Le Diable, tout le temps
Titre : Le Diable, tout le temps
Auteur : Donald Ray Pollock
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : 2012
Récompenses : Grand Prix de Littérature policier. Prix Mystère du Meilleur Roman étranger. Meilleur livre de l’année magazine « Lire ».
Synopsis : De l’Ohio à la Virginie Occidentale, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 60, les destins de plusieurs personnages se mêlent et s’entrechoquent. Williard Russell, rescapé de l’enfer du Pacifique, revient au pays hanté par des visions d’horreur. Lorsque sa femme Charlotte tombe gravement malade, il est prêt à tout pour la sauver, même s’il ne doit rien épargner à son fils Arvin. Carl et Sandy Henderson forment un couple étrange qui écume les routes et enlève de jeunes auto-stoppeurs qui connaîtront un sort funeste. Roy, un prédicateur convaincu qu’il a le pouvoir de réveiller les morts, et son acolyte Théodore, un musicien en fauteuil roulant, vont de ville en ville, fuyant la loi et leur passé.
Pourquoi la police avait-elle le droit de jeter un homme en prison juste parce qu’il n’avait pas de fric, ni d’adresse ? Et si cet homme ne voulait pas de putain de fric, ni de putain d’adresse? Où était toute cette liberté dont ils se vantaient tellement ?
Quelle gifle ! Crochet gauche, crochet droit, uppercut, Pollock m’a mis KO. Lu en 48 heures chrono (foi de La Redoute). Un grand coup de cœur qui rejoint « La griffe du chien » de Winslow ou « Un pays à l’aube » de Lehane. Et pourtant tout est noir dans ce roman, d’un noir indécrottable, la plupart de ces personnages sont de fieffés salopards, irrécupérables, le mal coule dans leur sang. On ne souhaite pas à notre pire ennemi de croiser l’un de ceux-là. Pollock mène la danse (du diable, forcément) avec une maestria impressionnante. Il nous saisit au col dès les premières pages, pour nous lâcher trois cent soixante pages plus tard, estomaqué, sans voix, le besoin de récupérer tant son roman est brillant, génial, prenant, époustouflant, j’arrête là, besoin d’un petit remontant !!!
Promis, juré c’est une bombe. LISEZ -LE.
Voir aussi : La critique de Belette2911 (The Cannibal Lecteur), LiliGalipette (Des Galipettes entre les lignes), Stelphique (Mon féérique blog littéraire) et Yohan (BiblioBlog)
Aucun commentaire
belette2911
Je VEUX le lire mais je ne l’ai pas encore trouvé dans mes bouquineries préférées !