Pixels
Titre : Pixels
Réalisateur : Chris Colombus
Acteurs principaux : Adam Sandler, Ashley Benson, Josh Gad, Michelle Monaghan, Kevin James, Sean Bean, Peter Dinklage, Brian Cox
Date de sortie française : 22 juillet 2015
Synopsis : En 1982, Sam Brenner et son ami Will Cooper participent au championnat du monde des jeux vidéo d’arcade. Des vidéos de ce tournoi sont ensuite envoyées dans une capsule lancée dans l’espace pour contacter d’hypothétiques extraterrestres. Trois décennies plus tard, une puissance venue d’ailleurs attaque l’humanité avec des versions vivantes tirées de ces jeux vidéo, ceux trouvés dans ce qui n’était, au départ, qu’un message de paix.
Sam Brenner va devoir collaborer avec le gouvernement américain pour sauver l’Humanité.
Attendez, on est dans une réunion du conseil de sécurité, ou dans une séance de fumette à la cité U ?
La citation ci-dessus donne le ton : avec Pixels, spectateurs trop sérieux s’abstenir !
J’y allais sans grande attente, bien m’en a pris ! Pixels, sans être totalement mauvais, ne sort jamais d’un grand kitsch qui se veut à la fois « grand public » et « spécial geek », en ne sachant vraiment ce qu’est l’un et l’autre. Pixels, c’est donc, par un hasard de circonstances énorme, l’arrivée d’extraterrestres qui attaque directement la Terre à l’aide de jeux vidéos des années 1980 et de canons à pixelliser toute chose.
Côté casting, Josh Gad, Michelle Monaghan et Kevin James jouent, mine de rien, bien le coup notamment dans quelques scènes très barrées, tout comme Sean Bean qui, ô spoiler, pour une fois ne meurt pas ; en revanche, Adam Sandler en fait des caisses sans bien le faire et surtout (surtout !) Peter Dinklage obtient là un de ses pires rôles avec des répliques mais d’un naze !
Niveau scénario, c’est sûr que ce n’est pas un chef-d’oeuvre, mais le pitch de départ le laisse déjà deviner. Il faut noter combien l’incorporation des différents jeux vidéo (Galaga, Space Invaders, Pac-Man, etc.) est vraiment bien faite, et bien modélisée (avec quelques effets 3D bien réalisés, ce qui est si rare) ; cela n’empêche évidemment pas d’énormes incohérences dans la tenue de l’intrigue (choix faits par les personnages, enchaînement chaotique des scènes), mais au moins ceux qui recherchent une vision délirante du jeu vidéo classique grandeur nature en auront pour leur argent.
Bref, un divertissement qui a quelques fulgurances, mais aussi, il faut le reconnaître, trop de convenances et de pitreries injustifiées. Les nostalgiques, vulgairement conditionnés sous le terme de « geeks » (ce sont évidemment eux le public visé), passeront quand même quelques bons moments « vintage ».
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