• Maps to the Stars

    283431_jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

    Titre : Maps to the Stars
    Scénario : Bruce Wagner
    Réalisateur : David Cronenberg
    Acteurs principaux : Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, Evan Bird, John Cusack, Sarah Gadon, Carrie Fisher, Niamh Wilson, Amanda Brugel
    Date de sortie française : 21 mai 2014
    Récompenses : Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2014 pour Julianne Moore

    Synopsis : A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
    La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
    Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

    Note 1.0
     

    Alors que visiblement la presse semble favorable au film de Cronenberg, et bien pour moi c’est une grosse déception. Hollywood nous est présenté comme un immense asile psychiatrique, ce qui est peut-être vrai. Mais ou est passé le David Cronenberg de « La mouche » ou de « The end of violence » ?

  • Sur la plage de Chesil

    Sur la plage de Chesil

    Titre : Sur la plage de Chesil (On Chesil Beach)
    Auteur : Ian McEwan
    Éditeur : Gallimard
    Date de publication : 2008 (2007 en VO chez Jonathan Cape)

    Synopsis : «Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible…» Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l’Angleterre d’avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu. Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l’alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l’ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d’une vie.

    Note 3.0

    C’était encore l’époque où le fait d’être jeune représentait un handicap social, une preuve d’insignifiance, une maladie vaguement honteuse dont le mariage était le premier remède.

    C’est Sur la plage de Chesil que se déroule le drame. Un couple, deux jeunes gens encore vierges, replis d’appréhension et de préjugés. Ian McEwan ne choisit pas ses situations au hasard.

  • La chambre bleue

    170326_jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

    Titre : La chambre bleue
    Roman original: « Les amants frénétiques » de Georges Simenon
    Réalisateur : Mathieu Amalric
    Acteurs principaux : Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau, Laurent Poitrenaux
    Date de sortie française : 16 mai 2014
    Récompenses : Sélectionné à Cannes dans la catégorie « Un certain regard »

    Synopsis : Dis- moi Julien, si je devenais libre, tu te rendrais libre aussi ? Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour. Du moins l’homme semble le croire. Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots. « La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. » Que s’est-il passé, de quel crime est-il accusé ?…

    Note 3.0

    Un couple vient de faire l’amour, deux corps qui ne font qu’un et pourtant l’heure est de rentrer chacun chez soi, retrouver les trompés. Faire comme si de rien n’était. Amalric ne triche pas, d’entrée l’on sait que ces deux là, sont du mauvais côté. Il filme les corps, les sexes avec une certaine complaisance m’a-t-il semblé. Puis, on retrouve l’homme les mains entravées qui subit les questions des gendarmes, puis du juge. Adultère, meurtre, enquête, interrogatoire, flashbacks, procès. Le tout en un heure quinze.

    Le nouveau film d’Amalric ne risque pas de réconcilier ses fans et ses détracteurs. Il est en effet extrêmement stylisé (trop ?), il se veut déroutant dans sa construction, les informations nous arrivant par bribes, et pourtant semble au final assez classique. Sa mise en scène se veut froide, clinique, pas la moindre empathie pour ses personnages, c’est peut-être là que le bât blesse. Tout semble jouer sur le même ton monocorde. Au spectateur de se débrouiller, d’y croire ou non. Son film ne m’a pas sur le coup emballé plus que ça. Pourtant, il distille petit à petit son venin, son trouble. Julien Gahyde encaisse les questions, une forme de lassitude, de fatalisme semble le frapper. Et semer encore plus le trouble chez le spectateur. Coupable ou innocent, manipulateur ou victime muette ? Toutes ces questions restent en suspens et donne au film toute sa saveur. Amalric joue parfaitement sur cette complexité, Léa Drucker et Laurent Poitrenaux (le juge) sont parfaits. Seule Stéphanie Cléau, co-scénariste également, m’a semblé un peu en deçà.

    Simenon ne renierait certainement pas l’adaptation de son roman. A voir

  • Kushiel, tome 3 : L’Avatar

    Kushiel tome 3

    Titre : L’Avatar
    Cycle : Kushiel, tome 3
    Auteur : Jacqueline Carey
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2009 (2003 pour la version originale)

    Synopsis : La marque de Kushiel fait de Phèdre une élue, et lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Mais dans le danger, elle peut compter sur le moine guerrier Joscelin. Bien que la nature de Phèdre soit une source perpétuelle de tourments pour eux deux, Joscelin lui demeure indéfectiblement fidèle. Jamais il n’a trahi son serment : protéger et servir. Pourtant le destin lui réserve une ultime épreuve. Phèdre n’a jamais oublié Hyacinthe, son ami d’enfance, et elle cherche depuis dix ans la clé qui le libérerait de l’asservissement. Car il a conclu un pacte avec les dieux pour se sacrifier à la place de son amie et sauver sa patrie. Aussi Phèdre saisit-elle la dernière chance de le secourir. Cette quête la conduira au bout du monde, à la merci de seigneurs de guerre déments et cruels, et face à un pouvoir si terrifiant que personne n’ose en prononcer le nom…

    Note 4.5

    Je demeurai sur place, tétanisée par la peur. Avec un juron craché entre ses dents, Joscelin saisit mon poignet dans sa poigne de fer, pour me tirer derrière lui, dans le sillage du prêtre. Tout était sombre à l’intérieur, et mon voile obscurcissait encore ma vision. Je titubai, marchant sur l’ourlet de ma robe, m’efforçant tant bien que mal de suivre les longues foulées de Joscelin, emplie d’une terreur si immense qu’elle m’empêchait presque de respirer.

  • Kushiel, tome 2 : L’Elue

    Kushiel tome 2

    Titre : L’Élue
    Cycle : Kushiel, tome 2
    Auteur : Jacqueline Carey
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2009 (2002 pour la version originale)

    Synopsis : Vendue alors qu’elle n’était qu’une enfant, Phèdre nó Delaunay est devenue la propriété d’un noble qui a su reconnaître la marque rouge ornant son oeil — le signe de Kushiel qui lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Un don unique et cruel faisant d’elle la plus convoitée des courtisanes et une espionne exceptionnelle. Puis, pour sauver sa patrie d’une sombre conspiration, Phèdre dut tout sacrifier, et les poètes chantent aujourd’hui ses exploits. Mais les dieux n’en ont pas fini avec elle. Si le peuple d’Angelin aime sa jeune reine, d’autres ne pensent qu’à lui ravir la couronne. Et les comploteurs qui sont parvenus à échapper à la colère des puissants ont plus que jamais soif de pouvoir et de vengeance.

    Note 4.5

    Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours cette cruauté perverse en nous qui nous pousse à faire du mal à ceux que nous aimons le plus ?

  • Kushiel, tome 1 : La Marque

    Kushiel tome 1

    Titre : La Marque
    Cycle : Kushiel, tome 1
    Auteur : Jacqueline Carey
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2008 (2001 pour la version originale)
    Récompenses : Prix Locus 2002 (catégorie premier roman)

    Synopsis : Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant. Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout… les arts du plaisir. Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes. Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque. Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.

    Note 4.5

    Comme ils sont dans l’erreur ceux qui voient en Elua un dieu bien délicat, fait uniquement pour être adoré par les amants aux yeux tournés vers les étoiles. Mais que les guerriers clament donc leur foi dans des dieux de sang et de tonnerre, l’amour est dur, plus dur que l’acier et trois fois plus cruel. Il est inexorable comme la marée, et la vie et la mort marchent sur ses brisées.

  • Le chien Iodok

    Le chien Iodok

    Titre : Le chien Iodok
    Auteur : Aleksej Meshkov
    Éditeur : L’Arbre vengeur (Selva Selvaggia)
    Date de publication : 16 février 2012

    Synopsis : Sous la fourrure du chien Iodok se cache un homme qui, pour fuir ses congénères, se retrouve au milieu d’eux. Incapable de supporter le troupeau humain, il a choisi de leur échapper en devenant un animal, une bête attentive et patiente qui lèche la main de son nouveau maître, le directeur de la clinique vétérinaire. Iodok parle et s’inquiète : peut-on échapper longtemps aux limiers qui traquent la différence et la déviance au nom du Zoo, cette organisation totalitaire qui contrôle tout ?
    Hommage à cette littérature qu’engendrèrent les pires dictatures, fable philosophique qui interroge l’animalité de l’homme, Le chien Iodok est d’abord un roman étrange qui parvient à conjuguer comique et cruauté pour raconter les errements d’un monde dévoyé. Dérangeant, excessif et complexe, Le chien Iodok est surtout un livre mordant, d’une race exceptionnelle.

    Note 3.0

    La plupart du temps, je préfère tuer le mâle et épargner la femelle. Je suis cruel, je le sais, mais j’aime les entendre gémir quand j’étouffe leur compagnon. Je perçois leur angoisse, au moment où le mâle se laisse aller à la mort.
    Le sang des écureuils a un goût de cèdre, un parfum de résine de pin, une odeur de feuilles et de vent. C’est agréable de les tuer et c’est par pur divertissement que je le fais. En tout cas pas par faim.

    Il était où le gentil ti Iodok ? Il était où, heiiiin, le Iodok ? Et où il est le pépère au ouah ouah ? Gotainer sort de mon corps et de ce roman légèrement science-fictionesque !

  • Les garçons et Guillaume, à table !

    20529833_20131017171932686_jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

    Titre : Les garçons et Guillaume, à table !
    Réalisateur : Guillaume Gallienne
    Acteurs principaux : Guillaume Gallienne, Françoise Fabian, André Marcon, Diane Kruger, Reda Kateb, Nanou Garcia
    Date de sortie française : 20 novembre 2013

    Synopsis : Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : « Les garçons et Guillaume, à table ! » et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : « Je t’embrasse ma chérie » ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.

  • Lennon

    Lennon Foenkinos

    Titre : Lennon
    Auteur : David Foenkinos
    Éditeur : Plon (Miroir)
    Date de publication : 21 octobre 2010

    Synopsis : Après une enfance terrible, une plongée précoce dans l’immense célébrité, sa rencontre décisive avec Yoko Ono, des années d’errance et de drogue, John Lennon a décidé d’interrompre sa carrière en 1975, à l’âge de 35 ans, pour s’occuper de son fils Sean. Pendant cinq années, à New York, il s’est retiré de la vie médiatique et n’a pas sorti d’album. C’est durant cette période qu’il a pris le temps de réfléchir à la folie de son parcours. Jusqu’à ce que le fil de son existence soit brutalement interrompu, le 8 décembre 1980, jour de son assassinat par un déséquilibré.
    Imaginant les confessions du créateur des Beatles et s’emparant d’une période méconnue de sa vie, David Foenkinos dresse un portrait intime et inédit de John Lennon.

    Note 4.0

    J’ai pensé que j’allais devenir un monstre de foire enfermé à jamais dans le costume Beatles. Qui sait ? C’est peut-être ce qui se passera. On se retrouvera là-bas, tous les quatre avec des cheveux blancs. Ou chauves. On sera quatre vieux dans le vent.

    Comme son idole en 1971, David Foenkinos « imagine ». Il imagine un témoignage poignant de John Lennon sous forme de séances chez le psy au cours des cinq années où celui-ci s’est retiré de la vie médiatique et où il n’a produit aucun nouvel album.

  • Le Loup de Wall Street

    Le Loup de Wall Street

    Titre : Le Loup de Wall Street
    Réalisateur : Martin Scorsese
    Acteurs principaux : Leonardo Di Caprio, Jonah Hill, Margot Robbie, Matthew McConaughey, Joanna Lumley, Jean Dujardin
    Date de sortie française : 25 décembre 2013
    Livre original : Le Loup de Wall Street de Jordan Belfort (2005)

    Synopsis : L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…

    Note 5.0
     

    Une plongée effarante dans le milieu de la finance, au pays où tout est possible. Dans cette course frénétique et perpétuelle au Dieu dollar, Jordan Belfort est bien décidé à en devenir l’un des rois. Et très vite, il accède au sommet. Mais chaque médaille a son revers. Accro aux drogues en tous genres, au sexe tarifé ou non, Jordan ne se refuse aucune exubérance avec ces potes. Même franchir la ligne jaune. Ce que n’a pas prévu notre businessman, c’est que le FBI s’intéresse à ses affaires.