-
Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée (nouvelle)
Titre : Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée
Auteur : Anne Larue
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 10 juin 2014 (dans le cadre de La Décade de l’Imaginaire 2014)Synopsis : Pour la deuxième édition de la Décade de l’Imaginaire, place aux plumes féminines. De la science-fiction, de la fantasy en passant par le fantastique ou des textes qui transcendent les genres, plongez dans ces univers proches ou lointains, dystopiques ou, au contraire, pleins d’espoir. Il y est beaucoup question de fins et de commencements : une découverte lors d’un voyage de noces sur un monde-musée, un premier contact d’un genre particulier, une fin du monde vécue dans une petite chambre d’une maison de retraite, celle programmée dans l’ADN de tous les organismes terrestres. Ce sont ces récits et bien d’autres histoires que nous vous proposons de découvrir à travers des textes tantôt drôles, tantôt au rythme haletant qui enflammeront votre imagination.
La première réaction de Jacqueline, quand elle comprit que c’était donc ça, la fin du monde, fut de se dire en soupesant Virginia Woolf : « Eh bien, voilà un livre que je ne rendrai jamais à la bibliothèque. » De fait, la bibliothèque, en face, était en train de se volatiliser.
La Décade de l’Imaginaire 2014, comme sa prédécesseure qui inaugurait cette opération numérique proposée par L’Atalante, présente un ensemble de nouvelles gratuites et de romans à prix réduit autour d’un thème global des littératures de l’imaginaire, cette année mettant en valeur l’imaginaire féminin sous toutes ses formes.
-
Involution
Titre : Involution
Auteur : Johan Héliot
Éditeur : Nouveaux Millénaires
Date de publication : 2014 (janvier)Synopsis : L’AMAS – pour Anomalie Magnétique de l’Atlantique Sud – préoccupe les scientifiques du monde entier : si ce qu’enregistrent les instruments de mesure est avéré, on a peut-être affaire à un phénomène géophysique d’une ampleur inégalée depuis l’extinction des dinosaures. Les villes du continent sud-américain sont les premières à en percevoir les effets : à São Paulo, tous les appareils de communication commencent à se dérégler. Pas de chance pour Vincent, un Français qui vient juste d’être embauché par Globo, le nouveau géant brésilien de l’internet mondialisé ; ni pour Chloé, son ex, venue avant lui au Brésil pour fuir leur relation moribonde. C’est même encore pire pour la jeune femme : responsable du projet de forage pétrolier le plus ambitieux jamais conçu, elle se trouve aux premières loges pour assister à l’Apocalypse…
L’univers des abysses demeure un mystère à de nombreux points de vue, mais pas autant que celui des entrailles de la Terre. Un siècle et demi plus tôt, Jules Verne les avait peuplé d’une vie foisonnante. Une idée peut-être pas si absurde, d’ailleurs. La découverte de forme de vie extrêmophiles, capables de supporter d’énormes pressions et des températures élevées, a depuis relancé le débat. Bien sûr, plus personne ne rêve de dinosaures ou de créatures disparues de la surface, mais d’organismes unicellulaires , de bactéries plus âgées encore que ces bons vieux sauriens géants – plus résistantes, en somme, parce que discrètes et adaptées aux pires conditions d’existence concevables.
-
Rétro-fictions
Titre : Rétro-fictions
Auteurs : Jeanne-A Debats (« Sempervirens »), Sylvie Jeanne Bretaud (« L’ombre de Whitechapel »), Arnaud Cuidet (« La Garde rouge »), Léon Calgnac (« La tour »), Francis Carpentier (« OYAPOC 1902 »), Brice Tarvel (« La porte bleue »), Jean-Hugues Villacampa (« Drôle de poulet »), Jean-Luc Boutel (« L’invasion des hommes-taupes »), Artikel Unbekannt (« Japon, année zéro »), Anthony Boulanger, (« Écarlate était le ciel »), Jérôme Verschueren (« Le chevalier noir »), Jean Bury (« La Rouille »), Julien Heylbroeck (« Marionnettes »), Bruno Baudart (« À l’ouest rien de nouveau »), Patrice Verry (« L’empereur, le préfet et l’ingénieur »), Brice Tarvel et Robert Darvel (« La machine à explorer Baker Street »)
Illustrateurs : Gérard Berthelot et Gregor
Éditeur : ImaJn’ère
Date de publication : 13 juin 2014Synopsis : Toute œuvre de fiction est une œuvre d’imagination. Serait-ce donc à tort que le langage courant attribuerait le terme « imaginaire » aux seules littératures relevant de la science-fiction, du fantastique ou de la fantasy ? On pourrait arguer que ces littératures, de par leur nature même, possèdent un « degré » supplémentaire d’imagination, mais ce serait rentrer dans un débat d’étiquette stérile. L’association ImaJn’ère préfère vous proposer une « littérature populaire », au sens de la créativité, de la distraction et de l’accessibilité à tous.
Dans ce recueil, vous découvrirez des textes pouvant s’apparenter à des genres aussi variés que le polar, la SF, le fantastique, l’humour, l’aventure, ainsi que d’autres que les inconditionnels de l’étiquetage auront bien du mal à classer.
Ces nouvelles possèdent cependant un point commun : toutes se déroulent entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Une anthologie rétro qui vous surprendra !Il fallait voir Hugues le Bouquiniste, dressé maintenant hors de ses donjons de carton, la claymore au poing, l’œil éclairé d’une redoutable lueur guerrière, face aux vélociraptors circulant comme une armée cuirassée avide de conquêtes.
« La porte bleue » – Brice Tarvel
Avec l’anthologie 2014 d’ImaJn’ère, nous touchons à tous les genres, il y a de tout au niveau du ton, et enfin nous explorons quasiment tous les continents ! Grande variété donc, permise par l’intitulé de l’appel à textes qui a conduit à cette publication : la plume portée vers le passé, le but était de surprendre en créant une aventure se déroulant entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle (plus exactement entre 1851 et 1949) ; tant en SFFF qu’en polar, les thèmes permettaient d’explorer énormément d’aspect (uchronies, univers steampunk, aspect gothique, utopies, genre noir, enquête, investigation, politique, etc.). Avec seize nouvelles de taille et d’univers très variables, la diversité est le maître mot offert au lecteur. La longue critique détaillée qui suit est à retrouver dans La Tête en l’Ère n°30 et le fruit de la collaboration entre Boudicca et Dionysos.
-
Du sel sous les paupières
Titre : Du sel sous les paupières
Auteur : Thomas Day
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2012
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2013 (catégorie roman français)Synopsis : Saint-Malo, 1922. Sous la brume de guerre qui recouvre l’Europe depuis la fin de la Grande Guerre, Judicaël, seize ans, tente de gagner sa vie en vendant des illustrés. Mais, pour survivre et subvenir aux besoins de son grand-père, il lui arrive de franchir légèrement les bornes de la légalité. Jusqu’au jour où il rencontre la belle Mädchen. Et lorsque celle-ci disparaîtra, Judicaël fera tout pour la retrouver, en espérant qu’elle n’ait pas croisé la route d’un énigmatique tueur d’enfants surnommé le Rémouleur.
Saint-Malo restait une ville d’histoires, de rumeurs et de légendes. La guerre n’y avait rien changé. Et il était fort probable que la disparition de la brume de guerre et une paix durable n’y changerait rien. Avec ses remparts, ses bateaux et ses fameux corsaires, Saint-Malo faisait rêver depuis des siècles et attirait dans ses filets, avec une facilité déconcertante, les êtres d’exception.
-
Fées, weed et guillotines
Titre : Fées, weed et guillotines
Auteur : Karim Berrouka
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (mai)
Récompenses : Prix Elbakin 2014 (meilleur roman français)Synopsis : La dernière fois que Jaspucine a mis un pied dans le monde des hommes, elle en a littéralement perdu la tête : la Révolution française n’a pas été une période très profitable pour les créatures féeriques. Sauf pour Zhellébore, l’enfoirée qui l’a envoyée à l’échafaud. La vengeance étant un plat qui se mange froid, Jaspucine est bien décidée à retrouver la traîtresse. Même si pour cela elle doit s’attacher les services d’un détective. Mais à force de remuer ciel et terre, c’est sur une conspiration bien plus grande que la fée et l’enquêteur vont tomber.
C’est qui ?
-Des emmerdes…
-Mais encore ?
Aucune réponse. Deuxième photo.
-Et elle ?
-La suite des emmerdes.
On avance à grands pas… Troisième photo.
-Et elle ? Encore des emmerdes, je suppose ?
-Encore plus d’emmerdes. »
Indéniablement, il y a un schéma général qui se dégage. -
Casino d’hiver
Titre : Casino d’hiver
Auteur : Dominique Besnehard, Jean-Pierre Lavoignat
Éditeur : Plon
Date de publication : 27 février 2014Synopsis : C’est au casino d’Houlgate, en Normandie, dans les années 60, que tout a commencé. C’est là que Dominique Besnehard a découvert le cinéma et les actrices. C’est à cette époque qu’il est tombé fou d’amour, et pour toujours, de Sylvie Vartan et de Marlène Jobert, dont il est devenu l’ami et l’agent. C’est lui qui a découvert quelques belles inconnues nommées Juliette Binoche ou Béatrice Dalle et défendu ensuite les intérêts de nombreuses stars : Anouk Aimée, Yvan Attal, Nathalie Baye, Michel Blanc, Alain Chabat, Christophe Lambert, Sophie Marceau, Jeanne Moreau, Line Renaud, Pierre Richard ou Emmanuelle Seigner.
C’est lui encore, par son improbable « incursion en politique », qui fut le soutien inconditionnel de Ségolène Royal. Une affaire douloureuse dont il parle avec une grande franchise et beaucoup d’émotion.
Personnage haut en couleur, homme de coeur, de passion et de fi délité, il a accepté de se confi er sans langue de bois, sans rien cacher de ses interrogations les plus intimes, et de raconter, avec enthousiasme, sincérité et lucidité, quarante ans dans les coulisses et au coeur du cinéma. À la fois dans l’ombre et sur le devant de la scène, voici le récit du parcours atypique d’un boulimique qui vit, depuis toujours, avec ces êtres étranges et fascinants qui hantent le monde du spectacle et notre imaginaire.Je ne crois pas à l’acteur génial méconnu. Si on veut réussir dans ce métier, il faut avoir le feu sacré et ne penser qu’à ça.
Pialat, Berri (Claude), Granier-Deferre (Pierre), Beauvois, Ozon, Signoret, Aimée, Brialy, Vartan, Baye, Trintignant (J.L., N., Marie), Renaud (Line), Marceau (Sophie), Chabat, Gainsbourg (Charlotte), Berry (Richard), Cottençon, Richard (Pierre) etc …
Ca fait un sacré générique, non ? -
Le sourire de Rose
Titre : Le sourire de Rose
Auteur : Sacha Goerg
Éditeur : Co édition : Arte éditions et Casterman (Label Professeur Cyclope)
Date de publication : 28 mai 2014Synopsis : Desmond, un gentil raté qui dispute à son ex-femme la garde de leur fils Théo, rencontre la jolie Rose. La jeune femme dissimule un secret : cleptomane, elle a dérobé à François, un vieux beau fortuné, un objet auquel il tient particulièrement. Tandis que Desmond sabandonne peu à peu à lattirance quil ressent pour Rose, les problèmes de celle-ci vont prendre une tournure pressante : flanqué de son garde du corps, François les prend en chasse, déterminé à récupérer son précieux objet à nimporte quel prix.
Cette jeune femme est un parasite qui tente de donner du sens à sa vie en volant des fragments d’histoire aux autres. Vous devriez garder vos distances
Ca va pas fort pour Desmond. Au chômage, sa femme l’a quittée et essaie de le priver de voir son fils Théo. Mais un jour, sa route croise l’énigmatique Rose. Deux hommes tentent alors de la kidnapper. Desmond intervient. Il aurait pas du !
-
Rosée de feu
Titre : Rosée de feu
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Le Bélial / Folio SF
Date de publication : 2010 / 2013Synopsis : 1944. Face à l’avancée des forces américaines dans le Pacifique, le haut-commandement de la Marine impériale japonaise applique une tactique de la dernière chance : engager ses pilotes de dragons dans des attaques suicide.Très vite, un autre feu du ciel s’abat sur le Soleil Levant. Les superforteresses B-29 lâchent sur les grandes villes des bombes au napalm. Seuls de rares pilotes se révèlent assez courageux ou fous pour les affronter sur leurs dragons de combat…Trois destinées sont balayées par le souffle de la guerre. Hideo, petit garçon qui vit de l’intérieur la souffrance du Japon. Tatsuo, son grand frère, étudiant recruté dans une escadrille suicide. Enfin le capitaine Obayashi, maître archer qui impose la « stratégie de la mort assurée ».
Ce qui est un vaut moins que l’unité. L’individu ne compte pas face à la nation toute entière.
-
Bardes et Sirènes
Titre : Bardes et Sirènes
Anthologistes: Sylvie Miller et Lionel Davoust
Auteurs : Carina Rozenfeld (« La boîte à musique ») ; Samantha Bailly (« Plaie étoilée ») ; Yann de Saint-Rat (« Tant que nous demeurons ensemble ») ; Estelle Faye (« La tête de singe ») ; Frédéric Petitjean (« Au bar des sirènes ») ; Maïa Mazaurette (« La mise en pièces ») ; Régis Goddyn (« Tant qu’il y aura des sirènes ») ; Mélanie Fazi (« Le chant des autres ») ; Pierre Bordage (« Le chant du solstice ») ; Anne Fakhouri (« Ci-gît mon cœur ») ; Thomas Geha (« Le guetteur de nuages »)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2014 (mai)Synopsis : Bardes et Sirènes se place sous le signe de la musique, du conte et du merveilleux. Amours idéales ou déçues, bardes voyageurs, roublards ou arnaqueurs, sirènes fantastiques, retorses ou d’une humanité troublante, des dizaines de rencontres et de coups de théâtre vous attendent.
La conteuse marqua une pause. La pluie et le vent avaient redoublé au dehors. Mais à présent ils portaient, avec leurs embruns et leur parfum de sel et d’iode, un peu de ces merveilles océanes, de ce monde fabuleux peuplé d’ondins, de vaisseaux fantômes, de krakens et de mari-morgans » (Estelle Faye, La tête de singe)
Pour cette sixième anthologie publiée dans le cadre du festival des Imaginales d’Épinal, on retrouve une fois encore Sylvie Miller et Lionel Davoust aux commandes, et au sommaire certains des auteurs français de fantasy les plus en vogue du moment. Pierre Bordage, Estelle Faye, Thomas Geha, Mélanie Fazi…, ce ne sont pas les belles plumes qui manquent ! Comme les années précédentes, le thème de l’ouvrage associe une créature légendaire et une figure humaine. A « Reines et dragons » et « Elfes et assassins » succède donc « Bardes et sirènes », deux personnages entretenant un lien puissant avec le chant, capables de séduire par la beauté de leur voix ou de leur musique mais qui recèlent tous deux une part d’ombre.
-
Merlin, tome 1 : La colère d’Ahès
Titre : La colère d’Ahès
Série : Merlin (1ère série), tome 1
Scénariste : Jean-Luc Istin
Dessinateur : Éric Lambert
Éditeur : Soleil Productions (Soleil Celtic) / Nucléa
Date de publication : 2000Synopsis : Que renaissent les légendes… Acculé au néant, le monde féérique se perd sous la pression de la nouvelle religion, celle du Nazaréen. Ahès, reine du monde cachée décide, pour sauver son peuple, de créer un être à l’instar de jésus. Un sauveur qui sera le fruit de l’union d’une femme pure et vierge et d’un esprit des airs. Ce libérateur devra réunir les deux mondes et les sauver de l’oubli.
Je trouve cela assez pénible, mes enfants, cette manie de brûler et de pendre ! Le Christ n’a-t-il pas dit : que celui qui n’a point péché me jette la première pierre ? Moi, je dis : balancez-m’en une et je vous décroche cette sainte croix en pleine face !! Alors peut-être comprendrez-vous ce qu’a enduré notre Seigneur lorsqu’il est mort afin d’expier nos fautes !!! (Père Blaise)