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Sombres cités souterraines
Titre : Sombres cités souterraines
Auteur : Lisa Goldstein
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2017 (janvier)Synopsis : Dans son enfance, Jerry avait été pris par sa mère comme modèle pour le héros d’une série d’aventures magiques. Reclus, le vieil homme a été retrouvé par une jeune journaliste, Ruthie, bien décidée a obtenir une interview. Ensemble, ils vont découvrir que la réalité ressemble étrangement à la fiction. Dans les souterrains du métro de la ville, d’anciens mythes rôdent et des dimensions différentes sont reliées.
Il y a une tradition d’adultes qui inventent des histoires pour les enfants, mais peut-être… Peut-être qu’ils ont tous débuté comme votre mère a commencé ses livres, peut-être que c’était en fait les enfants qui ont raconté ces histoires aux adultes. Le point de vue établi veut que Lewis Caroll – Charles Dodgson – ait inventé ses histoires pour Alice et ses sœurs, et que J.-M. Barrie ait conté ses récits à cinq jeunes frères, dont l’un se prénommait Peter. Mais si ça s’était passé dans l’autre sens ? Si différents enfants, à différentes époques, étaient tombés par hasard sur cet endroit – le Monde d’en Bas – et avaient essayé de l’expliquer à un adulte ?
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Alliés
Titre : Alliés
Scénario : Steven Knight
Réalisateur : Robert Zemeckis
Acteurs principaux : Brad Pitt, Marion Cotillard, Jared Harris, Lizzy Caplan, Daniel Betts, Matthew Goode, Charlotte Hope, Daniel Diehl, Camille Cottin, Thierry Frémont
Date de sortie française : 23 septembre 2016Synopsis : Casablanca 1942. Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.
Viens avec moi à Londres, viens et épouse-moi.
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London bone
Titre : London bone
Auteur : Michael Moorcock
Nouvelles : Le cardinal dans la glace ; L’os de Londres ; Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs surréalistes ; Le jardin d’agrément de Felipe Sagittarius
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2008Synopsis : Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs Surréalistes, avant que les gentlemen du club ne reçoivent la visite impromptue de Dieu en personne. De son côté, Raymond Gold fait une étrange découverte. Sous Londres se cache le plus fabuleux des trésors, un gisement d’Os merveilleux qui fera sa fortune… ou sa perte. Plus loin dans l’espace et le temps, une petite équipe d’explorateurs parcourt une planète gelée qui ne possède aucune trace de civilisation. Stupeur, trouble, affolement ; autant de sentiments qui bouleversent leur âme lorsqu’ils découvrent un Cardinal pris dans la glace. Dans un monde parallèle au nôtre, l’enquêteur métatemporel Minos Aquilinas doit résoudre une affaire délicate. Un homme a été assassiné dans le jardin d’agrément du chef de la police de Berlin, Otto von Bismarck. Un Cluedo uchronique dans lequel les pions sont des personnages historiques
Tu connaissais les risques aussi bien que moi. Tu te rappelles ce qu’a écrit Virginia Woolf sur la nature humaine et la façon dont elle change ? C’est si lent qu’on ne s’aperçoit de rien ; tout paraît normal et un beau jour, paf ! On se réveille dans l’Allemagne d’Hitler, la Russie bolchevique, l’Angleterre de Thatcher ou en plein âge d’or, et les règles ne sont plus les mêmes.
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Drood
Titre : Drood
Auteur : Dan Simmons
Éditeur : Robert Laffont / Pocket
Date de publication : 2011 / 2012Synopsis : 9 juin 1865. Charles Dickens, alors au faîte de sa gloire, regagne secrètement Londres en train, accompagné de sa maîtresse. Soudain, à Staplehurst, sur un pont, l’express déraille. Seul le wagon où a pris place « l’écrivain le plus célèbre du monde » échappe par miracle à la catastrophe. Au fond du gouffre, alors que Dickens tente de porter secours aux survivants, sa route croise celle d’un personnage à l’allure spectrale qui va désormais l’obséder : Drood. De retour à Londres, Dickens confie le secret de son étrange rencontre à Wilkie Collins, écrivain lui aussi. Quels liens unissent désormais l’inquiétant Drood et l’Inimitable, comme le surnomme avec admiration et ironie Collins ? C’est ce que ce dernier cherche à découvrir en se lançant à la poursuite de Dickens. Mais peut-on raisonnablement accorder crédit au récit de Collins, opiomane en proie à la paranoïa et aux hallucinations ? Inspiré par Le Mystère d’Edwin Drood, œuvre mythique que Dickens laissa inachevée à sa mort — cinq ans jour pour jour après son accident de chemin de fer — , Drood nous entraîne, de cryptes en catacombes, dans le Londres interlope de Jack l’Éventreur et des sciences occultes.
En cet instant je sus que jamais – au grand jamais, dussé-je vivre cent ans et conserver mes facultés jusqu’à l’instant ultime de cette vie et de cette carrière – je ne serais capable de penser et d’écrire ainsi. Le livre était le style, et le style était l’homme. Et l’homme était Charles Dickens.
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Mother London
Titre : Mother London
Auteur : Michael Moorcock
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre) / Folio SF
Date de publication : 2002 / 2007Synopsis : Mary Gasalee, David Mummery, Josef Kiss…Tous les trois sont fous. C’est en tout cas ce que veut faire croire la bonne société londonienne qui ne cessera de les abrutir de médicaments ou de les enfermer sous prétexte qu’ils entendent des voix. Et s’ils n’étaient pas si fous que ça ? Et si les secrets, l’esprit de Londres leur étaient réellement dévoilés grâce à ce pouvoir incompréhensible qui leur permet de lire les pensées des gens qu’ils croisent ? De 1940 à la fin des années quatre-vingt, de l’Angleterre du Blitz à celle de Margaret Thatcher, c’est leur saga qui nous est contée, indissociable de celle de cette ville bâtie sur des mythes : Londres. Entre rêve et réalité, histoire et fiction, Michael Moorcock livre avec Mother London une transfiction remarquable, hommage à Londres et au pouvoir de la littérature, qui puise sa source, entre autres, chez Virginia Woolf et James Joyce. Probablement son chef-d’œuvre.
Il a souvent cette vision agréable et banale. Comme si Londres était un pivot autour duquel tout était en rotation, une force stabilisatrice, civilisatrice et progressiste qui influence les comtés avoisinants, la totalité du pays et pour finir l’Empire, et par cet Empire, le monde entier ; une ville plus puissante que toutes celles ayant existé et peut-être plus puissante que celles à venir, car New York ne peut rivaliser avec elle, pas plus que Washington ou toute autre cité. Londres est la dernière capitale des grandes civilisations et les nouveaux empires seront fondés sur des idéaux et des croisades, de pieuses abstractions. L’âge d’or des puissances urbaines a atteint son expansion et entre par conséquent dans une phase de régression qui s’éternisera jusqu’au jour où, comme Athènes et Rome, son souvenir sera devenu plus grand et durable que ses pierres.
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Dracula [1897]
Titre : Dracula
Auteur : Bram Stoker
Éditeur : J’ai Lu
Date de publication : 1897 (VO) / 1978 (traduction française)Synopsis : En arrivant dans les Carpates, le clerc de notaire londonien Jonathan Harker est épuisé par son périple. Mais son client et hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre lui a été retenue à l’auberge pour la nuit, an attendant de rejoindre le château en calèche. Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d’un crucifix et de guirlandes d’ail ? Malgré ces mises en garde, Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi faire frissonner. Mais enfin, tant de superstitions au cœur du XIXe siècle ! Jonathan est un homme raisonnable…
Nul homme ne soit, tant qu’il n’a pas souffert de la nuit, à quel point l’aube peut être chère et douce au cœur.
Dracula de Bram Stoker appartient à cette catégorie d’ouvrages assez rares : ceux qui ont marqué leur époque et la littérature de manière générale. Composé au XIXème siècle et qualifiable de Pavé (plus de 500 pages), dans un style d’une autre époque, il peut de prime abord démotiver un certain nombre de vocations, ce qui serait tout simplement une grave erreur.
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Les veilleurs
Titre : Les veilleurs
Auteur : Connie Willis
Nouvelles : Une lettre des Cleary ; Au Rialto ; Morts sur le Nil ; Les veilleurs du feu ; Infiltration ; Même sa Majesté ; Les vents de Marble Arch ; Tous assis par terre ; Le dernier des Winnebago
Éditeur : J’ai lu (Nouveaux Millénaires)
Date de publication : 2015 (avril)Synopsis : Propulsé en 1940 à Londres par le professeur Dunworthy sans la moindre préparation, John Bartholomew intègre la brigade des veilleurs du feu, ces héros qui ont sauvé la cathédrale Saint-Paul des bombes allemandes… À cette époque, de nombreux Londoniens se réfugiaient dans le métro, dont plusieurs stations portent aujourd’hui encore de bien curieux stigmates… Et tandis que d’autres vont chercher la mort beaucoup plus loin, sur les rives antiques du Nil, certains accueillent en eux la présence des dieux à têtes d’animaux pour en faire un commerce fort lucratif… Voici quelques-uns des thèmes abordés dans ces neuf nouvelles et courts récits primés – parmi lesquels « Les veilleurs du feu », préquelle au roman Black-Out et au cycle temporel –, qui donnent à voir un aperçu complet des talents de conteuse de Connie Willis.
J’ai trouvé dans les livres ce que je cherchais, ce dont j’avais besoin, ce que je voulais, ce que j’aimais quand je n’avais plus rien d’autre à quoi m’accrocher. Les bibliothèques publiques m’ont sauvé la vie. Et elles m’ont appris la plus belle, la plus importante des leçons : « On a toujours tendance à croire que sa douleur, son chagrin, n’ont pas de précédent dans toute l’histoire du monde, a dit James Baldwin. Et puis on ouvre un bouquin. C’est grâce aux livres que j’ai compris une chose : ce qui me faisait souffrir le plus était précisément ce qui me rattachait à mes congénères, vivants ou disparus. » (Discours de l’invitée d’honneur Connie Willis à la Convention mondiale de science-fiction 2006)
Datant d’il y a seulement quelques mois, ma découverte des romans de Connie Willis m’apparaît aujourd’hui comme l’une des plus belles expériences de lecture qu’il m’ait été donnée de vivre. Le problème, c’est qu’après avoir littéralement dévorée chacun des volumes de sa série mettant en scène des historiens capables de voyager dans le temps (« Le grand livre », « Sans parler du chien » et le diptyque « Blitz »), je n’avais plus rien à me mettre sous la dent…
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Pride
Titre : Pride
Scénario: Stephen Beresford
Réalisateur : Matthew Warchus
Acteurs principaux : Bill Nighby, Andrew Scott, Dominic West, Imelda Staunton, George Mackay, Joseph Gilgun, Paddy Considine, Freddie Fox, Jessie Cave, Ben Schnetzer.
Date de sortie française : 17 septembre 2014
Récompenses : Queer Palm Festival de Cannes 2014Eté 1984 – Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre l’argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.
Voilà une comédie sociale qui mérite la plus grande attention. Tout d’abord parce qu’elle est britannique, deuxièmement parce qu’elle brasse toute une palette d’émotions à vous faire chavirer le cœur. Troisièmement, parce que seul, le cinéma britannique à cette force pour raconter la lutte quotidienne contre les injustices sociales.
Porté par une distribution de haut vol, « Pride » est un film entre « Full Monty » et « Billy Elliot » le tout ayant croisé la route du grand Ken Loach. Solidarité, acceptation de l’autre, lutte contre un pouvoir aveugle de la souffrance de ces salariés privés de travail, combat pour les droits des gays et Lesbiens, le film s’aventure sur des sujets sociétaux qui sont malheureusement toujours à l’ordre du jour trente ans plus tard.
Le film à une force communicative phénoménal. On en ressort le cœur serré, la gorge sèche, on repense à ce fameux chant « Bread and roses » repris en cœur par les deux communautés, à vous filer la chair de poule.Bon c’est comme qui dirait un grand COUP DE CŒUR!