• Dark Eden

    Dark Eden

    Titre : Dark Eden
    Auteur : Chris Beckett
    Éditeur : Presses de la Cité
    Date de publication : 2015 (2012 en VO chez Corvus)

    Synopsis : Au cours d’une expédition, des astronautes s’échouent sur une planète, qui ne doit sa chaleur et sa lumière qu’à la bioluminescence de sa flore et à son activité géothermique. Malgré les avaries subies par leur navire spatial, ils décident de tenter de retourner sur Terre ; deux d’entre eux, Tommy et Angela, préfèrent cependant rester plutôt que de courir le risque d’un nouveau voyagemon. Cent soixante-trois ans plus tard, leurs descendants espèrent toujours une expédition de sauvetage de la part des Terriens. Au sein de cette société stagnante et dégénérescente, appelée La Famille, l’adolescent John Redlantern fait tout pour rompre le statu quo. Il ne supporte plus de voir son peuple se cantonner dans la vallée étroite où l’homme a initialement posé le pied et souhaite explorer le reste de ce monde, quitte à se faire des ennemis…

    Note 3.5

    Une chose n’est jamais aussi belle que quand elle va se terminer, et ça reste vrai même quand on est soi-même la cause de sa fin.

    C’est via une nouvelle Masse Critique Babelio (merci à eux et aux éditions des Presses de la Cité) que j’ai pu recevoir ce Dark Eden, de Chris Beckett. Annoncé comme lauréat du prix Arthur C. Clarke, ce roman de science-fiction avait le mérite de planter dès son quatrième de couverture une situation étrange qui attirait une certaine attention.

  • V pour Vendetta [comics]

    V pour Vendetta comics

    Titre : V pour Vendetta (V for Vendetta)
    Scénariste : Alan Moore
    Dessinateur : David Lloyd
    Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels) (fiche officielle)
    Date de publication : 18 mai 2012 (1882-1990 en VO chez DC Comics-Vertigo)

    Synopsis : 1997, une Angleterre qui aurait pu exister… Dirigée par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur et l’apathie règnent en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l’oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs… V pour Vendetta !

    Note 4.5
     
    Coup de coeur

    – C’est ça, le pays de Fais-ce-qu’il-te-plaît ?
    – Non. Tout cela n’est que le pays de Prends-ce-que-tu-veux. Anarchie veut dire « sans maître », pas « sans ordre ». Avec l’anarchie vient une ère d’ « ordung », d’ordre vrai, qui ne peut être que volontaire. Cette ère d’ « ordung » commencera lorsque le cycle de « verwirrung » que révèle l’écoute de ces bulletins aura atteint son terme.

    La lourde intégrale de V pour Vendetta me fut offerte avec la mention, tirée d’une pensée d’Oscar Wilde, « J’ai les goûts les plus simples du monde, je me contente du meilleur. » Cela est également valable pour cette lecture, car ce comics d’Alan Moore et de David Lloyd vaut tous les superlatifs du monde.

  • Poupée aux yeux morts

    Poupée aux yeux morts

    Titre : Poupée aux yeux morts
    Auteur : Roland C. Wagner
    Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle)
    Date de publication : 4 novembre 2013 (intégrale de la trilogie originale)

    Synopsis : Le temps est censé passer moins vite à bord des nefs voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Pourtant, Kerl n’est plus qu’un vieillard à son retour de la planète Dzêta Bootis, tandis que Sue, demeurée sur Terre, n’a pas pris une ride en cinquante ans.
    Ce paradoxe n’est que le premier d’une longue série d’événements en contradiction avec la théorie de la Rationalité. Qui est le fouinain, cet oracle extraterrestre improbable que l’on dirait tout droit sorti d’un dessin animé ? Pourquoi l’austère Merteuil Filvini poursuit Kerl de son impitoyable vindicte ? Que sont devenus les Programmeurs sauvages qui écumaient les supérettes durant la cruelle Ère néopure ?
    À l’occasion du dixième anniversaire des Moutons électriques, un écrin de choix pour cette trilogie indisponible depuis trop longtemps en librairie, l’un des chef-d’œuvre du regretté Roland C. Wagner — un des auteurs les plus doués de sa génération.
    Préface de Michel Pagel. Postface de l’auteur. Texte révisé par l’auteur (en 2008), édition définitive.

    Note 4.0

    Que restera-t-il de l’époque actuelle dans cinquante lustres, sinon une image déformée par l’alliance de l’oubli et de la nostalgie ?

    Honnêtement, je n’étais pas prêt. Pas prêt à la complexité qu’offrent l’écriture et l’imaginaire de Roland C. Wagner. Pas prêt non plus à subir une telle loufoquerie sérieuse et maîtrisée. Pas prêt, enfin, à suivre les pérégrinations d’un vieillard à la recherche d’un amour de jeunesse dans un monde qui part totalement en vrille.