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Sympathies for the devil
Titre : Sympathies for the devil
Auteur : Thomas Day
Nouvelles : Une forêt de cendres ; A l’heure du loup ; L’erreur ; La mécanique des profondeurs ; La notion de génocide nécessaire ; Démon aux yeux de lumière
Éditeur : Le Belial (Folio SF en poche)
Date de publication : 2004 (2012 pour la version poche)Synopsis : Sous vos yeux, six mondes vont prendre fin : le nôtre bien sûr, déserté par l’humanité, rendu aux hommes-arbres et aux loups ; celui des douze dragons renversés, étouffé par l’information continue ; celui des nomades mongols condamnés à la sédentarisation ; Amsterdam sous les eaux, hanté par le plus étrange des tueurs en série ; la Terre brûlée de Loki, grand farceur et agent provocateur un brin excessif. Six mondes vont prendre fin et tous ne renaîtront pas.
Je vais faire de toi la Grande Vague qui nettoiera le monde. Tu es celle qui va laver tous les affronts, qui donnera une nouvelle chance aux Hommes. Leur patrimoine génétique va se mélanger à nouveau avec la terre, la mer et les espèces qu’ils n’ont pas réussi à faire disparaître. Et un jour, comme rien ne se perd vraiment, comme toute chose perdue peut être retrouvée, d’autres hommes renaîtront. Différents. Plus sages, peut-être. Le monde se meurt de la technologie, les mythes doivent le faire renaître.
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Le nez de Cléopâtre
Titre : Le nez de Cléopâtre
Auteur : Robert Silverberg
Nouvelles : Légendes de la forêt Veniane ; Le traité de Düsseldorf ; Tombouctou à l’heure du lion ; Le sommeil et l’oubli ; Entre un soldat, puis un autre ; Basileus
Éditeur : Folio SF (Denoël)
Date de publication : 2001 (2000 pour la première version)
Récompenses : Prix Hugo 1990 (catégorie novelette) pour « Entre un soldat, puis un autre »Synopsis : S’il eût été plus court, toute la face du monde aurait changé. Avec les textes du Nez de Cléopâtre, Robert Silverberg nous invite à détourner le cours de notre Histoire pour imaginer ce qui aurais pu advenir si… Si l’Empire romain, loin de prendre fin sous le choc des invasions barbares, s’était maintenu et élargi au monde entier ? Si les « réalités virtuelles » auxquelles donne accès l’informatique se constituaient en mondes parallèles autonomes, des mondes où Socrate pourrat rencontrer le conquistador Pizarre pour un incroyable duel intellectuel ? Et si la Peste noire de 1348 avait emporté les trois quarts de l’Europe occidentale ?
A l’origine, les programmateurs français voulaient inclurent des hologrammes de personnages célèbres dans les spectacles touristiques de leurs monuments historiques. Pas seulement des simulacres robotisés, mais d’apparentes réincarnations de grands personnages, capables de se promener librement, de bavarder, voire de lancer de petits traits d’esprit. Imaginez Louis XIV vantant les fontaines du château de Versailles, Picasso faisant la visite des musées parisiens, Sarte échangeant des bons mots avec les passants depuis la terrasse du Café de Flore ! Et pourquoi pas Napoléon, Jeanne d’Arc, Alexandre Dumas ! Et ça ne s’arrêtait pas là : on pouvait les rendre capable de compléter, d’améliorer les réalisations de leurs modèles, d’enrichir le monde d’une foule de tableaux, romans, traités philosophiques et visions architecturales grandioses de maîtres disparus.
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La voie du cygne
Titre : La voie du cygne
Auteur : Laurent Kloetzer
Éditeur : Mnémos (Folio SF en poche)
Date de publication : 1999 (2001 pour la version poche)Synopsis : Pour Jeophras Denio, rien n’est impossible ! Tout le monde sait qu’il est le meilleur inventeur de la ville. Si seulement son engin volant arrivait à fonctionner… Mais quelle machine, quelle équation pourrait l’aider à conjurer le malheur de sa fille Carline ? Elle a été jetée en prison à la suite d’une réception au palais. Pour elle, c’est la potence, s’il ne parvient pas à l’innocenter du meurtre de Nerio de Lethys. Endosser le rôle d’un détective n’est pas une mince affaire, même avec l’aide d’un garçon débrouillard comme Alexis. Mais Jeophras ne pensait pas se faire piéger dans un tel engrenage… Dvern est une cité d’intrigues où les puissants jouent à des jeux dangereux. Lequel d’entre eux convoite le pouvoir ? Qui, à la cour, fomente ce complot ? Une séduisante comtesse, un maître d’armes, le prince en personne ? Jeophras ferait bien de se méfier, s’il ne veut pas tomber au fond du labyrinthe. Derrière cette affaire se cache un mystérieux secret, vieux de dix-huit ans… Mais pour le découvrir il vous faudra pratiquer le jeu de l’oie. Suivez donc Jeophras sur la Voie du Cygne…
Ils traversèrent Dvern figée en sa gangue de pierre, déserte et abandonnée à leur volonté. Nerio se sentait la force de devenir le maître de ce navire de roc, il se sentait la force d’affronter les fantômes et les dieux enfouis de cette cité millénaire. En cette nuit de tempête, la ville laissait apercevoir sa véritable nature, lavée de ses dorures et de ses fanfreluches atlanes… Elle apparaissait telle qu’elle était, une cité cruelle et sanglante, vénérée jusqu’à la mort, destinée à régner !
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Les conjurés de Florence
Titre : Les conjurés de Florence
Auteur : P. McAulay
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2004Synopsis : Florence, au tout début du XVIe siècle. Une Florence bien différente de celle qu’évoquent nos livres d’histoire : Léonard de Vinci a renoncé à la peinture pour donner vie aux machines qu’il dessinait dans ses carnets et l’Italie de la Renaissance connaît déjà sa révolution industrielle… La perle de la Toscane reste cependant la ville des grands peintres, des grands architectes, des fêtes… et des intrigues sophistiquées, des morts mystérieuses. Comme celles de Raphaël et de son assistant. Qui est à l’origine de ces meurtres ? Pour quel enjeu ? Sur fond de rivalité entre l’Italie et l’Espagne et de rébellion savonaroliste, Pasquale, jeune peintre apprenti, mène l’enquête en compagnie de Machiavel, journaliste à la Gazette de Florence, qui joue les Sherlock Holmes avant la lettre.
La magie n’est que de la science qui cherche à se faire passer pour autre chose.
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Le Déchronologue
Titre : Le Déchronologue
Auteur : Stéphane Beauverger
Éditeur : La Volte (Folio SF en poche)
Date de publication : 2009 (2011 pour la version poche)
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2010Synopsis : « Je suis le capitaine Henri Villon, et je mourrai bientôt.Non, ne ricanez pas en lisant cette sentencieuse présentation. N’est-ce pas l’ultime privilège d’un condamné d’annoncer son trépas comme il l’entend ? C’est mon droit. Et si vous ne me l’accordez pas, alors disons que je le prends. » Ainsi débute le récit du capitaine Villon. Il lutte avec son équipage de pirates pour préserver sa liberté dans un monde déchiré par d’impitoyables perturbations temporelles. Son arme : le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps.
Des regrets? Trop pour m’épancher plus longtemps et pas assez pour ne pas accepter le sort qui m’attend. La seule femme que j’aie jamais aimée n’a pas voulu de mon amour. Tous mes amis les plus chers sont morts, je fus souvent responsable de leur trépas. Puisque mes rêves ont révélé un goût de cendres, pourquoi craindre de disparaître?
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Les jours étranges de Nostradamus
Titre : Les jours étranges de Nostradamus
Auteur : Jean-Philippe Depotte
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2011 (2013 pour la version poche)
Récompenses : Prix Masterton 2012 (roman français)Synopsis : Médecin protestant lyonnais, disciple de la médecine nouvelle d’Ambroise Paré, Philibert Sarrazin se rend à Paris pour participer à une dissection clandestine. Piégé, il se retrouve battu et enlevé par les hommes de main d’un mystérieux gentilhomme de la Cour. Ce proche du roi lui ordonne, parce qu’il est son beau-frère, d’aller espionner Michel de Nostredame, l’illustre Nostradamus. Emporté par un complot qui le dépasse, Philibert se lance sur les traces de l’astrologue, jusqu’à Salon, en Provence, terre de fantasmes et de sorcellerie, à travers la peste et la guerre civile. Là, il touchera du doigt le secret de Nostradamus, le secret de sa science et de ses mystérieux voyages, le secret de la mort de sa première épouse. Autant de révélations surprenantes. Dangereuses.
Tu es comme les autres. Tu ne vois d’elle que son physique de succube. Les hommes sont tous les mêmes. Qu’ils sentent se refermer sur eux le pouvoir d’une femme et ils crient à la sorcière. J’ai bien vu comment les hommes la regardent. Des phalènes autour d’une flamme. La sorcellerie, elle est dans leurs yeux impudiques. Jusqu’au jour où l’un d’eux, plus faible que les autres, ira la pendre ou la brûler.
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Bloodsilver
Titre : Bloodsilver
Auteur : Wayne Barrow (alias Johan Héliot et Xavier Mauméjean)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2008
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2008Synopsis : 1691 : un bateau transportant de mystérieux passagers aborde la côte est du continent nord-américain. Les vampires viennent de débarquer de la vieille Europe. Ils forment bientôt le Convoi, longue colonne de chariots recouverts de plaques de plomb, et se lancent à la conquête de l’Ouest, anticipant le trajet du chemin de fer dans une lente et implacable progression… 1692 : à Salem, une poignée d’hommes impitoyables fonde la confrérie des Chasseurs, bien décidés à stopper l’avancée du Convoi et à en découdre avec les créatures des ténèbres. De Fort Alamo aux territoires sioux, de Wounded Knee à Silver City, les hommes du Nouveau Monde, Billy the Kid ; les frères Dalton ou encore Doc Holliday mêlent le sang à l’argent, luttant sans merci contre les vampires, ou formant avec eux d’improbables alliances…
Broucolaques, Lamies, Stryges, autant de termes qui dans sa langue désignent depuis l’Antiquité les plus redoutables des prédateurs. Le Nouveau Monde n’a pas de nom pour eux, et pourtant ils sont en Amérique.
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Darwinia
Titre : Darwinia
Auteur : Robert Charles Wilson
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre) / Folio SF
Date de publication : 2000 / 2003Synopsis : Mars 1912, l’Europe et une partie de l’Angleterre disparaissent subitement, remplacées par un continent à la faune et à la flore non terrestres que l’on ne tarde pas à nommer la Darwinie. Pour le jeune Guilford Law, cette tragédie n’a rien d’un miracle ou d’une punition divine ; plutôt une énigme que la science pourra un jour résoudre. Fort de cette certitude, il va tout sacrifier pour faire partie de la première grande expédition d’exploration destinée à s’enfoncer au cœur du continent inconnue ; une expédition qui, de mort violente en mort violente, le mènera plus loin qu’il ne pouvait l’imaginer…
A mesure qu’il remontait le Rhin, le jeune homme en vînt à imaginer sans difficulté la vieille Europe et ses monuments disparus, ses chevaliers Teutoniques massés sur les rives, arborant lances et heaumes. Mais ce n’était pas la vieille Europe, il en trouvait la preuve dans le moindre recoin : poissons épineux flottant au-dessus des hauts-fonds, odeur de cannelle des forêts de pins-sauges, cris nocturnes d’animaux encore sans nom… L’homme était certes arrivé jusqu’ici, mais à une date récente.
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Fahrenheit 451
Titre : Fahrenheit 451
Auteur : Ray Bradbury
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2002 (1953 pour la version originale)
Récompenses : Prix Hugo 1954 (meilleur roman)Synopsis : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Nous ne naissons pas libres et égaux comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l’image de l’autre, comme ça, tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion : Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme. Battons en brèche l’esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l’homme cultivé ?
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Au bonheur des dames #2 : Temple
Titre : Les faucheurs sont les anges
Auteur : Alden Bell
Héroïne : TempleDifficile de choisir quelle héroïne se verrait assigner la lourde tâche d’initier cette première rubrique « Au bonheur des dames », nouveau rendez-vous ayant pour objectif de présenter chaque semaine un personnage féminin tiré d’un roman appartenant aux littératures de l’imaginaire. Daenerys ? Brienne ? Galadriel ? Hermione ? Katniss ? Il est évidemment tentant de commencer par une héroïne déjà connue de tous et bénéficiant de fait d’une cote de popularité élevée. Il m’a paru cela dit plus judicieux de mettre en lumière dans ce premier article un personnage moins célèbre mais n’ayant rien à envier à celles citées précédemment en ce qui concerne la force et le caractère.