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Les rois navigateurs, tome 1 : Le manteau des étoiles
Titre : Le manteau des étoiles
Cycle : Les rois navigateurs, tome 1
Auteur : Garry Kilworth
Éditeur : Mnémos (Icares) / Le livre de poche
Date de publication : 2006 / 2008Synopsis : Les hommes du Peuple du Vent, habiles navigateurs et farouches guerriers, vivent aux confins de l’océan, dans les îles du bout du monde. Un jour, lors d’une chasse en mer, un équipage est entraîné loin des îles paradisiaques et découvre dans le Nord un étrange archipel. Un pays perpétuellement couvert de brouillard où vivent des hommes à la peau trop blanche et aux cheveux couleur de feu… De retour sur leur île avec deux hommes du Nord, les navigateurs découvrent que le roi est mort… La lutte pour la succession au trône oppose les deux fils du défunt. Accompagné d’une partie de la population et de Seuma, l’un des hommes blancs qui détient le secret du fer, Tangiia, le cadet, choisit l’exil et part pour un dangereux voyage, à la recherche d’une nouvelle île.
Les eaux du lagon étaient d’une pure beauté, animées de centaines d’anémones et de gracieux poissons des rochers aux couleurs chatoyantes dont les nageoires ressemblaient à des écharpes de dentelle. Il y avait cependant un aspect plus sinistre. A l’extérieur, l’océan était peuplé de monstres ; requins capables d’avaler un bateau, calamars géants qui réduisaient les pirogues en échardes, nuées de méduses translucides à la piqûre mortelle plus nombreuses que des guêpes, baleines tueuses, serpents de mer plus venimeux encore que n’importe quel confrère terrestre… Avait-il vraiment envie de voyager sur leur territoire et prendre le risque de croiser une telle compagnie ?
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Martha Jane Cannary, tome 3 : Les années 1877 – 1903
Titre : Martha Jane Cannary : Les années 1877 – 1903
Série : La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane
Scénariste : Matthieu Blanchin
Dessinateur : Christian Perrissin
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2012Synopsis : Ayant perdu son emploi au Pony Express en 1877, Martha reprend une vie d’errance et de petits boulots (cuisinière dans des ranchs, infirmière, lingère…) Au fur et à mesure des rencontres, généralement bien arrosées, n’hésitant pas à jouer du poing ou du fusil, elle forge sa propre légende qui sera bientôt amplifiée par la parution d’un article d’Horacio Maguire sur les exploits de celle que l’on surnomme Calamity Jane. Femme libre, alcoolique, rebelle, volontaire, elle refuse de participer au cirque ambulant de Buffalo Bill, mais participera quelques années plus tard au Wild West Show. Elle entreprend l’écriture des lettres à sa fille en 1879, ce qui permettra des années plus tard au grand public de découvrir une Calamity Jane plus intime. C’est cependant une tout autre femme que nous font découvrir aujourd’hui les auteurs de Martha Jane Cannary…
Je reviens à Deadwood avec l’envie d’y rester cette fois-ci. C’est bien vrai que je me sens d’ici plus que partout ailleurs. Et Dieu sait que je l’ai roulée ma bosse !
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Au cœur des ténèbres
Titre : Au cœur des ténèbres
Scénariste : Stéphane Miquel
Dessinateur : Loïc Godart
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014Synopsis : Au cœur des ténèbres relate le voyage de Charles Marlow, un jeune officier de la marine marchande britannique, qui remonte le cours d’un fleuve au cœur de l’Afrique noire. Le périple se présente comme un lent éloignement de la civilisation et de l’humanité vers les aspects les plus sauvages et primitifs de l’homme.
Nous vivons comme nous rêvons. Seuls.
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Martha Jane Cannary, tome 2 : Les années 1870 – 1876
Titre : Martha Jane Cannary : Les années 1870 – 1876
Série : La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane
Scénariste : Christian Perrissin
Dessinateur : Matthieu Blanchain
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2009Synopsis : Après un premier tome primé à St Malo et à Angoulême, Blanchin et Perrissin reviennent avec la suite tant attendue de la biographie de celle que l’on appelait Calamity Jane. Nous avions laissé Martha Jane Canary au printemps de 1869, après l’attaque des indiens à Goose Creek, là où le capitaine Egon la baptisa «Calamity Jane». A la fin de l’hiver 1874, Martha Jane vit dans un ranch à la lisière des Badlands. Sa fille Janey, née en septembre 1873, a quelques semaines quand elles échouent ici. Martha Jane ne se montre pas vraiment une très bonne mère, laissant la femme du fermier s’occuper de sa fille tandis qu’elle s’occupe des travaux de la ferme. Elle finit par avouer qui est le père de l’enfant, le célèbre Wild Bill Hickok…
C’est en novembre 1868 que Custer tient enfin son fait d’arme. La charge meurtrière qu’il mène au camp cheyenne de Washita se solde par la mort de plusieurs dizaines de femmes et d’enfants. Les journalistes à sa botte transforment cet odieux massacre en une charge héroïque. Ainsi, Custer devient l’emblème de toute une nation qui juge l’Indien comme un anachronisme entravant la bonne marche du progrès.
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Terra Australis
Titre : Terra Australis
Scénariste : Laurent Frédéric Le Bollée
Dessinateur : Philippe Nicloux
Éditeur : Glénat (1000 Feuilles)
Date de publication : 2013Synopsis : Une des plus incroyables odyssées humaines de l’Histoire a eu lieu il y a un peu plus de 220 ans. Environ 1 500 hommes et femmes ont été déportés, entassés à bord de 11 navires, parcourant plus de 24 000 km sur trois océans. Ils étaient des bagnards, des forçats, des condamnés… le rebut de l’Angleterre! On les a envoyés à l’autre bout du monde, dans un pays qui n’existait pas encore. Aller sans retour vers l’enfer ou chance inespérée d’une nouvelle vie? Plus rien ne sera comme avant autour de ce nouveau monde, issu d’une terre ancestrale que les habitants d’origine appelaient Bandaiyan…
Sauvage. Farouche. Hostile. Lointaine. Ancienne. Brûlante. Masse nue, ocre, verte, bleu mer. Virginale et violente. Ma terre est isolée, à l’abri des regards, des haines et des souillures. Je la parcours hagard, ivre de sa beauté, fou de sa solitude. J’apprivoise le secret de ces fières latitudes. Les miens vivent ici depuis le début des temps. Vérité première et finale. Je ne sais même pas si mon pays a des frontières.
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Martha Jane Cannary, tome 1 : Les années 1852 – 1869
Titre : Martha Jane Cannary : Les années 1852 – 1869
Série : La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane
Scénariste : Christian Perrissin
Dessinateur : Mathieu Blanchain
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2008
Récompenses : Prix Ouest France (2008). Prix Essentiel à Angoulême (2009).Synopsis : Martha Jane Cannary est certainement l’une des personnalités les plus connus des États Unis d’Amérique, sous le nom de Calamity Jane. Mais qui est-elle réellement ? Christian Perrissin et Matthieu Blanchin se sont penchés sur les écrits de Calamity Jane, Les Lettre à sa fille, et sur de nombreux autres écrits pour nous raconter la vie de cette aventurière, célèbre, mais assez méconnue, qui a croisé le Général Custer, et dont le grand amour se nommait Wild Bill Hickok. Mais c’est avant tout le portrait d’une femme que les auteurs dévoilent au-delà du mythe dans cette trilogie intimiste à grand spectacle.
Je vais vous dire, MISS CANNARY : vous êtes une véritable calamité, pour ce convoi et pour l’armée des États-Unis toute entière ! Voilà ce que vous êtes : une CALAMITÉ !!!
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Hommes à la mer
Titre : Hommes à la mer
Nouvelles : « Les chevaux marins » de W. H. Hodgson ; « La Chiourme » de P. Mac Orlan ; « Le Grand sud » de P. Mac Orlan ; « Les Trois Gabelous » M. Schwob ; Un sourire (de la fortune) de J. Conrad ; « Le Naufrage » de R. L. Stevenson ; « Une descente dans le maelström » d’E. Allan Poe ; « Le dernier voyage du Shamraken » de W. H. Hodgson
Extraits : « L’Odyssée » d’Homère ; « Kernok le pirate » d’E. Sue ; « Malgorn le baleinier » d’E. Condroyer ; « Le Vaisseau des morts » de B. Traven ; « Un typhon au large des côtes du Japon » de Jack London ; « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo ; « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne
Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Librement adapté des nouvelles de Conrad, Hodgson, Mac Orlan, Poe, Schwob et Stevenson. Dernier opus de la trilogie contée et mise en scène par Riff Reb’s, ce recueil offre huit adaptations – graphiquement spectaculaires – d’histoires noires et poétiques.
-CAPITAINE ! LE NAVIRE EST UN TRAIN DE SOMBRER !
-Vous vous répétez, Spoker, c’est navrant.
-C’est qu’il s’enfonce rapidement, capitaine.
-Rapidement, dites-vous ? Que voilà une étrange expression, car si vous voulez bien vous donner la peine d’y penser, le temps n’est que relatif.
-Je crains, mon capitaine, que le moment soit mal choisi pour philosopher alors que nous aurons bu la grande tasse avant dix minutes.
-Si l’on suivait votre rationnement, il ne vaudrait jamais la peine de s’engager dans quelque réflexion que ce soit. Périr sans réfléchir n’est que ruine de l’âme !!! Vous oubliez la situation de l’homme, Monsieur Spoker.
-C’est que je suis trop occupé à considérer celle du navire.
(Le Naufrage, Robert Louis Stevenson)« Hommes à la mer » marque la troisième contribution de Riff Reb’s à la collection Noctambule qui se propose d’adapter en image quelques uns des plus grands classiques de la littérature. Cette fois encore, le thème privilégié par l’auteur est celui de la mer, mais à la différence des précédents ouvrages consacrés à une histoire en particulier, on a ici affaire à l’adaptation de huit nouvelles entrecoupées d’illustrations d’extraits d’autres œuvres littéraires.
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Les Annales de la Compagnie noire, tome 5 : Rêves d’acier
Titre : Rêves d’acier
Cycle : Les Annales de la Compagnie noire, tome 5
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
Date de publication : 2001 / 2006Synopsis : La poussière retombe après la bataille et le tableau n’est guère reluisant. Toubib laissé pour mort sur le champ de bataille, Gobelin et Qu’un œil manquant à l’appel… autant dire que la compagnie a essuyé de sérieux revers. Il est temps de reprendre les choses en main. C’est ce que Madame va s’employer à faire, quitte à redevenir le tyran maléfique qu’elle fut jadis. Les assassins fanatiques du culte local ne s’y trompent d’ailleurs pas et voient en elle l’incarnation de Kina, la déesse du meurtre qu’ils vénèrent. Voilà une main d’œuvre dévouée et efficace sur laquelle Madame peut maintenant compter. Après tout, qui sait s’ils n’ont pas raison, Madame ferait une parfaite candidate, d’autant plus que l’Année des crânes, qui marquera le retour de Kina, se profile à l’horizon.
Mais s’il existe trois grandes puissances, pourquoi pas davantage ? Le monde est vieux. Un voile de mystère drape le passé. Ceux qui acquièrent un grand pouvoir en leur temps souvent y parviennent en puisant dans les secrets de jadis. Qui sait combien de grands maux reposent en cette terre hantée ? Qui sait si les dieux de tous les peuples et de toutes les époques ne naissent pas simplement du souvenir de ceux qui ont suivi un chemin semblable au mien et qui sont néanmoins tombés, victimes du temps implacable ? Voilà une pensée bien déprimante. Le temps est un ennemi dont on n’épuise pas la patience.
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Northlanders, Intégrale 2 : Le Livre islandais
Titre : Le Livre islandais
Série : Northlanders, Intégrale 2
Scénariste : Brian Wood
Dessinateurs : Fiona Staples, Davide Gianfelice, Becky Cloonan, Paul Azaceta, Declan Shalvey, Danijel Zezelj
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels)
Date de publication : 19 septembre 2014 (2010-2011 en VO chez DC Comics/Vertigo)Synopsis : Deuxième volume de la trilogie Northlanders de Brian WOOD. Après le royaume d’Angleterre, l’auteur s’intéresse à la conquête de cette terre glaciale baptisée par les Vikings « Islande ».
Des brumes du premier millénaire ont surgi les héros qui allaient façonner le visage des siècles à venir. À l’assaut de l’Europe, le peuple viking apporta avec lui la fureur et le progrès. Peuple fier chargé d’une culture singulière, en guerre contre le Christianisme, ils nous léguèrent leur goût pour le commerce et l’exploration. Voici leur histoire, vécue de l’intérieur.
Je me noie dans mon propre bateau. J’ai besoin de l’océan. J’ai besoin d’inconnu. J’ai besoin de savoir que j’ai fait le maximum. Si tu as besoin de profit, si les hommes ont besoin de profit, réfléchis…
Qui dit terres nouvelles, dit nouveaux marchés. Des produits que l’on n’a jamais vus. Des denrées. Du bois. Du minerai de fer pour forger de meilleures épées. Et des villages côtiers avec de la bière et des femmes, Storri. Peut-être même une qui voudra de toi !Brian Wood poursuit son profonde immersion dans l’histoire des « Northlanders », des « gens venus du Nord » parfois appelés Normands ou Vikings selon les lieux et les époques ; il s’entoure toujours d’une flopée d’artistes talentueux pour chacun de ses récits qui nous immergent ici dans le mystère des expéditions islandaises entre le VIIIe et le XIIIe siècle.
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Aknaktak (nouvelle)
Titre : Aknaktak
Auteur : Sylvie Denis
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 18 juin 2014 (à l’occasion de la Décade de l’Imaginaire 2014)Synopsis : Pour la deuxième édition de la Décade de l’Imaginaire, place aux plumes féminines. De la science-fiction, de la fantasy en passant par le fantastique ou des textes qui transcendent les genres, plongez dans ces univers proches ou lointains, dystopiques ou, au contraire, pleins d’espoir. Il y est beaucoup question de fins et de commencements : une découverte lors d’un voyage de noces sur un monde-musée, un premier contact d’un genre particulier, une fin du monde vécue dans une petite chambre d’une maison de retraite, celle programmée dans l’ADN de tous les organismes terrestres. Ce sont ces récits et bien d’autres histoires que nous vous proposons de découvrir à travers des textes tantôt drôles, tantôt au rythme haletant qui enflammeront votre imagination.
Que lui ferait-il s’ils trouvaient un moyen de remonter à la surface ? Rien de bien méchant. Il commencerait par l’écorcher vif avant de l’égorger et de le laisser se vider de son sang. Non sans lui avoir ouvert le ventre pour en sortir les entrailles, qu’il lui fourrerait dans la gorge, histoire de lui apprendre à les avoir condamnés à crever de faim dans cette masure au fin fond des profondeurs du monde, en un lieu que sans le moindre doute nul homme n’avait jamais visité.
Avec Aknaktak, Sylvie Denis clôt l’opération de L’Atalante de la Décade de l’Imaginaire 2014 en nous offrant une autre nouvelle appartenant à l’univers fantasy de « Haute-École ».