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The Valiant
Titre : The Valiant
Scénaristes : Jeff Lemire et Matt Kindt
Dessinateurs : Joe Rivera et Paolo Rivera
Éditeur : Bliss Comics
Date de publication : 10 mai 2016 (2015 en VO chez Valiant Comics)Synopsis : Gilad Anni-Padda est le Guerrier Éternel. Il protège la Terre depuis 10 000 ans, guidé par les Géomanciens, une longue lignée de mystiques qui communiquent avec la planète. Au cours de sa mission, il a échoué par 3 fois. A chaque fois, le Géomancien fut tué et un âge sombre s’est abattu sur Terre. A chaque fois, il fut défait par l’Ennemi Immortel, un être monstrueux, dont le seul but semble être d’amener la discorde et les ténèbres sur la planète. De nos jours, l’Ennemi Immortel réapparait pour s’attaquer à Kay, la nouvelle Géomancienne qui peine à s’adapter à son nouveau rôle. Mais cette fois Gilad n’est plus seul. Il peut compter sur ses nouveaux alliés : les héros de l’univers Valiant. Les scénaristes primés Jeff lemire (Descender, All-new Hawkeye, Green Arrow)
et Matt Kindt ( Raï, Mind MGMT) et l’artiste Paolo RIvera (Daredevil), récompensé aux Eisner Awards, font équipe pour cette saga épique, qui mêle
drames personnels et enjeux planétaires. Ce récit aussi spectaculaire que psychologique est une porte d’entrée idéale pour découvrir ou redécouvrir l’univers des comics Valiant.Je vais avoir besoin d’aide… de beaucoup d’aide.
The Valiant est le vaste événement crossover des différentes séries Valiant Comics de l’année 2015 et c’est un petit événement aussi chez nous de pouvoir le lire en VF !
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Descender, tome 1 : Étoiles de métal
Titre : Étoiles de métal
Série : Descender, tome 1
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Dustin Nguyen
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies) (fiche officielle)
Date de publication : 29 janvier 2016 (2015 en VO chez Image Comics)Synopsis : La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l’apparition, il y a dix ans, des Récolteurs, des robots de la taille d’une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes. C’est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s’éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l’héritage et es véritables intentions des Récolteurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s’emparer.
Ah non Tim, je suis ton créateur et concepteur, mais ça ne fait pas de moi ta famille. Tu n’as pas de vraie famille. Tu n’es pas vivant, tu comprends cela, n’est-ce pas ?
Étant assez peu sorti encore des grands classiques de super-héros de bande-dessinée américaine, c’est avec un oeil un peu profane que je me suis plongé dans la nouvelle série de Jeff Lemire (Essex County, American Vampire, Green Arrow) et Dustin Nguyen (Batman, Superman, Little Gotham). A un prix de lancement plus qu’attractif, il serait d’ailleurs dommage de se priver d’un tel petit bijou.
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Je me souviens
Titre : Je me souviens
Auteur : Martin Michaud
Éditeur : Kennes Editions
Date de publication : 30 septembre 2015
Récompenses : Prix Saint-Pacôme du roman policier 2013Synopsis : Martin Michaud, Victor Lessard T 3 : À Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Âge. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé du président Kennedy. Un sans-abri se jette du haut d’un édifice de la place d’Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l’assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes. La série de meurtres se poursuit, les cadavres s empilent… De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la truculente Jacinthe Taillon. Je me souviens parle d’identité à bâtir, de mémoire à reconstituer et de soif d’honneur.
Il avait toujours su que la véritable communication passait par le regard et non par les mots. Tout transitait par les yeux : l’attirance, la répulsion, l’amour, la vérité et le mensonge.
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Sovok
Titre : Sovok
Auteur : Cédric Ferrand
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2015 (février)Synopsis : Moscou, dans un futur en retard sur le nôtre. Manya et Vinkenti sont deux urgentistes de nuit qui circulent à bord de leur ambulance volante de classe Jigouli. La Russie a subi un brusque infarctus politique, entraînant le pays tout entier dans une lente agonie économique et une mort clinique quasi certaine. Le duo d’ambulanciers est donc le témoin privilégié de la dégradation des conditions de vie des Russes. Surtout que leurs propres emplois sont menacés par une compagnie européenne qui s’implante à Moscou sans vergogne. Et puis un soir, on leur attribue un stagiaire, Méhoudar, qui n’est même pas vraiment russe, selon leurs standards. Ils vont quand même devoir lui apprendre les ficelles du métier.
Le lecteur non russophone doit partir du principe que toutes les expressions russes employées par Saoul font ouvertement référence à l’appareil uro-génital de son interlocuteur, à la sexualité rémunérée de sa mère, au comportement inverti adopté par son père et au retard mental accumulé par ses enfants. Quand il est en verve, il lui arrive même de combiner toutes ces allusions au sein d’un unique idiotisme.
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Wastburg
Titre : Wastburg
Auteur : Cédric Ferrand
Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle)
Date de publication : 26 août 2011 (réédité chez Folio SF en 2014)Synopsis : Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs à l’œil ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu’un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se demandant au nez de qui ça va péter.
Roman à facettes, Wastburg propose une vue en coupe d’une cité médiévale macérant dans une fantasy crépusculaire où la morale et la magie ont foutu le camp. C’est comme si San-Antonio visitait Lankhmar. Après La Voie du cygne de Laurent Kloetzer et Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski, se dessine une véritable école de la « crapule fantasy ».L’échevin Arss n’aimait pas se faire sonner les cloches. S’il avait grimpé les échelons de la Garde en fayotant et en trahissant, c’était pour avoir moins de monde au-dessus de lui. Mais il avait découvert depuis qu’à son niveau de responsabilité, les cloches carillonnaient moins souvent mais résonnaient plus fort.
Une petite voix tendre m’a dit un jour : « Tu as commencé Scott Lynch ?! Alors maintenant tu vas lire Wastburg !! » Et moi… (*ton humoristico-épique à la François Rollin*)… pauvre fou d’amour… je me suis lâchement exécuté ! M’aurait-elle commandé de lire L’Épée de Vérité de Terry Goodkind, d’une traite, seul et en deux jours, que je me serais aussitôt lancé dans la bataille !
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Flashforward
Titre : Flashforward
Auteur : Robert J. Sawyer
Éditeur : Milady (Science-Fiction) (fiche officielle)
Date de publication : 13 mai 2010Synopsis : Le roman qui a inspiré la série TV Flashforward !
L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard. Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés. Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.
Et vous, qu’avez-vous vu ?Ce Simcoe avait comparé la vie à un film déjà tourné. Or, lors du Flashforward, le projectionniste avait diffusé la mauvaise bobine et il avait mis deux minutes à se rendre compte de son erreur. Il y avait eu un saut de montage, un passage brutal d’aujourd’hui à un lointain futur, puis un retour tout aussi abrupt au présent. Cette perspective était différente de l’existence considérée comme un film se déroulant image par image. Dim voyait maintenant avec une clarté impitoyable que ce qui l’attendait ne correspondait en rien à ses espoirs et que, dans un sens très réel pour lui, alors qu’il servirait de la moussaka, il serait déjà mort.
Flashforward ! Ce « bond en avant », popularisé notamment par la série Lost (que je viens de me refaire en entier) et qui fut développé/adapté dans la série portant justement le titre de Flashforward, mène à bien des interrogations quand il est au centre d’un roman de science-fiction.
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Sovok
Titre : Sovok
Auteur : Cédric Ferrand
Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque)
Date de publication : 6 février 2015Synopsis : Moscou, dans un futur en retard sur le nôtre. Manya et Vinkenti sont deux urgentistes de nuit qui circulent à bord de leur ambulance volante de classe Jigouli. La Russie a subi un brusque infarctus politique, entraînant le pays tout entier dans une lente agonie économique et une mort clinique quasi certaine. Le duo d’ambulanciers est donc le témoin privilégié de la dégradation des conditions de vie des Russes. Surtout que leurs propres emplois sont menacés par une compagnie européenne qui s’implante à Moscou sans vergogne.
Et puis un soir, on leur attribue un stagiaire, Méhoudar, qui n’est même pas vraiment russe, selon leurs standards. Ils vont quand même devoir lui apprendre les ficelles du métier.Il sait bien qu’une entrevue pour un travail, c’est la rencontre de deux menteurs qui s’entreprennent réciproquement. L’un se met à son avantage en embellissant des emplois merdiques et en montant en épingle ses petites réussites, l’autre garantit qu’il y aura des possibilités de prendre du galon et que la paye suivra. Même que le café sera gratuit, tiens.
Sovok : adj. Arg. Qui désigne les individus et les idées qui sont profondément imprégnés de réminiscences nostalgiques de l’ex-URSS. Il est clair qu’avec ce roman de Cédric Ferrand, on en a notre comptant, de réminiscences soviétiques. Ça suinte la rouille léniniste et ça crisse entre la faucille et le marteau : avis aux amateurs !
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Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2014
Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour revenir sur certaines des sorties littéraires les plus marquantes de l’année dans le domaine de la fantasy. En tout : pas moins de onze coups de cœurs pour 2014, autant de romans qui, je l’espère, ne manqueront pas de séduire les amateurs de littérature de l’imaginaire. Et qui sait, peut-être glanerez-vous ici où là quelques idées de cadeaux à offrir ou commander à l’approche des fêtes… Bonne découverte !
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Le dernier rayon du soleil
Titre : Le dernier rayon du soleil
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : Le Pré-aux-clercs / Pocket
Date de publication : 2006 / 2010Synopsis : Quelque part au nord, trois civilisations sont parvenues à un tournant de leur histoire. À bord de leurs vaisseaux-dragons, les Erlings mènent des raids sanguinaires contre les Anglcyns, contraints de s’allier avec leurs ennemis de toujours, les Cyngaëls, pour repousser les envahisseurs. Mais le vent du changement souffle sur ces terres hostiles où rien ne pousse. Thorkell le Rouge, Aëldred et Alun, les chefs de ces trois peuples que tout oppose, vont bientôt réaliser que leur survie dépend les uns sans les autres, tant leurs destins sont désormais étroitement liés. Malgré la présence bienveillante des fées de l’entremonde, est-on arrivé au dernier rayon de soleil ?
Il mourait debout, néanmoins, au combat, comme il le devait. Les dieux aimaient leurs guerriers, leur sang, les vaisseaux-dragons, les épées rougies: corbeaux et aigles vous invitaient à entrer dans les salles où l’hydromel coulait en abondance, pour toujours. Le soleil s’était levé, mais soudain il ne pouvait plus le voir. Il y eut une longue vague blanche. Guthrum murmura le nom d’Ingavin et de Thünir, et s’en alla les rejoindre
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Broadway. Une rue en Amérique, tome 1
Titre : Broadway. Une rue en Amérique
Série : Broadway, tome 1
Scénariste : Djief
Dessinateur : Djief
Éditeur : Soleil
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : Carrefour entre les extravagances du music-hall et les « speakeasies » baignant dans les vapeurs prohibées d’alcool frelaté, Broadway ne dort jamais. Gangsters, écrivains, danseuses, nouveaux riches ou célébrités, tous se donnent rendez-vous sur la « grande voie blanche », animés d’un même désir : saisir le rêve et le faire sien. Le « Chapman’s Paradise » est fermé momentanément : à la mort de Walter, Lenny et George Chapman décident de reprendre la direction de l’établissement. Mais le suicide de l’aîné des trois frères a couvert le club d’une mauvaise aura : il est déserté par ses chorus girls, et les deux frères ne connaissent pas encore grand-chose au monde du showbiz. Faisant fi de leur inexpérience, Lenny et George font le pari de rassembler une nouvelle troupe, et surtout de faire du cabaret un lieu incontournable de Broadway.
– Est-ce qu’il y a vraiment de l’argent à faire avec ce cabaret ?
– Tu rigoles ? C’est Broadway ! La plus grande machine à fric d’Amérique ! Regarde, Lenny ! Voguons sur un océan de billets. Il suffit de lancer notre filet ! Tu vois toutes ces enseignes éclairées ? C’est la grande voie blanche de la fortune ! Un phare qui guide tous les riches vouant un culte sans limite à la vie nocturne. Des gens à l’appétit vorace, qui rythment le pays à coup de festivités, ne recherchant qu’une chose : vivre l’excitation du moment ! Alors à nous de les faire rassasier nuit après nuit puisque Broadway ne dort jamais !