantées sur des piques. Afin de délimiter leur territoire, de maintenir les autres communautés à distance, et de lancer un menaçant et terrifiant avertissement à Rick. La réaction risque cependant de ne pas se faire attendre.
Tu es la première personne à vraiment s’intéresser à moi. Et comme je suis tarée, ça me pousse à me méfier de toi.
Que voilà un bon vieux tome de transition pour la série de comics Walking Dead ! Mais alors là, un vrai de vrai !
-
Interview de Sandra Martineau (janvier 2017)
Pour ouvrir le bal de l’année 2017, Sandra Martineau a eu la gentillesse de répondre à quelques questions sur son parcours, sa manière d’aborder l’écriture et sur ses plus récentes publications.
-
PariZ
Titre : PariZ
Auteur : Rodolphe Casso
Éditeur : Critic (Hors Collection) [fiche officielle]
Date de publication : octobre 2016Synopsis : Dans un Paris ravagé par l’apocalypse zombie, trois clochards tentent de survivre, tapis dans les souterrains d’une station de métro. La Goutte, vieillard alcoolique au dernier degré, a déjà un pied dans la tombe. La Gâchette, originaire du Mozambique, est un ex-enfant soldat. Quant à La Gobe, jeune teufeur frappé de débilité, il ne doit son salut qu’à Goa, son chien d’attaque et cerveau auxiliaire.
Dans les entrailles de la cité, ils rencontreront deux membres de la Restauration Française, en mission suicide pour un colonel putschiste qui a fait main basse sur l’Assemblée nationale. Si cette paire de nazillons s’imagine pouvoir sauver la Ville Lumière, les vagabonds poursuivent un objectif plus modeste : renflouer leur stock d’alcool.— Tu touches pas au Ricard. Toi, t’en as pas besoin. T’as déjà la colle.
— Et pourquoi t’en aurais plus besoin que moi, hein ?
La Gâchette aspira bruyamment une lampée de café avant de répondre :
— Parce que nous, on est alcoolos.Ah tiens, encore un roman post-apo sur la fin du monde causée par des zombies… me direz-vous d’entrée. Oui, PariZ est un roman post-apo sur la fin du monde causée par des zombies, mais ce premier roman de Rodolphe Casso paru chez les éditions Critic propose une aventure bien plus enthousiasmante que ce simple pitch, d’autant que la couverture signée Aurélien Police donne bien envie !
-
L’Effet Churten
Titre : L’Effet Churten
Cycle : Cycle de l’Ekumen
Nouvelles : L’Histoire des Shobies (The Shobies’ Story, 1990) ; La Danse de Ganam (Dancing to Ganam, 1993) ; Le Pêcheur de la mer Intérieure (A Fisherman on the Inland Sea, 1994)
Auteur : Ursula Le Guin
Éditeur : ActuSF (Hélios) [fiche officielle]
Date de publication : 5 janvier 2017 (entre 1990 et 1994 en VO)Synopsis : Dans le vaste univers de l’Ekumen, tout voyage prend des années. Difficile de garder des relations avec sa famille et ses amis lorsque l’on doit passer d’une planète à l’autre. La galaxie est une mosaïque d’histoires humaines… Jusqu’au jour où on découvre par hasard l’effet Churten, une sorte de transport instantané, abolissant les distances comme jamais entre les mondes. Encore faut-il le maîtriser et l’utiliser à bon escient…
S’inscrivant dans le cycle grandiose de l’Ekumen, ces trois histoires racontent la découverte de cette nouvelle technologie, ses premiers essais, ses premières réussites et ses premiers drames.
Si les histoires sont les seuls bateaux qui nous permettent de naviguer sur le fleuve du temps, aucune embarcation n’est entièrement sûre dans les grands rapides et les hauts-fonds.
[dans Le Pêcheur de la mer Intérieure]L’Effet Churten est un recueil de trois nouvelles (ou novellas, car nous devons être à la limite numérique entre les deux notions) d’Ursula Le Guin qui prennent place dans un univers commun, l’Ekumen, dont il n’est pas nécessaire de savoir quoi que ce soit, et qui a déjà un semblant de cohérence interne ici, puisque les trois récits se mentionnent respectivement entre eux. Pour aborder ce recueil, il suffit de savoir que nous sommes dans un univers de space opera où les voyages prennent d’habitude de longues années entre chaque planète de cette organisation baptisée l’Ekumen. Toutefois, une nouvelle technologie, le churten, permet désormais de pratiquer des voyages instantanés sur des distances galactiques.
-
Ça bulle fort : sorties BD de janvier 2017
Début d’année oblige, les nouvelles sorties de bandes dessinées repartent de plus belle ! Petite sélection pour faire un premier tri dans ce flot à gros débit.
-
[Bilan] Challenge ABC Littératures de l’imaginaire 2016 : réussi ! (Dionysos)
Avec l’année 2016, j’avais renouvelé la volonté de faire le Challenge ABC de l’Imaginaire. Contrairement à l’an dernier, Boudicca a orienté ses choix de lecture autrement en cours d’année, tandis que j’ai essayé de tout donner jusqu’à la fin (beaucoup de critiques n’ont été publiées qu’en décembre 2016), mais j’ai réussi à faire la totalité de ma liste de 26 titres à lire et à critiquer, et ce sans changer une seule fois de titre en cours de route ! J’en suis trop fier, et ce d’autant plus que la plupart relève du coup de cœur en série !
-
Joyeuse année 2017 !
Bonne année à vous tous !
Que 2017 soit pour nous tous une bien meilleure année que la précédente, voilà le genre de phrases que nous allons répéter souvent désormais : malgré cela, le Bibliocosme vous souhaite chaleureusement le trio vital : bien-être, bien-vivre et bien-lire. Car finalement à quoi cela sert de trimer dans nos boulots respectifs si ce n’est pas pour avoir une bonne santé, des moments libres et des activités pour se cultiver ? C’est pourquoi nous persistons, comme chaque année, avec l’illustration suivante pour exprimer notre volonté de toujours plus faire parler des livres sous toutes leurs formes. Très joyeuse année 2017 ! -
Bilan 2016 du Bibliocosme : Plus, plus, plus !
L’année s’achève. Tant mieux sous certains aspects, dommage pour d’autres. Petit bilan de notre petit Bibliocosme version 2016 !
-
Qui a peur de la mort ?
Titre : Qui a peur de la mort ?
Auteur : Nnedi Okorafor
Éditeur : Panini (Éclipse)
Date de publication : 2013 (novembre)
Récompenses : World Fantasy Award 2011. Prix Imaginales 2014.Synopsis : Afrique, après l’apocalypse. Le monde a changé de bien des façons, mais la guerre continue d’ensanglanter la terre. Une femme survit à l’anéantissement de son village et au viol commis par un général ennemi avant de partir errer dans le désert dans l’espoir d’y mourir. Mais au lieu de cela, elle donne naissance à une petite fille dont la peau et les cheveux ont la couleur du sable. Persuadée que son enfant est différente, elle la nomme Onyesonwu, ce qui signifie, dans une langue ancienne : « Qui a peur de la mort ? » À mesure qu’elle grandit, Onyesonwu comprend qu’elle porte les stigmates de sa brutale conception. Elle est « ewu » : une enfant du viol que la société considère comme un être qui deviendra violent à son tour, une bâtarde rejetée par les deux peuples. Mais sa destinée mystique et sa nature rebelle la poussent à se lancer dans un voyage qui la forcera à affronter sa nature, la tradition, les mystères spirituels de sa culture, et à apprendre enfin pourquoi elle a reçu le nom qu’elle porte.
Les gens craignent l’inconnu. Quelle meilleure manière de débarrasser quelqu’un de la peur de sa mort que de la lui montrer ?
La littérature influencée par l’Afrique est relativement bien développée en littérature générale ; elle est, en revanche, encore marginale dans les littératures de l’imaginaire. Avec Qui a peur de la mort ?, Nnedi Okorafor participe à ce renouveau.