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Il était une fois… peut-être pas
Titre : Il était une fois… peut-être pas
Auteur : Akli Tadjer
Éditeur : Jean-Claude Lattès / Pocket
Date de publication : Aout 2008Synopsis : C’est l’histoire d’un amour fusionnel : celui de Mohammed et de sa fille qu’il a élevé seul. Mais lorsque Myriam part à Toulon poursuivre ses études, elle demande à son père de s’occuper de Gaston, le nouvel homme de sa vie. De quoi perturber l’équilibre affectif de cet artificier misanthrope qui pour se consoler de l’ingratitude des vivants, convoque la légende glorieuse de ses ancêtres algériens, formidable mille et une nuits qu’il contait chaque soir à sa fille chérie pour l’endormir, et dont il brûle de lui révéler la fin. Avec ce beau roman, Akli Tadjer nous emmène dans une aventure humaine dense, tendre et surprenante, où les hommes se révèlent meilleurs qu’ils n’y paraissent et où l’étranger n’est pas celui qu’on croit….
Encore un petit mot pour te dire que mon amour pour Gaston et Malik n’a rien à voir avec l’amour que je porte parce que toi, tu es le seul homme de ma vie. Mais ça, tu le sais déjà. Ta fille unique et préférée, Myriam.
Mohamed élève seul sa fille Myriam. Il est un peu grognon depuis qu’elle est partie suivre des études à Toulon. Il l’est toujours lorsqu’elle débarque avec Gaston son petit copain. Au bord de la crise de nerfs quand Myriam lui demande d’héberger le gus et carrément fou de colère quand elle lui annonce qu’elle a rencontré un nouvel homme et qu’elle se convertit à l’Islam.
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Bodybuilder
Titre : Bodybuilder
Scénario : Roschdy Zem et Julie Peyr
Réalisateur : Roschdy Zem
Acteurs principaux : Vincent Rottiers, Yolin François Gauvin, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Roschdy Zem, Dominique Reymond, Caroline Gaume, Adel Benchérif
Date de sortie française : 1er octobre 2014
Synopsis : À Lyon, Antoine, vingt ans, s’est mis à dos une bande de petites frappes à qui il doit de l’argent. Fatigués de ses trafics en tous genres, sa mère et son grand frère décident de l’envoyer à Saint-Etienne chez son père, Vincent, qu’il n’a pas revu depuis plusieurs années. À son arrivée, Antoine découvre que Vincent tient une salle de musculation, qu’il s’est mis au culturisme et qu’il se prépare intensivement pour un concours de bodybuilding. Les retrouvailles entre le père et le fils, que tout oppose, sont difficiles et tendues. Vincent va tout de même accepter qu’Antoine travaille pour lui afin de l’aider à se sortir du pétrin dans lequel il s’est mis. De son côté, Antoine va progressivement apprendre à découvrir et respecter la vie que son père a choisie.
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Du goudron et des plumes
Titre : Du goudron et des plumes
Scénario: Scénario Pascal Rabaté et Antoine Pinson
Réalisateur : Pascal Rabaté
Acteurs principaux : Sami Bouajila, Isabelle Carré, Daniel Prévost, Talina Boyaci, Laura Genovino, Charles Schneider, Zinedine Soualem, David Salles
Date de sortie française : 9 juillet 2014Synopsis : L’été arrive à Montauban, avec les vacances, les barbecues… et le « Triathlon de l’été », compétition populaire télédiffusée. Christian, divorcé et commercial aux petites combines, n’a d’autre joie que sa fille de 12 ans. Par amour pour elle et pour racheter tous ses petits mensonges, il accepte de participer à ce grand rendez vous sportif. Le jour où il rencontre Christine, mère célibataire et enceinte, tout semble concorder pour que Christian prenne un nouveau départ …
Troisième réalisation de Pascal Rabaté et nouveau plaisir assuré. Rabaté aime filmer les gens de petites conditions qui se battent quotidiennement pour rendre la vie plus douce. Le combat de ce père divorcé pour être un homme bien aux yeux de sa fille est juste et touchant. Ce cinéaste venu de la BD filme ses acteurs avec un œil bienveillant. Il serait facile de se moquer de ces gens-là, de leur petite vie, son regard à lui est plein de tendresse et d’humanité. Les personnages de « Du goudron et des plumes » ne dérogent pas à son univers ou l’humour sert de soupape pour faire passer la pilule. Sami Bouajila , Isabelle Carré mais aussi les seconds rôles sont excellents, mention bien sur à Daniel Prévost (héros du premier film de Rabaté), une nouvelle fois impeccable.
Un film attachant sur la France d’en bas et qui mérite qu’on s’y arrête. Histoire de mettre à mal les préjugés.
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Batman & Robin, tome 1 : Tueur né
Titre : Tueur né
Série : Batman & Robin, tome 1
Scénariste : Peter J. Tomasi
Dessinateur : Patrick Gleason
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 11 juillet 2014 (2012 en VO chez Urban Comics)Synopsis : Batman a toujours eu à ses côtés un Robin, mais pour la première fois, Bruce Wayne fait équipe avec la chair de sa chair : le turbulent Damian Wayne. Élevé par la Ligue des Assassins, ce dernier tente tant bien que mal de se montrer digne de son père, mais l’arrivée de Morgan Ducard va l’amener à faire un choix cornélien.
Il y a des fois où je me dis que même tes secrets ont des secrets.
Le duo mythique Batman et Robin opte pour une nouvelle configuration ! Bruce Wayne et Damian Wayne voient leur aventure narrée par Peter J. Tomasi et Patrick Gleason, à partir du relaunch de 2011 (DC Renaissance, New 52, etc.). Urban Comics lance cette série en librairie après avoir fait le bonheur de leurs parutions en kiosque.
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Où on va, papa ?
Titre : Où on va, papa ?
Auteur : Jean-Louis Fournier
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 20 août 2008 (puis 2010 au Livre de Poche)
Récompenses : Prix Femina 2008Synopsis : « Cher Mathieu, cher Thomas,
Quand vous étiez petits, j’ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois.
Je ne l’ai jamais fait. Ce n’était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu’à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures… »
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ?
Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? »
Aujourd’hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre.
Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement.
Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait : rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.« Il n’y a rien de plus difficile que de faire quelque chose qui ne ressemble à rien. »
Mes enfants ne ressemblent à personne. Moi qui voulais toujours ne pas faire comme les autres, je devrais être content.Mais c’est vrai, où va-t-on, au fond ? Comment envisager l’avenir, le bout du chemin, quand on débute sa paternité par deux enfants lourdement handicapés ? C’est, en substance, ce questionne Jean-Louis Fournier.
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Gigante : Au nom du père
Titre : Gigante : Au nom du père
Auteur : Pierre Bordage
Éditeur : L’Atalante (Science-Fiction et Fantastique)
Date de publication : 19 septembre 2013Synopsis : Gigante. Planète géante vingt mille fois plus volumineuse que la Terre. Des distances énormes. Une étoile rouge nommée Kolos. Douze satellites. Un jour gigantin qui équivaut à trente jours et trente nuits de notre temps (temps unifié). Un monde encore mystérieux parcouru par des sphères incandescentes et des orages électriques d’une rare violence ; un monde difficile, hostile, que tentent d’apprivoiser des peuples humains errants ou sédentaires en provenance de différents systèmes de la Galaxie. Le jeune Zaslo Merticant, ethnolinguiste de son état, débarque sur Gigante en provenance de la lointaine Azadée, en quête des mythiques géants dont une expédition aurait exhumé les squelettes des siècles plus tôt. Dans le but, également, de tuer son père, Koeb, ce père qui l’a abandonné avant même sa naissance et dont le départ a entraîné le dépérissement de sa mère, qui l’a laissé orphelin à 18 ans. Une brusque évolution technologique lui a permis de devancer Koeb, parti vingt ans avant lui, dont le vaisseau se posera sur Gigante dans une vingtaine d’années (temps unifié). Il reste donc vingt ans – ou quatre mois locaux – à Zaslo pour découvrir le secret des géants avant de revenir à Magniz, l’unique astroport planétaire, pour attendre et tuer son père. Sachant qu’à la vitesse des appareils volants ou terrestres utilisés sur la planète géante il lui faudrait plus de cinquante années pour faire l’aller et retour jusqu’au Bragant, la région où auraient été découverts les géants, le périple est en théorie impossible. La rencontre avec Madilia, une jeune femme déterminée elle aussi à retrouver les géants, le décide à tenter l’aventure. Il entend également parler de la légendaire Guilde des Voyageurs, des hommes qui chevauchent les flux électriques parcourant les immensités gigantines. Est-il réellement possible de voyager sur des courants d’une telle intensité qu’ils peuvent instantanément vous réduire en cendres ? C’est l’histoire d’un apprentissage: apprentissage d’un monde aux colères destructrices, maîtrise d’une énergie phénoménale, cheminement vers l’apaisement intérieur, découverte de son rôle fondamental pour l’avenir des peuples humains disséminés sur Gigante.
N’ayez jamais aucun regret. Mieux vaut crever d’oser plutôt que de se consumer à petit feu dans les regrets.
Le Pierre Bordage nouveau est arrivé, nous dit-on. Amateurs de « planet opera » sans grandiloquence scientifique, soyez sur le départ, car ce petit cru s’annonce Gigante !