• Lilliputia

    Titre : Lilliputia
    Auteur : Xavier Mauméjean
    Éditeur : Calmann Levy / Le livre de poche
    Date de publication : 2008 / 2016

    Synopsis :   Bonnes gens, bienvenue à Dreamland ! Érigé sur l’île de Coney Island au début du XXe siècle, ce parc d’attractions d’un nouveau genre abrite en son sein le plus phénoménal des divertissements : Lilliputia, la Cité des Nains, qui accueille pour votre plus grand bonheur trois cents petites personnes venues du monde entier. Construite sur le modèle du Nuremberg du XVe siècle, mais en réduction, cette exemplaire cité possède un parlement, un théâtre, des bas-fonds et même une compagnie de pompiers qui va jusqu’à déclencher ses propres feux pour divertir les visiteurs du parc ! Venez écouter l’histoire édifiante d’Elcana, ce courageux jeune homme de petite taille conduit depuis son Europe de l’Est natale jusqu’à Lilliputia. Là, il comprendra bien vite qu’il lui revient de libérer ses semblables de la servitude dans laquelle on les a placés, pour leur « apporter le feu ». Avec l’aide de la monstrueuse parade des Freaks, il mènera la révolte contre son propre Zeus — le mystérieux et richissime démiurge, propriétaire de Dreamland — et conduira Lilliputia jusqu’à l’embrasement final…

    Bibliocosme Note 3.0

    Dès qu’elles t’auront léché, les flammes conserveront le goût de ta chair. Avant de s’éteindre, elles en parleront à leurs jeunes sœurs. Tu pourras changer d’uniforme, te cacher sous ton casque, ça n’y changera rien. Le feu est rancunier.

  • A la pointe de l’épée

    A la pointe de l'épée

    Titre : A la pointe de l’épée
    Auteur : Ellen Kushner
    Éditeur : Calmann-Lévy / Folio SF
    Date de publication : 2008/2010

    Synopsis : Richard Saint-Vière est le plus fameux des tueurs des Bords-d’Eau, le quartier des pickpockets et des prostituées. Aussi brillant qu’impitoyable, violent à ses heures, ce dandy scandaleux gagne sa vie comme mercenaire en vendant ses talents de bretteur au plus offrant, sans trop se soucier de morale. Mais tout va se compliquer lorsque, pour de mystérieuses raisons, certains nobles de la Cité décident de se disputer ses services exclusifs ; Saint-Vière va dès lors se retrouver au coeur d’un inextricable dédale d’intrigues politiques et romanesques qui pourraient bien finir par lui coûter la vie…

    -Tu auras décampé, gronda-t-il à l’adresse d’Alec, le temps que je compte jusqu’à trois. Un, compta l’homme. Deux.
    -Va t’en pauvre imbécile, cria quelqu’un. Brent va te tuer!
    -Mais il faut que je reste pour l’aider, répondit Alec avec une surprise polie. Vous voyez bien qu’il a du mal avec le chiffre suivant. C’est trois, lui indiqua-t-il avec obligeance. Celui qui vient après le deux.

  • Dragons

    Dragons

    Titre : Dragons
    Auteurs/Nouvelles : Daylon (« Chansons pour Ouroboros ») ; Frédéric Jaccaud (« Soldats de plomb ») ; Thomas Day (« La contrée du dragon ») ; Virginie Bétruger (« Coeur de Pierre ») ; Jean Claude Bologne (« Le dragonneau anorexique ») ; Ugo Bellagamba (« Les années d’orichalque ») ; Francis Berthelot (« Au seuil de Loïkermaa ») ; Charlotte Bousquet (« La mort de Tlatecuhtli ») ; Robin Tecon (« Au plus haut des cieux ») ; David Camus (« Draco Luna ») ; Estelle Faye (« La suriedad ») ; Eudes Hartemann (« Le feu sous la cendre ») ; Philippe Guillaut (« Quelques bêtes de feu et d’effroi ») ; Jérôme Noirez (« D’un dragon à l’autre ») ; Fabrice Colin (« Archéologie d’un monstre ») ; Johan Héliot (« L’huile et le feu ») ; Mélanie Fazi (« Dragon caché ») ; François Fierobe (« Tératologie des confins »)
    Éditeur : Calmann-Lévy
    Date de publication : 2009

    Synopsis : Créatures fabuleuses, parfois bienveillantes, souvent impitoyables, les dragons ont essaimé la quasi-totalité des mythologies humaines, comme destructeurs de mondes ou gardiens de trésors immémoriaux. Traversant les siècles, on les retrouve aujourd’hui au cœur des littératures de l’imaginaire, chaque fois réinventés. Car depuis le Smaug de Bilbo le Hobbit jusqu’aux fameux dragons de Pern, cet animal légendaire a su emprunter mille formes, croiser mille quêtes pour sans cesse répondre aux innombrables rêves – ou cauchemars – qu’il sait susciter dans le cœur des hommes. C’est à cette figure essentielle de la fantasy que se sont confrontés avec talent les auteurs de cette anthologie. Tour à tour effrayantes, épiques ou pleines d’humour, les nouvelles qui la composent forment le plus beau des hommages à son éternelle majesté.

    Note 3.0

    Et le lendemain, jour après jour, ils remontaient en selle. Ils s’assirent au bord des lacs noirs et chauds où nagent d’étranges formes. Ils fatiguèrent leurs yeux, des heures durant, à discerner des monstres dans les profondeurs troubles. Ils s’enfoncèrent dans les montagnes et les déserts, dans des pays inconnus de tous, dans des légendes inouïes qui toutes murmuraient le dragon. Ils avaient appris cent mots pour le nommer : pourquoi ne se révélait-il pas enfin à eux ? « Parce que son temps est passé » disaient les anciens. « Parce que les hommes l’ont trahi » lâchaient les prêtres. « Parce que vous n’avez pas d’yeux pour le voir » osaient les conteurs ambulants. C’était comme si le monde qu’habitaient les hommes s’était peu à peu vidé de sa substance divine. Car oui, sans doute, des êtres nimbés d’une aura mystérieuse, ils en eussent jadis trouvé au cœur de chaque bosquet, au détour de chaque chemin. (P. Guillaut, Quelques bêtes de feu et d’effroi)

  • L’île au trésor

    L'île au trésor

    Titre : L’île au trésor
    Auteur : Pierre Pelot
    Éditeur : Calmann-Lévy / Hélios (Les Moutons Électriques)
    Date de publication : 2008 / 2015

    Synopsis : Le réchauffement climatique a fait son œuvre en ce XXIe siècle. Le niveau des océans a grimpé, modifiant le tracé des côtes et la géographie interne des continents. Tout au long de ces rivages redessinés, au cœur d’États dévastés et fragilisés, de nouveaux Frères de la Côte sont apparus. Pirates d’une ère nouvelle, pilleurs, mercenaires en tous genres. Flint était l’un d’eux. Un des plus grands, des plus sauvages. Un des plus malins aussi. Tous ses butins, il les a convertis en lingots d’or – seule valeur restée sûre dans ce monde à la dérive – dont il a caché la plus grande partie sur une île connue de lui seul et de ses proches complices. Quelques années plus tard, sur une île des Caraïbes en partie épargnée par la montée des océans, un certain capitaine Bill échoue dans une taverne tenue par Sally-Sea et son compagnon Trelawey. Traqué par une bande de malfrats qui en veulent manifestement à sa peau, Bill va laisser à Jim, le neveu de Sally-Sea qu’elle a recueilli lorsque sa mère a mystérieusement disparu, ce qui ressemble fort à une carte au trésor…

    Note 3.5

    C’est assez dingue, quand on y réfléchit, cette façon étonnante qu’on a de percevoir le déroulement des événements. Sauf que, précisément, je crois que quand ils se produisent on n’y réfléchit pas, on a bien autre chose à faire et on se contente de tremper dedans, on ne songe même pas à espérer qu’ils se terminent vite quand ont sont durs à suivre, non , même pas. On est bien loin de ces préoccupations là quand on est embarqué. Parce qu’on est embarqué, voilà.

  • Mort à La Fenice

    Mort à La Fenice

    Titre : Mort à la Fenice (Death at The Fenice)
    Cycle : Les aventures du commissaire Brunetti, tome 1
    Auteur : Donna Leon
    Éditeur : Points (Policier) [auparavant chez Calmann-Lévy]
    Date de publication : 1992 en VO chez Chapmans Publishers (RU) et HarperCollins (EU), à partir de 1997 en France

    Synopsis : Les amateurs d’opéra sont réunis à la Fenice de Venise où ce soir-là, Wellauer, le célébrissime chef d’orchestre allemand, dirige La Traviata. La sonnerie annonçant la fin de l’entracte retentit, les spectateurs regagnent leur place, les musiciens s’installent, les brouhahas cessent, tout le monde attend le retour du maestro. Les minutes passent, le silence devient pesant, Wellauer n’est toujours pas là… il gît dans sa loge, mort. Le commissaire Guido Brunetti, aussitôt dépêché sur les lieux, conclut rapidement à un empoisonnement au cyanure. Le très respecté musicien avait-il des ennemis ? Dans les coulisses de l’opéra, Guido Brunetti découvre l’envers du décor.

    Note 3.5

    – On dirait que vous cherchez à l’excuser, observa la vice-questeur. Est-elle jolie ? »
    Brunetti comprit que Patta devait avoir compris la différence d’âge qui existait entre Wellauer et sa veuve.
    « Oui, à condition d’aimer les grandes blondes.
    – Vous ne les aimez pas ?
    – Ma femme ne m’y autorise pas, monsieur. »

    Pour découvrir Donna Leon et les aventures du commissaire Brunetti, autant débuter par la toute première enquête publiée en 1992, Mort à La Fenice !