Walking Dead, tome 26 : L'appel aux armes
Titre : L’appel aux armes
Série : Walking Dead, tome 26
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateurs : Charlie Adlard et Stefano Gaudiano
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande) [fiche officielle]
Date de publication : 5 octobre 2016 (2016 en VO chez Image Comics)
Synopsis : Kirkman et Adlard possèdent cette capacité à se renouveler magistralement ! L’univers de Walking Dead nous plonge dans un nouvel arc de vengeance et de sang pour le groupe que continue à diriger Rick Grimes.
Les Chuchoteurs ont pensé semer la terreur. Ils ne vont récolter que la vengeance de la communauté emmenée par Rick, Michonne et les autres. Alors qu’ils pensaient avoir retrouvé une forme de normalité dans ce monde devenu fou depuis l’apocalypse zombie, l’existence et les humains rescapés font à nouveau basculer leur vie dans un maelstrom de violence et de sang.
J’ai déjà vécu beaucoup plus longtemps que je ne m’y attendais.
J’ai passé les dernières années de ma vie enfermé dans une cellule… Putain, pour être honnête, je voulais tellement sortir que j’en avais même oublié à quel point le monde était merdique.
Les gens d’Alexandria accumulent les ennuis. Après avoir monté leur économie de toute pièce en commerçant efficacement avec la cité de la Colline et l’ancien groupe de Negan désormais derrière les barreaux, le groupe mené d’une (seule) main de fer par Rick Grimes s’est ce coup-ci attiré les foudres des Chuchoteurs, une drôle de caste qui se cache parmi les morts-vivants au prix de techniques peu ragoûtantes.
Nous suivons tranquillement notre petit bonhomme de chemin dans ce volume : le lecteur s’attend à voir un énième tome de transition avec son lot de discours, de préparation et de contestation. Heureusement, un personnage vient faire valdinguer cette routine, cette mécanique bien connue, en mettant un bon coup dans les valseuses du scénario pour chambouler le plan trop bien établi depuis une douzaine de volumes. Oui, Negan, qui ne devait pas rester à rien faire, va, au contraire, refaire des siennes et ça va méchamment dépoter la race de sa grand-mère ! Pour le reste, Robert Kirkman et Charlie Adlard font ce qu’ils savent faire : faire interagir les personnages habituels en des discours, certes désormais classiques chez eux, mais qui font le sel de la série.
Un nouveau tome qui relance l’intérêt pour la série sur le simple fait que les personnages peuvent être bien écrits. On a beau savoir que ce ne sont pas les zombies qui sont les dangereux morts-vivants, on est toujours surpris de voir de bons retournements de situation.
Voir aussi : Tome 1 ; Tome 2 ; Tome 3 ; Tome 4 ; Tome 5 ; Tome 6 ; Tome 7 ; Tome 8 ; Tome 9 ; Tome 10 ; Tome 11 ; Tome 12 ; Tome 13 ; Tome 14 ; Tome 15 ; Tome 16 ; Tome 17 ; Tome 18 ; Tome 19 ; Tome 20 ; Tome 21 ; Tome 22 ; Tome 23 ; Tome 24 ; Tome 25 ; Tome 27
Autres critiques : Yvan Tilleul (Sin City)
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