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Sto:Rage, tome 1
Titre : Sto:Rage
Cycle/Série : Sto:Rage, tome 1
Auteur : Jirô Andô
Éditeur : Komikku
Date de publication : 31 aout 2017Synopsis : « L’œil est le miroir de l’âme, une brigade spéciale peut le déchiffrer. » 2019, un an avant l’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, des meurtres étranges se succèdent. À chaque fois, une partie du corps est retrouvée calcinée et le globe oculaire de l’œil gauche vient à manquer. Souta Aoba, un jeune inspecteur de police, et Hitomi Tachibana de l »équipe d’investigation par mémoire oculaire’ vont enquêter ensemble sur cette curieuse affaire.
Tu sais la mémoire est fabriquée dans la partie du cerveau qu’on appelle l’hippocampe. Quand les neurones du cerveau reçoivent de nombreuses stimulations de l’extérieur, ils évoluent et deviennent lisibles par le cerveau. C’est ce qu’on appelle la mémoire cérébrale. Et si d’autres organes ou parties du corps possédaient aussi une mémoire ?
-Où veux-tu en venir ?
-Les globes oculaires ont un accès direct avec l’extérieur ! Un flux important d’informations passe par les yeux !Plutôt connue pour éditer des séries courtes, la maison Komikku ne déroge pas à sa règle avec Sto:Rage, un thriller d’anticipation écrit et illustré par Jirô Andô en deux volumes. Les polars ne sont pas légion dans le monde du manga et même dans le seinen. Un peu de changement est toujours bienvenu, d’autant plus quand on ne vous demande pas d’alléger votre bourse en multipliant les volumes.
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La couleur de la victoire
Titre : La couleur de la victoire
Scénario : Anna Waterhouse et Joe Shrapnel
Réalisateur : Stephen Hopkins
Acteurs principaux : Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree, Shanice Banton, Carice Van Houten, Jérémy Irons, William Hurt, David Kross
Date de sortie française : 27 juillet 2016Synopsis : Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les États-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie. Le débat est vif entre le président du Comité Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la détermination de Jesse à se lancer dans la compétition est intacte…
Jesse, voilà une façon unique de frapper fort.
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Foxcatcher
Titre : Foxcatcher
Scénario : E. Max Frye et Dan Futterman
Réalisateur : Bennett Miller
Acteurs principaux : Channing Tatum, Steve Carell, Mark Ruffalo, Sienna Miller, Vanessa Redgrave, Anthony Michael Hall
Date de sortie française : 21 janvier 2015
Récompenses : Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2014, nominé de nombreuses fois aux Oscars 2015Synopsis : Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.
J’attendais avec impatience ce long métrage, j’en attendais peut-être trop. Bennett Miller prend le temps de filmer. Il installe les pièces d’un puzzle ou le malaise s’insinue petit à petit, dans les corps, dans les regards, les non-dits. Cette froideur nous déstabilise, comme si ces hommes ne se disaient que le minimum, en apprenant plus en observant l’autre. Ce manque d’empathie pour les personnages est, de mon point de vue, l’une des faiblesses du film. Ils sont tellement souvent dans la retenue de leurs sentiments que cela en devient agaçant. Le plus évident de « Foxcatcher », avant tout, c’est l’incroyable performance de ses acteurs. Tatum Channing en champion assoiffé de reconnaissance et terriblement fragile, Mark Ruffalo, acteur caméléon une nouvelle fois parfait dans le rôle du frère ainé protecteur, et surtout Steve Carell, à des années lumières de ses rôles habituels, extraordinaire milliardaire patriote, paranoïaque et manipulateur.
J’aurais aimé avoir le même enthousiasme pour le film, ce ne fut que par instant.
Autres critiques : William Tessier (Ma Semaine Cinéma)
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Les JO 2014 de Sotchi se la jouent Game of Thrones !
Quand on vous disait que les livres (et leurs produits dérivés) étaient partout, on ne mentait pas. Pour faire un peu de publicité autour des trop délaissés Jeux Olympiques d’hiver, la BBC y va de son spot télévisuel à l’égard de ces chers sportifs de l’hiver.