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Nous trois ou rien
Titre : Nous trois ou rien
Scénariste : Kheiron
Réalisateur : Kheiron
Acteurs : Kheiron Tabib, Leïla Bekhti, Gérard Darmon, Zabou Breitman, Alexandre Astier
Date de sortie : 4 novembre 2015Synopsis : Le film narre l’histoire vraie d’Hibat Tabib et de son épouse Fereshteh Tabib, jeunes Iraniens militants pour la démocratie. Le film raconte leur exil en France et leur arrivée en Seine-Saint-Denis, ainsi que leur implication dans la vie associative locale.
-J’suis désolé pour tout ça.
-J’te remercie pour tout ça. -
Communardes ! Les éléphants rouges
Titre : Les éléphants rouges
Collection : Communardes !
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Lucie Mazel
Éditeur : Vents d’Ouest
Date de publication : 2015Synopsis : « On m’appellera la dame aux éléphants ! » Hiver 1870. Prélude de la Commune. Alors que Paris, assiégée par l’armée prussienne, subit le froid et la famine, Victorine, onze ans, passe le plus clair de son temps à s’occuper de Castor et Pollux, les deux éléphants du Jardin des plantes. Cette passion pour les pachydermes a le don d’énerver sa mère, engagée dans le mouvement des femmes qui veulent s’impliquer dans la défense de la ville. Mais Victorine est bourrée d’imagination, et elle veut être à la hauteur des ambitions de sa mère. Nourrie par les exploits des célèbres éléphants d’Hannibal, elle élabore un plan pour libérer Paris. Un plan génial, démesuré, contre lequel Bismarck ne peut rien. Un plan de petite fille livrée à elle-même dans un monde d’adultes..
T’as tout raté. Louise Michel et André Léo sont venues, et elles nous ont parlé de nos droits, ça va bouger, tu sais. Quand tu seras grande, tu pourras choisir le métier que tu voudras, et même te faire élire, il faut garder espoir.
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Au revoir là-haut [BD]
Titre : Au revoir la-haut
Scénariste : Pierre Lemaître
Dessinateur : Christian De Metter
Éditeur : Rue de Sèvres
Date de publication : 2015 (octobre)Synopsis : 1919. Au sortir de la guerre, la société française peine à ménager une place aux anciens poilus devenus encombrants et les trafics les moins glorieux y vont bon train. Albert Maillard, modeste comptable, qui a sauvé la vie d’Édouard Péricourt, jeune fils de bonne famille, juste avant la fin des combats, tente de les faire vivre de retour à Paris. Édouard, défiguré, refuse de reprendre contact avec les siens et imagine une gigantesque arnaque à la nation pour tenter de renouer avec une vie, ailleurs.
Ceux qui pensaient que cette guerre finirait bientôt étaient morts depuis longtemps. De la guerre, justement. Aussi, en octobre, Albert reçut-il avec pas mal de scepticisme les rumeurs annonçant un armistice. Il ne leur prêta pas plus de crédit qu’à la propagande du début qui soutenait, par exemple, que les balles boches étaient tellement molles qu’elles s’écrasaient comme des poires blettes sur les uniformes, faisant hurler de rire les régiments français. En quatre ans, Albert en avait vu un paquet, des types morts de rire en recevant une balle allemande.
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Légendes de la Garde : Hiver 1152
Titre : Hiver 1152
Série : Légendes de la Garde
Scénariste : David Petersen
Dessinateur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2011Synopsis : En ce rude hiver 1152, la Garde doit faire face aux pénuries qui menacent l’existence des souris. Saxon, Kenzie et Lieam, trois gardes parmi les meilleurs, partent à travers les territoires recouverts de neige. Mené par le vieux Celanawe, ils font office de diplomates et tentent d’améliorer les relations entre les différentes cités et la Garde. Mais cet hiver-là pourrait bien être fatal à certains gardes.
« Sombre et morne est le ciel d’hiver
Et les prés verts se font sévères
Maigres réserves et nuits profondes
Figent du temps la triste ronde.
Vignes fanées ploient sous le givre
Est-ce pour nous la fin du vivre ?
Ce n’est qu’une saison qui passe ;
Qui n’y est prêt, grand mal lui fasse. »
Poème du scribe Roibin, hiver 1152 -
Utopiales 2015
Titre : Utopiales 2015
Auteurs : Alain Damasio (« Les yeux en face des trous ») ; Aliette de Bodard (« Immersion ») ; Jérôme Noirez (« Welcome Home ») ; Philippe Curval (« Un demi bien tiré ») ; Joël Champetier (« Dieu, un, zéro ») ; Daryl Gregory (« Les aventures de Rocket Boy ne s’arrêtent jamais ») ; Jean-Laurent del Socorro (« Le vert est éternel ») ; Charlotte Bousquet (« Coyote Creek ») ; Stéphane Przybylski (« Intelligence extraterrestre ») ; Laurent Queyssi (« Pont-des-Sables ») ; Fabien Clavel (« Versus ») ; Robert Silverberg (« Smithers et les fantômes du Thar ») ; Mike Carey (« Visage »)
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2015 (novembre)Synopsis : Construite autour de la thématique « Réalité », cette anthologie officielle des Utopiales, septième du nom chez Actusf, va vous entraîner dans des jungles mystérieuses avec Fabien Clavel, sur un monde aux mœurs singulières avec M. R. Carey ou encore à la rencontre d’êtres venus d’ailleurs avec Laurent Queyssi… Vous y croiserez également d’anciens pilotes communistes qui ont vu des OVNI pendant la Deuxième Guerre mondiale, des petits robots fugueurs, de vieux copains de bistrot aux paris un peu fous et alcoolisés et des maisons en réalité virtuelle à l’intérieur desquelles tout est possible… Sans oublier Alain Damasio qui nous offre une belle avant-première avec le premier chapitre inédit de son futur roman, Fusion. Êtes-vous sûr de votre réalité ? Sont-ils vivants et nous morts ? Treize nouvelles pour douter de tout…
Nous étions liés par une forte insubordination à la morale et aux principes, traquions les idées reçues, daubions sur le tragique de l’espèce humaine. Aucun sentiment ne trouvait grâce à nos yeux. L’amour fou nous semblait aussi ridicule que la haine, l’optimisme béat aussi sot que l’amertume ricanante, la philosophie pas moins rassurante que l’analphabétisme. Solidement ancrés dans le culte de l’absurdité, l’illogisme, l’incohérence, la contradiction, l’acte gratuit, nos procédions en incendiaires vis-à-vis des catégories constituées, de la gastronomie au show-business en passant par la poésie, la politique et l’art militaire. (Philip Curval, Un demi bien tiré)
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L’arabe du futur, tome 2 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1984-1985)
Titre : Une jeunesse au Moyen-Orient (1984 – 1985)
Série : L’arabe du futur, tome 2
Scénariste : Riad Sattouf
Dessinateur : Riad Sattouf
Éditeur : Allary Éditions
Date de publication : 2015Synopsis : Dans ce second tome, qui couvre la première année d’école en Syrie (1984-1985), il apprend à lire et écrire l’arabe, découvre la famille de son père et, malgré ses cheveux blonds et deux semaines de vacances en France avec sa mère, fait tout pour devenir un vrai petit syrien et plaire à son père. La vie paysanne et la rudesse de l’école à Ter Maaleh, les courses au marché noir à Homs, les dîners chez le cousin général mégalomane proche du régime, les balades assoiffées dans la cité antique de Palmyre : ce tome 2 nous plonge dans le quotidien hallucinant de la famille Sattouf sous la dictature d’Hafez Al-Assad.
Je suis tellement content de vous voir… Vous, vous m’amenez les enfants quand je peux encore faire quelque chose pour eux… Ici, on m’amène les enfants quand ils sont déjà morts…
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Feuillets de cuivre
Titre : Feuillets de cuivre
Auteur : Fabien Clavel
Éditeur : Actusf
Date de publication : 2015 (octobre)
Récompenses : Vampires & Sorcières Award 2016Synopsis : Paris, 1872. On retrouve dans une ruelle sombre le cadavre atrocement mutilé d’une prostituée, premier d’une longue série de meurtres aux résonances ésotériques. Enquêteur atypique, à l’âme mutilée par son passé et au corps d’obèse, l’inspecteur Ragon n’a pour seule arme contre ces crimes que sa sagacité et sa gargantuesque culture littéraire.
Une bibliothèque est une âme de cuir et de papier. Il n’y a pas meilleur moyen pour fouiller dans les tréfonds d’une psyché que de jeter un œil aux ouvrages qui la composent. La sélection, le rangement, le contenu, même la qualité de la reliure : tous les détails sont importants. Me croiriez-vous si je vous disais que j’ai résolu toutes mes enquêtes à partir de livres ?
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Saga, tome 5
Titre : Saga 5
Série : Saga, tome 5
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2015 (octobre)Synopsis : Après avoir assassiné la reine robot et kidnappé le nouveau-né princier, Dengo, homme de ménage avide de vengeance, cherche par tous les moyens à attirer l’attention des puissants du Royaume. Quoi de plus efficace, dans ce cas, que de prendre en otage l’enfant née de l’amour interdit d’un cornu et d’une ailée ? Tandis que Gwendoline et Sophie partent en quête d’un remède capable de guérir les blessures du Testament, Marko et le prince robot se lancent à la poursuite du dangereux criminel. Arriveront-ils à temps ?
Demandez au gardien d’un enfant ce qu’il faut pour bien faire son travail, et la plupart vous répondront… le sens du SACRIFICE. Les parents sacrifient tant de choses : temps, sommeil, liberté, argent, intimité,…tout ce qu’il leur reste, en gros, c’est de pouvoir se plaindre de tout ce qu’ils ont sacrifié.
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Utopiales 2015 : Le bilan
Et voilà, les Utopiales c’est terminé ! Et comme tous les ans nous avons une fois encore passé d’excellents moments, fait de belles rencontres et surtout dépensé de façon totalement déraisonnable.
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L’autre herbier
Titre : L’autre herbier
Auteur : Nicolas Labarre
Illustrateur : Amandine Labarre
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2015 (novembre)Synopsis : Valentine s’ennuie, comme on peut s’ennuyer, bloquée en été avec ses parents sans ami ni téléphone. Elle a bien trouvé cet herbier et cette carte, près de la maison en rénovation, mais les herbes et les chemins qui s’y trouvent ne mènent nulle part, n’existent sans doute même pas. Valentine va pourtant suivre ces sentiers qui ne peuvent se trouver là, passer de l’autre côté de cette rivière impossible, malgré les ombres entraperçues. Elle va y découvrir une forêt, infinie et sublime, que parcourent d’un pas lent des géants végétaux. Derrière elle, le chemin du retour disparaît déjà. Les feilges pourront-ils l’aider à repartir ?
Ce n’est plus la même forêt. Celle-ci est immense. Malgré l’absence de sentier, Valentine progresse sans difficulté entre les troncs espacés. La plupart du temps, le sol est dégagé, même si elle a dû contourner de temps à autre des buissons aussi infranchissables que parfaitement délimités. Ni ronce, ni branche de guingois, tout est nettement défini et solide, comme quand elle dessinait une forêt dans ses cahiers, enfermant chaque chose dans d’épais traits de couleur. La forêt est immense parce qu’elle semble n’avoir pas de fin.