Django Reinhardt : Le jazz dans les nuages
Titre : Django Reinhardt : Le jazz dans les nuages
Auteurs : Franck Médioni et Julia Perrin
Éditeur : À Dos d’Âne (Des graines et des guides) (fiche officielle)
Date de publication : 17 juillet 2015
Synopsis : Django Reinhardt ? « Le plus grand guitariste du siècle », « le seul créateur original du jazz européen ». Le guitariste manouche est une légende … « Je réveille », c’est le sens du prénom de Django. Django met le monde en éveil.
Les plus grands guitaristes ont dit qu’ils n’arrivaient pas à faire techniquement, avec tous leurs doigts, ce que Django faisait avec les trois siens.
Après déjà découvert Albert Einstein, Sitting Bull ou Aimé Césaire, je poursuis, grâce à la Masse Critique de Babelio et donc aux éditions À Dos d’Âne qui proposent ces titres, l’exploration de la collection Des graines et des guides, qui publient plus récemment des petites biographies sur Alfred Hitchcock, Lewis Caroll et Django Reinhardt, par exemple. C’est ce dernier qui a motivé mon choix. Artiste de renom, initiateur de ce que nous finissons par appeler le « jazz manouche », Django Reinhardt est définitivement un créateur à part quand on connaît, cet ouvrage nous y aide grandement, les déboires qu’il a subis tout au long de sa courte vie. Toutefois, si les aspects de sa biographie sont bien abordés par Franck Médioni, spécialiste de la biographie musicale (Miles David, Louis Armstrong, Jimi Hendrix, etc.), sont franchement zappés (par souci de brièveté, sûrement) des précisions nécessaires sur sa technique qui l’a rendu célèbre : d’accord, il a perdu deux doigts, mais signifier l’exploit n’est pas le faire comprendre à son lectorat. Qui plus est, l’ « éveil » martelé par le quatrième de couverture, normalement distillé par l’artiste, n’est pas tellement mis en valeur par les dessins de Julia Perrin qui se contente de quelques illustrations réductrices du texte de Franck Médioni.
Ce volume sur Django Reinhardt n’est donc pas le meilleur de la collection, loin de là, avec un texte trop simple (même si je prends toujours en compte le public visé, cela n’empêche pas de conserver une quête de sens) et des illustrations vraiment simplistes.
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