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Car les temps changent
Titre : Car les temps changent
Auteur : Dominique Douay
Éditeur : Les Moutons Électriques (Hélios)
Date de publication : 2014 (avril)Synopsis : Une fois par an, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, arrive le Changement. Tout change : les identités de chacun, les professions, les statuts sociaux… Le riche peut devenir pauvre, le pauvre peut devenir riche, tout change. Un an seulement pour venir cette vie-là, avant le prochain Changement : cette fois, l’année était 1963, quelle sera la prochaine ? Paris est une gigantesque spirale à étages et la réalité n’a plus rien de solide.
Vous y croyez, vous, à cette histoire d’un monde qui existerait en dehors de Paris ? Moi, je n’y crois plus. S’il existait d’autres villes, leurs habitants viendraient bien nous rendre visite, non… ? La vérité, c’est qu’en dehors de Paris, il n’y a rien, rien de rien. Paris et le monde, c’est du pareil au même. Mais cette vérité, qui serait prêt à l’admettre ? Alors on a inventé cette fable de villes extérieures. Le Havre, Tombouctou… du vent tout ça ! Les gens ont besoin de rêver, et nous sommes là pour leur fournir le matériau dont ils façonneront leurs rêves.
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Aucun souvenir assez solide
Titre : Aucun souvenir assez solide
Auteur : Alain Damasio
Nouvelles : Les Hauts Parleurs ; Annah à travers la Harpe ; Le bruit des bagues ; C@PTCH@ ; So phare away ; Les Hybres ; El Levir et le Livre ; Sam va mieux ; Une stupéfiante salve d’escarbilles et de houille écarlate ; Aucun souvenir assez solide
Éditeur : La Volte / Folio SF
Date de publication : 2012 / 2014Synopsis : Une cité de phares noyée par des marées d’asphalte où la lumière est un langage. Une ville saturée de capteurs qui dématérialise les enfants qui la traversent. Un monde où la totalité du lexique a été privatisée. Un amant qui marche sur sa mémoire comme dans une rue… En dix nouvelles ciselées dans une langue poétique et neuve, Alain Damasio donne corps à cet enjeu crucial : libérer la vie partout là où on la délave, la technicise ou l’emprisonne. Redonner aux trajectoires humaines le sens de l’écart et du lien. Face aux hydres gestionnaires qui lyophilisent nos cœurs, l’imaginaire de Damasio subvertit, perfore les normes et laisse à désirer. C’est un appel d’air précieux dans un présent suturé qui sature.
Dans une société où tout ce qui n’est pas quantifiable se vend, où l’on assure la vie, s’achète une beauté, des organes, une mémoire, où l’on a privatisé à peu près tout, de la Lune au ciel d’Europe, de la mer Rouge aux fleuves et aux rues, où toute rencontre se paie, tout service humain a son prix, où tous les parents signent des contrats avec leurs enfants, où les collégiens prennent un crédit pour leurs études et licencient leurs profs, où l’on monnaie l’amour et l’intime, la santé et le temps de cerveau disponible, nous cherchons à ouvrir des brèches. (Le bruit des bagues)
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Sulak
Titre : Sulak
Auteur : Philippe Jaenada
Éditeur : Julliard
Date de publication : 22 aout 2013
Récompenses : Le Prix d’une Vie, du Parisien Magazine. Le Prix Marguerite Puhl Demange
Le Prix Claude Chabrol. Le Prix des Lycéennes de Elle.Synopsis : Aucun romancier n’aurait pu inventer un personnage aussi fascinant que celui de Bruno Sulak. Tout au long des années 80, ses braquages audacieux et ses évasions répétées sans la moindre effusion de sang ont défrayé la chronique judiciaire. Ancien légionnaire, parachutiste émérite, charmeur, généreux et intègre, follement épris de liberté, Bruno Sulak a marqué les mémoires avec ses casses spectaculaires. Pendant dix ans ce jeune homme a défié les lois de la République, s’est joué du système carcéral, a bravé l’ensemble d’une société contre laquelle il était entré en guerre à forces d’injustices, aux côtés de Steve, son ami et complice, et de Thalie, grande et belle brune, son amour hors la loi. Aussi fulgurante que rocambolesque, son existence s’est achevée sur un point d’interrogation : une mort dans des circonstances obscures qui suscite encore la polémique.
Regarde devant, ce qu’il te reste à faire, ne regarde jamais derrière.
Bruno Sulak défraya la chronique en devenant l’ennemi public N°1. Braqueur gentleman , « ses exploits » eurent le don de se mettre toutes les polices à dos, tandis que son parcours atypique lui valait une certaine sympathie. Aucun de ses nombreux braquages ne fit couler le sang.
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Moby Dick
Titre : Moby Dick
Scénariste : Olivier Jouvray
Dessinateur : Pierre Alary
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014Synopsis : Une adaptation fougueuse d’un monument de la littérature américaine, rythmée au gré des vents et des passions humaines ! Herman Melville, qui fut marin, s’inspira de faits réels pour donner naissance à Moby Dick – un livre culte qui inscrivit un nouveau mythe dans la mémoire des hommes : celui de la baleine blanche. Il y raconte – sous la forme d’une parabole chargée de thèmes universels – la quête furieuse, mystique et désespérée du Capitaine Achab et son dernier affrontement avec Moby Dick.
Dieu n’a pas de pitié pour les hommes qui ne savent pas pleurer les enfants perdus en mer.
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Péchés mignons, tome 1
Titre : Péchés mignons
Série : Péchés mignons, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Arthur de Pins
Éditeur : Fluide Glacial – Audie (Fluide Glamour)
Date de publication : 15 septembre 2006Synopsis : Elles sont girondes, mignonnes à croquer et terriblement sexy. Fluide glamour, tout le charme de l’humour.
Plus de sexe! Ah là là ! C’est dur ! Je suis complètement frustré, si tu savais… Je crois que je vais faire comme tous les frustrés de Paris, je vais faire du Taï-Chi !
Il est parfois bon et ressourçant d’à la fois s’accorder une lecture récréative et remonter aux fondements du talent d’un auteur. C’est tout cela qui m’a guidé vers les Péchés mignons d’Arthur de Pins.
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Tripoli
Titre : Tripoli
Scénariste et Dessinateur : Youssef Daoudi
Éditeur : Glénat
Date de publication : 18 juin 2014Synopsis : Un épisode méconnu de l’histoire militaire américaine.
1801, au large des côtes d’Afrique du Nord. L’État barbaresque et pirate de Tripoli fait régner la terreur sur les mers de la région, exigeant un tribut à ceux qui veulent y faire commerce. Mais la jeune nation américaine, portée alors par le président Thomas Jefferson, n’entend plus laisser son commerce extérieur entravé de la sorte. Jefferson charge l’ex-consul de Tunis, William Eaton, de contacter Hamet Karamanli, roi légitime de Tripoli en exil et frère du pacha actuel, pour l’aider à récupérer le trône. Ensemble, partant d’Égypte, ils mènent une troupe bigarrée de 500 hommes : des soldats américains (les premiers « Marines » de l’Histoire), mais aussi des mercenaires arabes, berbères, grecs, italiens et turcs. Près d’un siècle avant Lawrence d’Arabie, ils vont vivre une odyssée incroyable à travers 800 kilomètres de désert…
Dans ce grand récit d’aventure, Youssef Daoudi nous raconte le premier fait d’armes des États-Unis en dehors de leur territoire : un épisode méconnu, mais pourtant fondateur de l’histoire militaire américaine.Comprenez que le défi que nous avions relevé ne procédait pas uniquement de la souffrance des corps… bien plus grande était l’épreuve qu’enduraient nos esprits, et seule la noblesse de notre quête nous évitait de perdre la raison.
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La Route de la conquête
Titre : La Route de la conquête
Novella/Nouvelles : La Route de la conquête ; Au-delà des murs ; La Fin de l’histoire ; Bataille pour un souvenir ; Le Guerrier au bord de la glace ; Quelques grammes d’oubli sur la neige
Cycle : Univers d’Évanégyre
Auteur : Lionel Davoust
Éditeur : Critic (Fantasy)
Date de publication : 21 août 2014
Récompenses : Prix Exégète 2015Synopsis : En son cœur, en son âme, l’espèce humaine est déséquilibrée. Nous apportons l’équilibre, la durée, la stabilité. C’est juste, et indispensable. C’est notre mission. Mais… que se passe-t-il quand on rencontre un peuple déjà équilibré ?
On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.L’humilité n’est jamais une marque de faiblesse pour qui détient l’avantage Je l’ai amplement vérifié : l’humble s’attire des amis… et pousse ses ennemis à le sous-estimer. Soyez humble, lieutenant… et le jour où vous écraserez vos opposants, on vous surnommera la Faucheuse.
Évanégyre ? Stannir Korvosa ? Pas même l’expression de la « Volonté du Dragon » ne vous dit quoi que ce soit ? C’est donc qu’il est grand temps pour vous de vous plonger dans le monde fantasy créé par Lionel Davoust et dont tous les textes composant le recueil La Route de la Conquête font pleinement partie.
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Zaya, tome 1
Titre : Zaya, tome 1
Série : Zaya, tome 1
Scénariste : Jean-David Morvan
Dessinateur : Huang-Jia Wei
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 20 janvier 2012
Récompenses : Prix d’excellence au Prix international du manga 2009Synopsis : Un monde de l’espace et du futur lointain où, sous un vernis très policé et cultivé, se trament complots sur complots, alimentés de meurtres brutaux. Que vient faire dans cette galère Zaya, jeune sculpteuse ? Et surtout, qui est-elle ? Un polar planétaire découpé comme un manga, où le dessin rugueux et « biomécanique » du Chinois Huang Jia Wei fait merveille…
« Merci », c’est vraiment la dernière chose à dire à une femme après l’amour.
Et non, nous n’avons pas droit ici à une version science-fiction de l’escort-girl la plus connue des footballeurs français, Zahia, mais bien à un nouvel univers riche et mystérieux autour d’une héroïne aussi complexe que débrouillarde !
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Léonard & Salaï, tome 1 : Il Salaïno
Titre : Il Salaïno
Série : Léonard & Salaï, tome 1
Scénariste : Benjamin Lacombe
Dessinateur : Paul Echegoyen
Éditeur : Soleil (Noctambule)
Date de publication : 2014 (mars)Synopsis : Ce diptyque nous entraîne dans l’intimité d’un homme devenu l’incarnation du génie créateur. Qui pourraient être mieux placés que deux hommes, deux artistes, pour vous conter l’histoire d’amour qui lia, pendant près de trente ans, Léonard De Vinci à un jeune apprenti qu’il baptisa Salaï (« petit diable »). Immergez-vous au cœur de cette évocation romanesque qui présente une autre vision de Léonard De Vinci, de son entourage et de sa vie. Comment a-t-il vécu, aimé, souffert ?
Il ne faut pas appeler richesses les choses que l’on peut perdre.
Parmi les artistes de génie qui marquèrent l’Europe de la Renaissance, Léonard de Vinci est sans doute celui qui aura fait l’objet de la plus grande fascination de la part de ses contemporains comme de celle des générations futures. On le connaissait peintre, architecte, scientifique, ingénieur…, on le découvre ici amant. Avec « Léonard et Salaï », premier tome d’un diptyque, Benjamain Lacombe a en effet pris l’audacieux pari de revenir sur la vie de De Vinci en se focalisant sur sa relation amoureuse avec un certain Salaï, beau jeune homme dont le peintre va très tôt faire son apprenti, son modèle et son amant.
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Cris
Titre : Cris
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Babel)
Date de publication : 2001Synopsis : Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barboni ou M’Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d’où ils s’élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l’insoutenable fraternité de la guerre de 1914. Loin devant eux, un gazé agonise. Plus loin encore, retentit l’horrible cri de ce soldat fou qu’ils imaginent perdu entre les deux lignes du front, » l’homme-cochon « . A l’arrière, Jules, le permissionnaire, s’éloigne vers la vie normale, mais les voix de ses compagnons d’armes le poursuivent avec acharnement. Elles s’élèvent comme un chant, comme un mémorial de douleur et de tragique solidarité. Dans ce texte incantatoire, l’auteur de La Mort du roi Tsongor nous plonge dans l’immédiate instantanéité des combats, avec une densité sonore et une véracité saisissantes.
Je mets des pansements sur les morts et j’ampute les vivants. Il y a trop de cris autour de moi. Je n’entends plus les voix. Et je me demande bien quel visage a le monstre qui est là-haut, qui se fait appeler Dieu, et combien de doigts il a à chaque main pour pouvoir compter autant de morts.