Faut-il aller voir… Une promesse ?
Petite surprise parmi les adaptations filmiques de livres, Une promesse arrive chez nous le 16 avril 2014.
Synopsis : Allemagne, 1912. Un jeune diplômé, d’origine modeste, devient le secrétaire particulier d’un homme âgé, patron d’une usine de sidérurgie. L’état de santé du patron se dégrade et lui impose de rester à domicile. Il y accueille le jeune homme pour travailler.
L’épouse du patron est une femme de trente ans, belle et réservée. Le jeune homme s’éprend d’elle, sans oser révéler ses sentiments. Dans le huis-clos de la demeure, couve cette passion amoureuse, sans geste ni parole, tout en regards et en silences.
Brusquement, le patron décide d’envoyer son protégé au Mexique, afin d’y superviser l’exploitation de mines de fer. L’annonce de ce départ provoque chez l’épouse une réaction désespérée. Le jeune homme réalise qu’il est aimé d’elle, lui aussi, en secret. Mais la présence du mari malade interdit à leur amour de s’accomplir ici et maintenant. L’épouse fait une promesse : au retour du jeune homme, dans deux ans, elle sera à lui.
Une Promesse est tout simplement un film réalisé d’après Le Voyage dans le passé, de Stefan Zweig (éditions Grasset et Fasquelle, 2008), d’abord paru en 1929 puis 1976 en Autriche. Nous aurons droit à un huis-clos amoureux entre Rebecca Hall (Vicky Cristina Barcelona, Le Prestige), Alan Rickman (Love Actually, Harry Potter) et Richard Madden (Robb dans Game of Thrones). Si l’histoire d’amour peut paraître particulièrement classique, le casting est intéressant : Alan Rickman déçoit rarement, Rebecca Hall a un certain charme et Richard Madden doit prouver après son interprétation du « King in the North« . Enfin, c’est Patrice Leconte (Les Bronzés) qui réalise ce long-métrage : en appuyant sur la langue allemande, sur le cadrage et en changeant la fin par rapport au livre, peut-être nous a-t-il préparé une bonne surprise…