-
Nouvelle vie [TM] (nouvelle)
Titre : Nouvelle vieTM
Auteur : Pierre Bordage
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : juin 2013 pour la Décade de l’Imaginaire (2004 au sein du recueil éponyme)Synopsis : Dans une société où l’homme n’est qu’un génome à breveter, que reste-t-il sinon les liens d’affection familiaux ?
L’antique Web – la Toile percée, le vraiment pas Net, le réseau pourri où s’organisaient tous les trafics, où saisir le code de son compte relevait du hara-kiri bancaire.
À l’occasion de leur Décade de l’Imaginaire, les éditions L’Atalante offraient des nouvelles numériques, ainsi que des prix réduits sur quelques autres ouvrages. Une des toutes premières nouvelles de Pierre Bordage en faisait partie.
-
Les annales de la Compagnie noire, tome 4 : Jeux d’ombres
Titre : Jeux d’ombres
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 4
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
Date de publication : 2001 / 2009Synopsis : Il n’en reste plus que sept : Toubib, Gobelin, Qu’un-Œil, Otto, Hagop, Murgen et la Dame, rebaptisée Madame. Jamais dans l’histoire de la légendaire Compagnie noire les effectifs n’étaient tombés si bas. Toubib, archiviste aujourd’hui capitaine, entreprend un retour aux sources, à Kathovar, mythique berceau de la Compagnie. Mais des milliers de kilomètres de jungle et de régions inexplorées la séparent de cet endroit où elle n’a pas mis les pieds depuis des siècles. Pourtant, on ne l’a pas oubliée. Nombreux – et dangereux – sont ceux qui l’y attendent…
C’est la fin et pourtant je continuerai à tenir ces annales, ne serait-ce que par la force d’une habitude enracinée par vingt-cinq ans de pratique. Et qui sait? peut-être ceux à qui je dois les ramener trouveront-ils quelque intérêt à ces notes. Le cœur ne bat plus mais les spasmes agitent encore les membres. La Compagnie est morte de fait, mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, nous restons pour mesurer le pouvoir des noms.
-
Le Sang des 7 Rois, tome 1
Titre : Livre premier
Cycle : Le Sang des 7 Rois, tome 1
Auteur : Régis Goddyn
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne)
Date de publication : 21 février 2013Synopsis : 25 juillet 806
Deuxième jour de traque. Depuis le départ du château, la pluie n’a pas cessé de tomber. Je profite d’une roche en surplomb pour abriter le journal et écrire ce premier compte-rendu. Arrivés sur les alpages, nous avons suivi la crête pour trouver des indices. Rien ne nous avait préparés à ce que nous avons trouvé là. Un autre campement avait été édifié à cinquante pas à vol d’oiseau du premier et tout indique qu’alors que nous pensions notre retard considérable, ses occupants s’en étaient allés quelques heures auparavant.Ces périodes de peste étaient propices aux affaires. non que les denrées fussent aisées à trouver en ces temps troublés, mais la désorganisation facilitait la mobilité des richesses. Les domestiques profitaient souvent du désarroi de leurs maîtres dont la famille se clairsemait pour délester le logis de quelque objet facilement négociable, afin de financer leur fuite. On retrouvait en général leur dépouille au bord d’un chemin, détroussée par quelque bande que l’on verrait un jour se balancer au bout d’une corde. Ainsi vont les gens et les choses.
Après l’avoir rencontré à la 25e Heure du Livre du Mans 2013, il était grand temps de découvrir la première saga de Régis Goddyn, Le Sang des 7 Rois, avec ce premier tome chez L’Atalante.
-
Des milliards de tapis de cheveux
Titre : Des milliards de tapis de cheveux (Die Haarteppichknüpfer)
Auteur : Andreas Eschbach
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) / J’ai Lu (Science-Fiction)
Date de publication : 1999, puis 2004 (1995 en VO)
Récompenses : Prix Bob-Morane 2001 du roman étranger, Grand Prix de l’Imaginaire 2001 du roman étranger, Prix Bob-Morane 2008 spécialSynopsis : Noeud après noeud, jour après jour, toute une vie durant, ses mains répétaient les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, comme son père et le père de son père l’avaient fait avant lui…
N’est-ce pas étrange qu’un monde entier s’adonne ainsi au tissage de tapis en cheveux ? L’objet en est, dit-on, d’orner le Palais des Etoiles, la demeure de l’Empereur. Mais qu’en est-il de l’Empereur lui-même ? N’entend-on pas qu’il aurait abdiqué ? qu’il serait mort, abattu par des rebelles ?
Comment cela serait-il possible ? Le soleil brillerait-il sans lui ? Les étoiles luiraient-elles encore au firmament ?
L’Empereur, les rebelles, des milliards de tapis de cheveux ; il est long le chemin qui mène à la vérité, de la cité de Yahannochia au Palais des Etoiles, et jusqu’au Palais des Larmes sur un monde oublié…Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l’exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s’être si intensément concentrés – et pourtant, l’avancée de l’ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n’excédait pas celle d’un ongle.
Ils sont beaux, mes tapis, ils sont beaux ! Tout de cheveux tissés, ils sont le but ultime de tout bon père de famille désireux d’assurer un certain train de vie à sa descendance ! Grâce à ce système social à première vue capillotracté, et pourtant diablement original, Andreas Eschbach nous tisse une histoire touffue certes, mais également moelleuse et confortable.
-
Les annales de la Compagnie noire, tome 3 : La rose blanche
Titre : La rose blanche
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 3
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai lu
Date de publication : 1999 / 2008 (1985 pour la version originale)Synopsis : Réduite à une poignées d’hommes, la Compagnie noire a définitivement changé de camp. Sa nouvelle tâche est de protéger la Rose Blanche, la seule capable de vaincre la Dame et ses forces maléfiques. Mais cette ultime confrontation doit avoir lieu lors du passage de la grande comète… et cette échéance est encore lointaine. Réfugiés dans la plaine de la Peur, un lieu cauchemardesque peuplé d’étranges créatures, les soldats de la dernière des compagnies franches de Khatovar s’apprêtent à subir le plus long siège de leur histoire. Un siège de plusieurs décennies. À moins qu’un événement capital ne se produise. Car quelque chose bouge dans le grand tumulus où repose le Dominateur…
Pendant toutes ces années de fuite, les forces de la Dame nous avaient rattrapé en plusieurs occasions. Le Pont de la Reine avait été la pire. Une centaine de nos gars y avaient trouvé la mort et à ma grande honte j’y avais laissé les annales enterrées dans une berge de la rivière. Quatre cents ans de chroniques de la Compagnie abandonnées. Depuis, des bouffées de culpabilité me taraudaient régulièrement. Je dois répondre aux ombres des compagnons disparus. Ces annales sont la Compagnie noire. Tant qu’elles existent, la Compagnie survit.
-
Les annales de la Compagnie noire, tome 2 : Le château noir
Titre : Le château noir
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 2
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai lu
Date de publication : 1999 / 2008 (1984 pour la version originale)Synopsis : D’étranges disparitions se succèdent dans la ville de Génépi : cadavres et vivants se volatilisent, proies d’un mystérieux commerce nocturne. Y aurait-il un rapport avec le château noir, cette sombre éminence qui domine la ville, cette verrue monstrueuse qui semble croître de jour en jour ? Possible… En tout cas, la Dame semble prendre la menace très au sérieux et dépêche la Compagnie sur place pour voir de quoi il retourne. Coincée entre l’horreur qui grandit aux abords du château et la peur que lui inspire son commanditaire, la légendaire Compagnie noire pourrait bien envisager pour la première fois de son histoire de rompre son contrat et de redéfinir ses allégeances…
Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Tous tètent le sein de la mort. Tous s’inclinent devant ce monarque silencieux. Ce souverain des ténèbres lève un doigt. Une plume volette et se pose à terre. Nulle raison dans son chant. Les bons partent jeunes. Les mauvais prospèrent. Il règne sur les seigneurs du chaos.
-
Alexandre le Grand et les aigles de Rome
Titre : Alexandre le Grand et les aigles de Rome (Alejandro Magno y las aguilas de Roma)
Auteur : Javier Negrete
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2009 (2007 pour la version originale)Synopsis : Alexandre le Grand est mort à Babylone le 28 daisios au soir, c’est-à-dire le 10 juin de l’an 323 avant J.-C., à l’âge de trente-trois ans. Alexandre le Grand ne meurt pas ce jour-là. Un mystérieux médecin qui se dit envoyé par l’oracle de Delphes le sauve d’une tentative d’empoisonnement. Six ans plus tard, Alexandre a tourné son regard vers l’Occident. Sur le chemin de ses nouvelles conquêtes se dresse alors la république de Rome, tout autant que lui convaincue de la grandeur de son destin. Qui des phalanges macédoniennes et des légions romaines aura la suprématie ? La comète Icare, qui ne cesse de croître chaque nuit dans le ciel, annonce de grandes catastrophes…
Euctémon regarda un instant son frère dans les yeux, apparemment perplexe. Peut-être, songea Démétrios, son frère n’avait-il pas eu l’idée de pousser jusqu’au bout le raisonnement logique suivant : Si une comète aussi grande que la moitié de la Crête heurte la Terre, elle tuera certainement tous les humains, Euctémon est un être humain, donc Euctémon mourra certainement.
-
Qushmarrah : Le Prix de la liberté
Titre : Qushmarrah : Le prix de la liberté (The Tower of Fear)
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2007 (1990 pour la version originale)Synopsis : Qushmarrah, cité fière et florissante, conquise par trahison, occupée depuis six ans par les Hérodiens. Qushmarrah, cité résistante, hantée par le retour possible de son maître assassiné, le prêtre-sorcier Nakar. Une ville aux nerfs portés à vif par les enlèvements récurrents d’enfants de six ans. Une ville en attente de la déflagration qui ne manquera pas de se produire. Dans un univers qui n’est pas celui de la Compagnie noire, non plus celui où Hérod serait Rome et Qushmarrah Carthage, à l’issue d’une guerre Punique, Glen Cook prend un malin plaisir à brouiller les pistes, inverser les rôles et redistribuer les alliances. Guerriers du désert, cohortes de soldatesque et leurs généraux, tueurs fous, kidnappeurs, sorcières et résistants s’affrontent, se trahissent et s’entre-tuent dans un récit échevelé à la manière incisive d’un grand styliste de la fantasy.
Yoseh n’avait commencé à se sentir tendu qu’au moment où la conviction qu’ils s’étaient lancés dans une course fatale contre la montre s’était emparée de lui. Sa tension n’avait pas cessé de monter depuis. Et, à présent, il se demandait pourquoi il s’était persuadé lui-même qu’il devait venir dans cette cité de dingues. Mo’atabar avait raison. C’était la ville de l’or et du plomb. Sauf que l’or était imaginaire et que vos rêves s’y changeaient en plomb.
-
Lavinia
Titre : Lavinia
Auteur : Ursula Le Guin
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2011
Récompenses : Prix Locus Award 2009Synopsis : « Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre. » Dans l’Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin.
Les hommes prétendent les femmes instables, changeantes, et bien que cette accusation soit motivée par la crainte qu’on attente à leur précieux honneur sexuel, elle contient une vérité. Nous sommes capables de changer notre vie, notre être; quelle que soit notre volonté, nous sommes changées. Comme la lune change mais reste elle-même, nous sommes vierges, épouses, mères, grand-mères. Les hommes ne tiennent pas en place, certes, mais ils sont qui ils sont.
-
Gigante : Au nom du père
Titre : Gigante : Au nom du père
Auteur : Pierre Bordage
Éditeur : L’Atalante (Science-Fiction et Fantastique)
Date de publication : 19 septembre 2013Synopsis : Gigante. Planète géante vingt mille fois plus volumineuse que la Terre. Des distances énormes. Une étoile rouge nommée Kolos. Douze satellites. Un jour gigantin qui équivaut à trente jours et trente nuits de notre temps (temps unifié). Un monde encore mystérieux parcouru par des sphères incandescentes et des orages électriques d’une rare violence ; un monde difficile, hostile, que tentent d’apprivoiser des peuples humains errants ou sédentaires en provenance de différents systèmes de la Galaxie. Le jeune Zaslo Merticant, ethnolinguiste de son état, débarque sur Gigante en provenance de la lointaine Azadée, en quête des mythiques géants dont une expédition aurait exhumé les squelettes des siècles plus tôt. Dans le but, également, de tuer son père, Koeb, ce père qui l’a abandonné avant même sa naissance et dont le départ a entraîné le dépérissement de sa mère, qui l’a laissé orphelin à 18 ans. Une brusque évolution technologique lui a permis de devancer Koeb, parti vingt ans avant lui, dont le vaisseau se posera sur Gigante dans une vingtaine d’années (temps unifié). Il reste donc vingt ans – ou quatre mois locaux – à Zaslo pour découvrir le secret des géants avant de revenir à Magniz, l’unique astroport planétaire, pour attendre et tuer son père. Sachant qu’à la vitesse des appareils volants ou terrestres utilisés sur la planète géante il lui faudrait plus de cinquante années pour faire l’aller et retour jusqu’au Bragant, la région où auraient été découverts les géants, le périple est en théorie impossible. La rencontre avec Madilia, une jeune femme déterminée elle aussi à retrouver les géants, le décide à tenter l’aventure. Il entend également parler de la légendaire Guilde des Voyageurs, des hommes qui chevauchent les flux électriques parcourant les immensités gigantines. Est-il réellement possible de voyager sur des courants d’une telle intensité qu’ils peuvent instantanément vous réduire en cendres ? C’est l’histoire d’un apprentissage: apprentissage d’un monde aux colères destructrices, maîtrise d’une énergie phénoménale, cheminement vers l’apaisement intérieur, découverte de son rôle fondamental pour l’avenir des peuples humains disséminés sur Gigante.
N’ayez jamais aucun regret. Mieux vaut crever d’oser plutôt que de se consumer à petit feu dans les regrets.
Le Pierre Bordage nouveau est arrivé, nous dit-on. Amateurs de « planet opera » sans grandiloquence scientifique, soyez sur le départ, car ce petit cru s’annonce Gigante !









