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Le Soleil des Scorta
Titre : Le Soleil des Scorta
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Babel)
Date de publication : 2004, puis 2006 en poche
Récompenses : Prix Goncourt 2004, Prix Jean-Giono 2004, Prix Eugène-Dabit du roman populiste 2004, Prix du meilleur roman adaptable du Forum international Cinéma & Littérature de Monaco 2005Synopsis : L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. À Montepuccio, leur village d’Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riche. Mais ils ont fait vœu de se transmettre de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent « l’argent de New York », leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confit au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation d’un bonheur.Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elles sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n’a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et on le même goût. Alors oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession infinie de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. Ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s’achève. Mais tout continue pour d’autres que nous.
Nous voici dans les pas de Laurent Gaudé, sur la piste pesante du Soleil des Scorta.
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Casanova – Au service de l’E.M.P.I.R.E., tome 1 : Luxuria
Titre : Luxuria
Série : Casanova – Au service de l’E.M.P.I.R.E., tome 1
Scénariste : Matt Fraction
Dessinateurs : Fàbio Moon et Gabriel Bà
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 25 janvier 2013 (2007 en VO chez Image Comics)Synopsis : Son père, Cornélius, est le Directeur Suprême d’E.M.P.I.R.E., agence internationale chargée de préserver notre chère Terre de toute menace, et ce, de préférence, par les moyens les plus répressifs qui soient. Sa soeur jumelle, Zephyr, incarne l’élite des agents d’E.M.P.I.R.E., et enquête actuellement sur une anomalie dans le continuum espace-temps. La planète entière est sous la juridiction de la famille Quinn, nos vies leur appartiennent, chacune des lois qui régit notre quotidien émane de leur seule autorité. Et Casanova Quinn entend bien les briser, toutes, une à une…
Coucher avec un robot. L’infecter avec un virus. Ok
Voler un autre robot. Ne pas coucher avec. Ok
Récupérer un agent de l’E.M.P.I.R.E. parti en brioche dans un baisodrome turbo-chelou. OkUn nom de lover pour un comics complètement barré : vous êtes bien accroché ? car ce voyage entre univers parallèles et complots familiaux n’est pas de tout repos !
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Qui a peur de la mort ?
Titre : Qui a peur de la mort ?
Auteur : Nnedi Okorafor
Éditeur : Panini (Éclipse)
Date de publication : 2013 (novembre)
Récompenses : World Fantasy Award 2011. Prix Imaginales 2014.Synopsis : Afrique, après l’apocalypse. Le monde a changé de bien des façons, mais la guerre continue d’ensanglanter la terre. Une femme survit à l’anéantissement de son village et au viol commis par un général ennemi avant de partir errer dans le désert dans l’espoir d’y mourir. Mais au lieu de cela, elle donne naissance à une petite fille dont la peau et les cheveux ont la couleur du sable. Persuadée que son enfant est différente, elle la nomme Onyesonwu, ce qui signifie, dans une langue ancienne : « Qui a peur de la mort ? » À mesure qu’elle grandit, Onyesonwu comprend qu’elle porte les stigmates de sa brutale conception. Elle est « ewu » : une enfant du viol que la société considère comme un être qui deviendra violent à son tour, une bâtarde rejetée par les deux peuples. Mais sa destinée mystique et sa nature rebelle la poussent à se lancer dans un voyage qui la forcera à affronter sa nature, la tradition, les mystères spirituels de sa culture, et à apprendre enfin pourquoi elle a reçu le nom qu’elle porte.
Il y a des milliers d’années, lorsque le pays n’était encore que sable et arbres morts, Ani posa les yeux sur son domaine. Puis elle créa les Sept Rivières et les fit se rejoindre pour former un lac profond. « Un jour, dit-elle, je créerai de la lumière. Pour l’instant je ne suis pas d’humeur. » Elle se retourna et s’endormit. Dans son dos, les Okekes sortirent de ces douces rivières. Ils étaient tous aussi agressifs que ces rivières bouillonnantes. Au fil des siècles, ils se répandirent sur les terres d’Ani et créèrent et utilisèrent et changèrent et altérèrent et répandirent et consommèrent et se multiplièrent. Ils bâtirent des tours, construisirent des machines, se battirent entre eux, inventèrent. Il plièrent et déformèrent le sable d’Ani, son eau, son ciel, son air, prirent ses créatures et les transformèrent. Lorsqu’Ani se fut assez reposée, elle se retourna. Et ce qu’elle vit l’horrifia. Alors elle tendit la main parmi les étoiles et tira le soleil vers ses terres. Du soleil, Ani arracha les Nurus et maudit les Okeke.
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Sin City, tome 2 : J’ai tué pour Elle
Titre : J’ai tué pour Elle (A Dame to Kill for)
Série : Sin City, tome 2
Auteur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 23 septembre 2013
(2e édition VF, et 1994 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Une femme, forcément fatale, rôde dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle. Avec « J’ai Tué pour Elle », second volet du cycle de Sin City, Miller poursuit l’exploration de sa ville en noir et blanc : le noir de la mort et le blanc du dernier instant.
Encore une de ces nuits brûlantes et sèches. Une nuit sans vent. Une de ces nuits qui fait faire aux gens des trucs secrets et bien moites.
Et voici J’ai tué pour elle, deuxième tome de la série à succès d’un Frank Miller sombre à souhait qui poursuit son exploration dantesque de l’univers terriblement glauque de Sin City.
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Le Prestige
Titre : Le Prestige (The Prestige)
Auteur : Christopher Priest
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2006 (déjà en 2001 chez Lunes d’Encre et en 1995 en VO)
Récompenses : Prix World Fantasy du meilleur roman 1996Synopsis : Alfred Borden et Rupert Angier, deux prestidigitateurs hors du commun, s’affrontent dans un duel sans merci. Trois générations plus tard, au cours d’une enquête sur une secte, le journaliste Andrew Wesley fait la connaissance de Kate Angier. Elle lui révèle qu’il s’appelle en fait Andrew Borden et qu’une guerre oppose leurs deux familles depuis la fin du XXe siècle. Quand Andrew découvre le rôle exact joué par le scientifique Tesla dans toute cette affaire, sa vie en est bouleversée à jamais…
Une illusion se divise en trois étapes.
Tout d’abord, les préparatifs, qui permettent d’esquisser, de laisser deviner ou d’expliquer la nature de la tentative à venir. Les accessoires sont visibles. Des volontaires appartenant au public participent parfois à ce prélude, au cours duquel le magicien dispense autant de renseignements trompeurs qu’il lui est possible.
L’exécution qui, pour susciter le spectacle de la magie, associe une vie passée à s’entraîner au don inné de comédien du prestidigitateur.
Enfin, la dernière étape, aussi appelée effet ou prestige, qui est le produit de la magie. Si l’illusionniste tire un lapin de son chapeau, l’animal, apparemment dépourvu de toute existence avant l’exécution du tour, peut être qualifié de prestige de ce tour.Le Prestige ! Clou du spectacle d’un bon illusionniste, creuset de la gloire et de la reconnaissance, tout bon prestige se doit d’être non seulement spectaculaire, mais surtout inattendu. Avec ce roman de Christopher Priest, nous sommes servis.
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Assassin’s Creed : Brotherhood
Titre : Brotherhood
Cycle : Assassin’s Creed
Auteur : Oliver Bowden (Anton Gill)
Éditeur : Milady
Date de publication : 21 janvier 2011 (25 nov. 2010 pour la VO chez Penguin)Synopsis : « Je vais me rendre au coeur d’un empire corrompu pour anéantir mes ennemis. Rome n’a pas été construite en un jour et ne sera pas conquise par un seul assassin. Je suis Ezio Auditore et voici ma confrérie. » Rome, autrefois glorieuse, est désormais en ruine. La cité n’est plus que souffrance et décadence. Les citoyens vivent dans l’ombre de l’impitoyable famille Borgia. Un seul homme peut libérer le peuple de cette tyrannie : Ezio Auditore, le Maître Assassin. Mais Ezio va transcender ses limites dans une telle quête. Car Cesare Borgia, un homme aussi dangereux et malfaisant que son père, le pape, n’aura de répit que lorsqu’il aura conquis l’Italie. Et en ces temps troublés, la conspiration et la traîtrise sont partout… y compris au sein des rangs de la Confrérie.
Peut-être aurait-il l’occasion de revenir chez lui, à Florence, de retrouver ses livres, de trinquer avec ses amis en hiver, de chasser avec eux en automne, de courir après les filles au printemps et de superviser les récoltes sur ses terres en été.
Mais pas pour le moment.Assassin’s Creed : Brotherhood est la suite immédiate de Assassin’s Creed : Renaissance et reprend l’intrigue là où on l’avait quitté, à Rome. Comme dans le jeu vidéo éponyme, c’est bien dans la Ville éternelle que se déroule la majeure partie de ce roman toujours centré sur le personnage d’Ezio Auditore da Firenze, Maître Assassin qui lutte contre la tyrannie des Borgia et des Templiers en Italie.