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Walking Dead, tome 18 : Lucille…
Titre : Lucille…
Série : Walking Dead, tome 18
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 4 septembre 2013 (avril 2013 en VO chez Image Comics)Synopsis : La mort de (SPOILER !!) a été un grand traumatisme pour tous. À sa suite, Rick, qui n’est plus le chef de la communauté, semble accepter sa soumission à Negan, un choix également assumé par Michonne. Rick ne bronche pas quand le tueur revient l’humilier une nouvelle fois. Mais qu’en est-il de Carl ? Celui-ci a échappé à la surveillance de son père, et se trouve caché sous un matelas, armé d’un fusil…
Les règles nous gardent en vie. […] On survit, on apporte la sécurité aux autres. On ramène la civilisation en ce bas monde. On est les Sauveurs.
Walking Dead honore son rendez-vous de la rentrée avec ce dix-huitième tome, ténébreusement titré « Lucille… ».
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L’oeil du léopard
Titre : L’oeil du léopard
Auteur : Henning Mankell
Éditeur : Le Seuil (Cadre verte)
Date de publication : 2012Synopsis : Se sentant responsable de la mort de la femme qu’il aime, Hans décide de réaliser son rêve : partir à Mutshatsha, en Zambie, sur les traces d’un missionnaire suédois. A la fois fasciné et effrayé par l’Afrique, la misère, la violence et le chaos, Hans accepte d’aider Judith à diriger sa ferme et tente d’y mettre en oeuvre ses idéaux de justice. Il ne comprend pas encore ce qu’il est venu chercher ici…
Les nouveaux impérialistes sont les marchands d’armes internationaux, ceux qui passent d’une guerre à une autre en proposant leur artillerie. La colonisation des peuples pauvres est aujourd’hui plus que jamais d’actualité.
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Women in chains
Titre : Women in chains
Auteur : Thomas Day
Nouvelles : La ville féminicide ; Eros-center ; Tu ne laisseras point vivre ; Nous sommes les violeurs ; Poings de suture
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2012Synopsis : Mexique : Juárez. La ville monstre dévore ses femmes. Leurs souffrances et leur sang nourrissent des cauchemars si anciens que la mémoire des hommes les a oblitérés. Allemagne : Un eros-center. Cinq étages sans ascenseur, plaisir hâté pour luxure tarifée. La romance qui naîtrait dans ces murs ne pourrait que se poursuivre dans la folie et la violence. Groenland : L’hiver est le dernier refuge de Cassandra. La désolation glacée pour couver l’oubli. L’oubli de soi et du pouvoir de trop en voir. Afghanistan : Mercenaires et touristes. En mission, mystiques, égarés. Nous sommes les violeurs. Nous sommes les libérateurs. France : Les poings qui vengent, les pistons qui rendent les coups. Tous les coups silencieux de la lâcheté des hommes. La revanche extraordinaire sur la violence ordinaire.Une petite pentalogie des violences faites aux femmes
Les visages des disparues de Ciudad Juarez, « les mortes de Juarez » comme on les surnomme, sont imprimés sur des tracs, des affichettes, dans les journaux, les petites annonces… De nombreux corps, un sur dix environ, ne sont jamais retrouvés. Tu sais pourquoi… Tu entends ce bruit? Il est insupportable non? En robes blanches, écharpes roses au cou, les mères crient : « NI UNA MAS! » et dès le lendemain je leur réponds : « UNA MAS! » (La ville féminicide)
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Gueule de Truie
Titre : Gueule de truie
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Critic
Date de publication : 2013Synopsis : Gueule de Truie est un inquisiteur, envoyé en mission par les Pères de l’Église après l’apocalypse. Ces gens sont persuadés que la fin des temps a été envoyée par Dieu lui-même, et que la Terre est morte. Leur but? Détruire le peu qui reste afin de, une bonne fois pour toutes, tourner la page de l’humanité. A leur service, Gueule de Truie, caché derrière le masque qui lui donne son nom, trouve les poches de résistance et les détruit les unes après les autres. Un jour, pourtant, il croise la route d’une fille qui porte une boîte étrange, pleine de… pleine de quoi, d’abord? Et pourquoi parle-t-elle si peu? Où va-t-elle, et pourquoi prend-elle le risque de parcourir ce monde mort?
La fille est assise par terre, les deux mains au sol, le bas du visage brouillé de sang. Gueule de Truie lui tend la main et comprend, et ce qu’il cherchait lui, et ce que doit entendre la fille.
-Je ne voulais pas être le seul à avoir mal.
La fille lève les yeux sur lui. Elle le regarde d’en dessous, entre ses cheveux. Il lui tend toujours la main. Un peu de sang coule encore de son nez à elle, qui tombe sur son menton. La fille bouge les lèvres, les ouvre. Les referme. Elle semble hésiter.
-Je ne voulais pas être seul, fait encore Gueule de Truie.
Elle secoue la tête. Plus pour reprendre ses esprits que pour dire non, il le sent. Il se force à ne rien ressentir quand la paume de la fille se pose dans la sienne. Il se force et n’y parvient pas.