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Yves Saint Laurent
Titre : Yves Saint Laurent
Réalisateur : Jalil Lespert
Acteurs principaux : Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon, Laura Smet, Marianne Basler, Marie De Villepin, Nikolai Kinski, Anne Alvaro
Date de sortie française : 8 janvier 2014
Budget : 8 M€
Livre original : Yves Saint Laurent de Laurence BenaïmSynopsis : Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.
Excusez l’expression, je suis sur le cul. Le nouveau film de l’acteur Jalil Lespert (vu au cinéma dans Le petit Lieutenant de Xavier Beauvois ou dans l’excellente série Pigalle, la nuit) va vous faire adorer un jeune acteur de 23 ans Pierre Niney. Niney c’est pas un inconnu et sa bio est déjà impressionnante. Jugez plutôt : Sociétaire de la comédie française, vu au ciné dans J’aime regarder les filles, Les neiges du Kilimandjaro, Comme des frères ou encore dans 20 ans d’écart, il est aussi l’ auteur d’une pièce de théâtre, autant dire que sous sa frêle apparence se cache un sacré bosseur. Et puis arrive cette rencontre avec un personnage. Et là, le Pierrot, c’est l’écran qu’il éclabousse de son talent, de sa présence, de son incroyable charisme. Il ne joue pas Saint Laurent, il EST Saint Laurent. L’histoire d’une ascension fulgurante, exceptionnelle, un génie comme on en croise rarement. Le film de Lespert suit le parcours incroyable du jeune Yves Saint Laurent né à Oran, jusqu’à la consécration planétaire. Mais sous le génie, se cache un être torturé, maniaco-dépressif, fragile. Maintenu à flot par l’amour avec un grand A, celui de Pierre Bergé. Bergé, l’homme qui aime passionnément, mais aussi l’homme qui cadre, qui entoure Saint Laurent quand celui-ci est en proie à ses démons intérieurs. Si la prestation de Niney est aussi extraordinaire, elle est du aussi à celle du même acabit du grand Guillaume Gallienne. A eux deux, la palette des émotions est constamment en émoi. Toutes leurs scènes sont d’une incroyable vérité. Dans les regards, la gestuelle, tout est dit, pas besoin d’être médium pour voir que ces deux là, c’est jusqu’à la mort. Lespert réussit son film car il ne triche jamais, n’occulte aucune face de leur personnalité. Il est réussi car il montre aussi un monde de la mode sans complaisance, ou création et business ne font pas forcément bon ménage.
Et puis ce mot de Saint Laurent qui revient plusieurs fois dans le film : « c’est beau, non ? » Oui c’est beau, et c’est à vous qu’on le doit. Merci à vous, messieurs.
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La vie d’Adèle
Titre : La vie d’Adèle
Réalisateur : Abdellatif Kechiche
Actrices : Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux
Date de sortie : octobre 2013
Récompenses : Palme d’or de Cannes 2013Synopsis : Âgée de quinze ans, Adèle est convaincue qu’une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle pense l’avoir trouvé en la personne de Thomas, un jeune homme mystérieux, mais sympathique. Elle rencontre le même jour Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, et cette rencontre bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle tente d’ignorer ses sentiments et essaye de se livrer à Thomas, mais elle réalise qu’elle a une attirance pour les filles. Adèle découvre le désir et s’affirme en tant que femme et en tant qu’adulte.
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Faut-il aller voir… La Vie d’Adèle ?
Adaptation du Bleu est une couleur chaude par Abdellatif Kechiche, La Vie d’Adèle a déchaîné les passions lors du Festival de Cannes où elle a reçu la Palme d’Or du meilleur film.
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Danse macabre
Titre : Danse macabre
Auteur : Jesse Bullington
Éditeur : Panini (collection Éclipse)
Date de publication : 2013Synopsis : Alors que les bûchers de l’Inquisition embrasent l’Europe, une jeune esclave africaine, Awa, se voit forcée de devenir l’apprentie dun nécromancien. Après que celui-ci l’a affligée dune effroyable malédiction, elle découvre que son salut réside, peut-être, dans un grimoire que son professeur a caché quelque part au cur de ce continent en proie à la guerre et à la superstition. Au cours de sa quête, elle rencontrera le peintre Niklaus Manuel Deutsch, un alchimiste nommé Paracelse et une mercenaire néerlandaise amatrice darmes à feu, sans se douter que le destin de ces trois étrangers est inextricablement lié au sien. Et tandis que Manuel décore toiles et murs déglise des scènes de sa macabre aventure, Awa comprendra peu à peu que la mort est le cadet de ses soucis…
Je ne suis pas une sorcière. Ou peut-être que si. Lui préférait le terme de « nécromancien », mais je crois comprendre qu’il n’y a guère de différence entre les deux. Bruja, thaumaturge, magicienne, enchanteresse, sorcière nécromancienne, démoniste, c’est du pareil au même : je sais ranimer les morts, et je sais leur ordonner d’accomplir ma volonté. Je sais parlementer avec les esprits, les démons, et je peux tuer n’importe quel être vivant d’un simple contact.