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Mordre le bouclier
Titre : Mordre le bouclier
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : juin 2011
Récompenses : Prix Utopiales européen 2012 ; Prix Elbakin 2012 du meilleur roman de fantasySynopsis : Castel de Broe, six mois ont passé depuis la mort de Noalle et Chien du heaume, anéantie par la perte de ses doigts, s’abîme dans la contemplation de sa griffe de fer, cadeau de Regehir le forgeron. Bréhyr entend lui redonner vie et l’entraîne sur les routes à la recherche du dernier homme qu’elle doit tuer : Herôon. Parti en Terre sainte, celui-ci reviendra par le Tor, une tour mythique où le monde des vivants s’ouvre à celui des morts.
Les deux guerrières remontent alors le sillage de sang, de larmes et de pourriture des croisades, arpentant côte à côte la voie de la folie et de la vengeance. Dans ce calvaire, Chien rencontrera Saint Roses, chevalier à la beauté d’icône, au savoir de maestre et dont la foi s’est érodée au pied des hautes murailles de Jérusalem. Une faible lueur qui annonce peut-être un espoir de rédemption.Je ne te souhaite pas la bonne chance, les gens comme nous n’en ont pas besoin ; ils ont leurs mains pour agir et leur volonté pour plier le monde.
Je poursuis joyeusement la bibliographie de Justine Niogret et j’attaque son deuxième roman au titre peu commun : Mordre le bouclier. Difficile de critiquer comme il convient un tel ouvrage quand on vient de terminer sa lecture en découvrant l’avis du cador qu’est Jean-Philippe Jaworski en postface (auteur qu’il me tarde de lire prochainement). Celui-ci a tout parfaitement résumé, mais malgré tout, tentons de cerner quelques grandes lignes de Mordre le bouclier.
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Chien du Heaume
Titre : Chien du Heaume
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : novembre 2009
Récompenses : Prix Imaginales 2010 du roman francophone ; Grand Prix de l’Imaginaire – Étonnants Voyageurs 2010 du roman francophone ; Prix Oriande 2010 du roman de féérieSynopsis : On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.
Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.Il y a beau temps que je ne pense plus. Depuis des années, j’ai compris que la chose était trop compliquée et douloureuse pour avoir encore envie de m’y frotter. J’ai la chance d’avoir des convoitises de loup et des appétits de sang ; si la faim me serre, je mange ; si je veux tuer, je le fais. Je ne vois guère plus loin. Pas de questionnements là-dedans ; aucun. Pas plus que pour un animal.
Ma petite fan de fantasy préférée a encore frappé ! Et me voilà lancé à l’assaut de la courte, mais intense, bibliographie de Justine Niogret, une des nouvelles têtes de la fantasy française.
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Stairways to hell
Titre : Stairways to hell
Auteur : Thomas Day
Nouvelles : Extermination Highway ; Dirty Boulevard (ou la transgression selon Maleki Neko) ; Punishment Park
Éditeur : Le Bélial
Date de publication : 2002Synopsis : Ils sont trois, ils se prénomment Thomas. Déchus du Royaume, ils recherchent l’Amour. Le premier est en prison pour un crime raciste qu’il a bel et bien commis. À sa sortie, il fait la connaissance d’une amérindienne qui va lui montrer sa véritable nature. Car cet homme est aussi un loup, qui déambule dans les carcasses automobiles d’Extermination Highway. Le deuxième est médecin urgentiste à Paris. Alors que la crise conjugale guette, il découvre le petit monde interlope des catacombes et de des carrières. Là, il rencontre Maneki Neko, actrice porno et sorcière, grande spécialiste de la transgression. Le dernier est écrivain, du moins c’est ce que croit son entourage. En réalité, il s’agit d’un imposteur hanté par le fantôme de celle à qui il a tout volé, une certaine Eddie qui s’apprête à le guider jusqu’aux escaliers qui descendent vers l’enfer.
Quelles que soient les ruelles que nous arpentons ; les boyaux dans lesquels nous rampons ; les voies ferrées, de fer et de rouille, que nous longeons ; les filles, bandantes ou moches, que nous baisons ; les toits souillés sur lesquels nous aimons déambuler ; notre ennemi reste le même, pour toujours et à jamais. Nous n’avons qu’un ennemi : la réalité. Une ennemie, car s’il est un principe féminin, c’est bien celui-là. Au final – au moment où le livre des révélations s’ouvre à la bonne page – la condition humaine s’avère d’une étonnante simplicité, plus simple qu’un point, un cercle ou une ligne : nous n’avons qu’une ennemie et c’est la réalité.
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Sin City, tome 2 : J’ai tué pour Elle
Titre : J’ai tué pour Elle (A Dame to Kill for)
Série : Sin City, tome 2
Auteur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 23 septembre 2013
(2e édition VF, et 1994 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Une femme, forcément fatale, rôde dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle. Avec « J’ai Tué pour Elle », second volet du cycle de Sin City, Miller poursuit l’exploration de sa ville en noir et blanc : le noir de la mort et le blanc du dernier instant.
Encore une de ces nuits brûlantes et sèches. Une nuit sans vent. Une de ces nuits qui fait faire aux gens des trucs secrets et bien moites.
Et voici J’ai tué pour elle, deuxième tome de la série à succès d’un Frank Miller sombre à souhait qui poursuit son exploration dantesque de l’univers terriblement glauque de Sin City.
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Sin City, tome 1 : The Hard Goodbye
Titre : The Hard Goodbye / Sin City
Série : Sin City, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 23 septembre 2013
(2e édition VF, et 1991-1994 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Basin City est une grande ville crade et perdue dans la campagne américaine. Elle est surnommé « Sin City », la ville du péché. Les hommes politiques y sont des truands, les flics sont corrompus, et les pires crapules déambulent dans les rues. Dans les bas-fonds de Sin City, Marv, un colosse alcoolique sur les bords. Trop brutal, trop timide, trop laid de par son visage ravagé, il n’a jamais eu de femme dans sa vie. Il ne peut même pas se payer les services d’une prostituée. Cependant, un soir, la sublime Goldie l’aborde et lui propose d’aller chez lui… Trop saoul et trop excité, Marv ne se demande même ce qui peut bien pousser cette beauté fatale à désirer une brute comme lui. Marv fait l’amour avec Goldie sans se poser de questions.
Le lendemain matin, Marv se réveille à côté du cadavre de Goldie. Il n’a pas le temps de réfléchir que les flics sont déjà en route pour venir le coffrer. Totalement perdu, Marv n’a cependant plus qu’un seul objectif : retrouver le meurtrier de Goldie et la venger, coûte que coûte…L’enfer, ma beauté, c’est de se lever tous les matins et de pas savoir pourquoi t’es là.
J’ai jamais été très à l’aise avec les gens alors imaginez, rassurer une jeune fille de 19 ans en état de choc. Je suis comme un paralytique qui opère une tumeur au cerveau avec une clé de 12.
Nouvelle édition, nouvelle acquisition pour ce premier tome de Sin City, la série de comics culte signée Frank Miller !
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Punk Rock Jesus
Titre : Punk Rock Jesus
scénariste et Dessinateur : Sean Murphy
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Deluxe)
Date de publication : 20 septembre 2013 (2012 en VO chez DC Comics/Vertigo)Synopsis : Dans notre société de consommation, les chaînes de télévision sont prêtes à tout pour faire de l’audience. Le concept d’une nouvelle émission de télé-réalité consiste à bouleverser l’éthique et la religion et à re-créer un clone de Jésus. Arrivé à l’âge adulte, Chris devient le leader d’un groupe punk.
Bonjour l’Amérique ! La Nation la plus chrétienne du monde ! Celle que Dieu a bénie ! Ici Jésus Christ, qui s’adresse à vous en direct du sud de Manhattan, pour vous dire… Allez tous vous faire foutre ! Jésus vous hait !
Punk Rock Jesus : un comics très punk, très rock et très « Jesus ». Peut-on faire une introduction plus simpliste pour un opus aussi classe ? Sûrement pas, d’autant que si le pitch de départ semble être bateau, le traitement de Sean Murphy est, lui, particulièrement travaillé et approfondi.
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Walking Dead, Saisons 1, 2 et 3
Titre : Walking Dead
Saisons : 1, 2 et 3
Créateur : Robert Kirkman
Acteurs : Andrew Lincoln, SarahWaynes Callies, Jon Bernthal, Chandler Riggs, Norman Reedus
Date de diffusion : 2010, 2011 et 2012Synopsis : Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe d’hommes et de femmes mené par l’officier Rick Grimes tente de survivre…
Fight the dead. Fear the living.
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Walking Dead, tome 18 : Lucille…
Titre : Lucille…
Série : Walking Dead, tome 18
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 4 septembre 2013 (avril 2013 en VO chez Image Comics)Synopsis : La mort de (SPOILER !!) a été un grand traumatisme pour tous. À sa suite, Rick, qui n’est plus le chef de la communauté, semble accepter sa soumission à Negan, un choix également assumé par Michonne. Rick ne bronche pas quand le tueur revient l’humilier une nouvelle fois. Mais qu’en est-il de Carl ? Celui-ci a échappé à la surveillance de son père, et se trouve caché sous un matelas, armé d’un fusil…
Les règles nous gardent en vie. […] On survit, on apporte la sécurité aux autres. On ramène la civilisation en ce bas monde. On est les Sauveurs.
Walking Dead honore son rendez-vous de la rentrée avec ce dix-huitième tome, ténébreusement titré « Lucille… ».
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L’oeil du léopard
Titre : L’oeil du léopard
Auteur : Henning Mankell
Éditeur : Le Seuil (Cadre verte)
Date de publication : 2012Synopsis : Se sentant responsable de la mort de la femme qu’il aime, Hans décide de réaliser son rêve : partir à Mutshatsha, en Zambie, sur les traces d’un missionnaire suédois. A la fois fasciné et effrayé par l’Afrique, la misère, la violence et le chaos, Hans accepte d’aider Judith à diriger sa ferme et tente d’y mettre en oeuvre ses idéaux de justice. Il ne comprend pas encore ce qu’il est venu chercher ici…
Les nouveaux impérialistes sont les marchands d’armes internationaux, ceux qui passent d’une guerre à une autre en proposant leur artillerie. La colonisation des peuples pauvres est aujourd’hui plus que jamais d’actualité.
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Women in chains
Titre : Women in chains
Auteur : Thomas Day
Nouvelles : La ville féminicide ; Eros-center ; Tu ne laisseras point vivre ; Nous sommes les violeurs ; Poings de suture
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2012Synopsis : Mexique : Juárez. La ville monstre dévore ses femmes. Leurs souffrances et leur sang nourrissent des cauchemars si anciens que la mémoire des hommes les a oblitérés. Allemagne : Un eros-center. Cinq étages sans ascenseur, plaisir hâté pour luxure tarifée. La romance qui naîtrait dans ces murs ne pourrait que se poursuivre dans la folie et la violence. Groenland : L’hiver est le dernier refuge de Cassandra. La désolation glacée pour couver l’oubli. L’oubli de soi et du pouvoir de trop en voir. Afghanistan : Mercenaires et touristes. En mission, mystiques, égarés. Nous sommes les violeurs. Nous sommes les libérateurs. France : Les poings qui vengent, les pistons qui rendent les coups. Tous les coups silencieux de la lâcheté des hommes. La revanche extraordinaire sur la violence ordinaire.Une petite pentalogie des violences faites aux femmes
Les visages des disparues de Ciudad Juarez, « les mortes de Juarez » comme on les surnomme, sont imprimés sur des tracs, des affichettes, dans les journaux, les petites annonces… De nombreux corps, un sur dix environ, ne sont jamais retrouvés. Tu sais pourquoi… Tu entends ce bruit? Il est insupportable non? En robes blanches, écharpes roses au cou, les mères crient : « NI UNA MAS! » et dès le lendemain je leur réponds : « UNA MAS! » (La ville féminicide)