Silver Wolf – Blood Bone, tome 1
Titre : Silver Wolf – Blood Bone
Cycle/Série : Silver Wolf, tome 1
Scénario : Tastukazu Konda
Dessin: Shimeji Yukiyama
Éditeur : Kurokawa
Date de publication : 11 janvier 2018
Synopsis : Hans Vahpet, dit « SilverWolf », célèbre chasseur de vampires, est sollicité pour enquêter sur de mystérieuses affaires où les victimes sont retrouvées sans leurs os. L’occasion pour ce vétéran de s’acquitter d’une dernière mission…
Ce que je suis ? Les vampires boivent le sang des humains,
Les humains mangent de la chair. Moi… mon péché mignon, ce sont les os.
Je suis un masticateur. En les mâchant, je les brise en petits morceaux qui se mélangent dans ma bouche. Puis, je goûte au chaos.
La vision de Silver Wolf Blood Bone dans nos librairies fait naître deux sentiments opposés. Avec un visuel de couverture qui, lorsque l’on ne s’y attarde pas trop, semble tout droit sorti d’un jeu vidéo à l’image des couverture des livres de poche de The Witcher, on a envie de fuir. Puis, on aperçoit ce bandeau promotionnel qui prend les deux-tiers de la couverture avec en caractère 72 les titres Full Metal Alchimist et The Heroic Legend of Arslan, on se dit « Han trop bien c’est la nouvelle série de Hiromu Arakawa ! ». Ben, en fait, ni l’un ni l’autre, car ce n’est en fait pas la nouvelle série de Arakawa : on nous dit juste en très très gros que l’auteure recommande la série. On découvre bien plus discrètement les noms des auteurs de cette nouvelle série : Tatzukazu (ce n’est pas la sauce grecque) Konda et Shimeji Yukiyama.
Une série de meurtres étranges est perpétrée dans la cité de San Sarod. Étranges, parce qu’aucune arme du crime n’est découverte, et surtout parce qu’il ne reste plus des victimes que la peau, le sang et autres organes, les os ont revanche ont disparus. Soupçonnant un éventuel rescapé des vampires disparus, la police, aussi désemparée que terrifiée fait appel au Silver Wolf Hans Vahpet, le héros chasseur de vampires. Du haut de ses 70 ans, le chasseur se lance sur les traces de l’assassin.
Situé dans une époque indéfinie qui pourrait rappeler un XIXè siècle à la sauce Full Metal Alchimist, l’univers créé par Tatsukazu Konda est ancré dans le fantastique et le policier. L’ambiance est relativement sombre mais détendue par une touche d’humour saupoudrée par-ci par-là avec des dialogues sympathiques sans nuire au rythme. La fin est par ailleurs assez prometteuse. Les scènes d’action et les scènes de meurtre viennent assaisonner le tout avec quelques climax bien sentis. Vous l’aurez compris, s’il n’y a plus de vampires, l’assassin en question est forcément est une créature autre. La série promet donc de rencontrer tout un bestiaire cher au fantastique, pour notre plus grand plaisir à n’en pas douter. Ces créatures feront partie intégrante de la galerie des personnages de Silver Wolf. Le méchant en question, que l’on rencontre déjà, semble tout à fait intéressant à suivre de par son charisme. De son côté, Hans Vahpet, est plutôt séduisant lui aussi sur le papier. Un peu charmeur, plutôt marrant et badass, on s’y attache vite, de même qu’à son acolyte, la fringante et caractérielle Cocowill Danpir (on repassera pour les noms). Des personnages hauts en couleurs.
Si la couverture n’est pas particulièrement attractive, le dessin de Shimeji Yukiyama est très convaincant sur l’ensemble de ce premier tome. Le trait reste dans le classique du manga, très lisible et très clair. Les jeux d’ombres et de lumières et les cadrages sont bien travaillés pour mettre en scène les personnages et la créature, donnant un cachet certain à ce volume. La ville de San Sarod avec ses allures gothiques renforce encore l’aspect fantastique du récit. Les personnages eux mêmes sont franchement sympas à l’oeil, leur design est réussi. Enfin, les scènes d’action sont très dynamiques, à renforts de traits pour souligner la rapidité des mouvement, mais sans gâcher heureusement la lisibilité.
Malgré un certain classicisme, Silver Wolf Blood Bone fait des débuts prometteurs, son histoire est plaisante, ses personnages et son univers franchement réussis.
Autres critiques : ?
2 commentaires
Sev
Un héro de 70 piges, voilà qui n’est pas commun!
Casper
Et il est sacrément classe me bougre😊