Moka
Titre : Moka
Scénario : Frédéric Mermoud et Antonin Martin-Hilbert d’après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay
Réalisateur : Frédéric Mermoud
Acteurs principaux : Emmanuelle Devos, Nathalie Baye, David Clavel, Samuel Labarthe, Diane Rouxel, Olivier Chantreau, Jean-Philippe Ecoffey
Date de sortie française : 17 août 2016
Récompenses : Prix Variety Piazza Grande Award au Festival de Locarno 2016
Synopsis : Munie de quelques affaires, d’un peu d’argent et d’une arme, Diane Kramer part à Evian. Elle n’a qu’une obsession : retrouver le conducteur de la Mercedes couleur moka qui a renversé son fils et bouleversé sa vie. Mais le chemin de la vérité est plus sinueux qu’il n’y paraît. Diane devra se confronter à une autre femme, attachante et mystérieuse
Vous saviez que c’était une femme au volant ?
Dans un été où peu de sorties intéressantes se détachent d’une programmation assommante de blockbusters souvent indigestes, « Moka », adapté d’un roman de Tatiana de Rosnay (après « Elle s’appelait Sarah »), fait forcément parti des films à noter.
Diane et Simon voient leurs vies basculer, le jour ou leur fils unique est fauché par une voiture qui prend la fuite. Après avoir certainement identifié les coupables, Diane veut avoir des réponses devant la lâcheté du ou des responsables. Comment peut-on fuir devant ses responsabilités et pourquoi ? On pense bien sur à Chabrol (qui avait d’ailleurs réalisé l’excellent « Que la bête meure » avec J. Yanne et M. Duchaussoy sur un thème assez identique, même si le personnage de Yanne était un salaud de la pire espèce). Frédéric Mermoud nous livre ici une histoire plus portée sur la psychologie et les zones d’ombres de ses personnages que par une vengeance aveugle. C’est d’ailleurs grâce à cet angle choisi que le film suscite l’intérêt. Porté par les toujours remarquables Emmanuelle Devos et Nathalie Baye, le film aborde aussi des thèmes plus généraux (le vieillissement, l’éducation, le désir dans le regard des autres) et arrive sans trop de mal à mener l’intrigue jusqu’à son dénouement final. A noter aussi dans des seconds rôles les prometteurs Diane Rouxel et Olivier Chantreau.
Tourné dans des décors somptueux entre Evian et la Suisse, « Moka » est un drame plutôt classique mais pas dénué de charme. A voir.
2 commentaires
auroreinparis
Moka ne me dit pas trop. De manière générale, la température me donne surtout envie de profiter ailleurs que dans une salle obscure !
Carre
Mais il y a d’excellentes salles climatisées même d’Art et Essai