• Au cœur des ténèbres

    Au coeur des ténèbres

    Titre : Au cœur des ténèbres
    Scénariste : Stéphane Miquel
    Dessinateur : Loïc Godart
    Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
    Date de publication : 2014

    Synopsis : Au cœur des ténèbres relate le voyage de Charles Marlow, un jeune officier de la marine marchande britannique, qui remonte le cours d’un fleuve au cœur de l’Afrique noire. Le périple se présente comme un lent éloignement de la civilisation et de l’humanité vers les aspects les plus sauvages et primitifs de l’homme.

    Note 2.0

    Nous vivons comme nous rêvons. Seuls.

  • Terra Australis

    Terra australis

    Titre : Terra Australis
    Scénariste : Laurent Frédéric Le Bollée
    Dessinateur : Philippe Nicloux
    Éditeur : Glénat (1000 Feuilles)
    Date de publication : 2013

    Synopsis : Une des plus incroyables odyssées humaines de l’Histoire a eu lieu il y a un peu plus de 220 ans. Environ 1 500 hommes et femmes ont été déportés, entassés à bord de 11 navires, parcourant plus de 24 000 km sur trois océans. Ils étaient des bagnards, des forçats, des condamnés… le rebut de l’Angleterre! On les a envoyés à l’autre bout du monde, dans un pays qui n’existait pas encore. Aller sans retour vers l’enfer ou chance inespérée d’une nouvelle vie? Plus rien ne sera comme avant autour de ce nouveau monde, issu d’une terre ancestrale que les habitants d’origine appelaient Bandaiyan…

    Note 5.0

    Sauvage. Farouche. Hostile. Lointaine. Ancienne. Brûlante. Masse nue, ocre, verte, bleu mer. Virginale et violente. Ma terre est isolée, à l’abri des regards, des haines et des souillures. Je la parcours hagard, ivre de sa beauté, fou de sa solitude. J’apprivoise le secret de ces fières latitudes. Les miens vivent ici depuis le début des temps. Vérité première et finale. Je ne sais même pas si mon pays a des frontières.

  • Hommes à la mer

    Hommes  à la mer

    Titre : Hommes à la mer
    Nouvelles : « Les chevaux marins » de W. H. Hodgson ; « La Chiourme » de P. Mac Orlan ; « Le Grand sud » de P. Mac Orlan ; « Les Trois Gabelous » M. Schwob ; Un sourire (de la fortune) de J. Conrad ; « Le Naufrage » de R. L. Stevenson ; « Une descente dans le maelström » d’E. Allan Poe ; « Le dernier voyage du Shamraken » de W. H. Hodgson
    Extraits : « L’Odyssée » d’Homère ; « Kernok le pirate » d’E. Sue ; « Malgorn le baleinier » d’E. Condroyer ; « Le Vaisseau des morts » de B. Traven ; « Un typhon au large des côtes du Japon » de Jack London ; « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo ; « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne
    Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
    Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
    Date de publication : 2014 (novembre)

    Synopsis : Librement adapté des nouvelles de Conrad, Hodgson, Mac Orlan, Poe, Schwob et Stevenson. Dernier opus de la trilogie contée et mise en scène par Riff Reb’s, ce recueil offre huit adaptations – graphiquement spectaculaires – d’histoires noires et poétiques.

    Note 5.0

    -CAPITAINE ! LE NAVIRE EST UN TRAIN DE SOMBRER !
    -Vous vous répétez, Spoker, c’est navrant.
    -C’est qu’il s’enfonce rapidement, capitaine.
    -Rapidement, dites-vous ? Que voilà une étrange expression, car si vous voulez bien vous donner la peine d’y penser, le temps n’est que relatif.
    -Je crains, mon capitaine, que le moment soit mal choisi pour philosopher alors que nous aurons bu la grande tasse avant dix minutes.
    -Si l’on suivait votre rationnement, il ne vaudrait jamais la peine de s’engager dans quelque réflexion que ce soit. Périr sans réfléchir n’est que ruine de l’âme !!! Vous oubliez la situation de l’homme, Monsieur Spoker.
    -C’est que je suis trop occupé à considérer celle du navire.
    (Le Naufrage, Robert Louis Stevenson)

     

    « Hommes à la mer » marque la troisième contribution de Riff Reb’s à la collection Noctambule qui se propose d’adapter en image quelques uns des plus grands classiques de la littérature. Cette fois encore, le thème privilégié par l’auteur est celui de la mer, mais à la différence des précédents ouvrages consacrés à une histoire en particulier, on a ici affaire à l’adaptation de huit nouvelles entrecoupées d’illustrations d’extraits d’autres œuvres littéraires.

  • Les Annales de la Compagnie noire, tome 5 : Rêves d’acier

    Les annales de la compagnie noire tome 5 Rêves d'acier

    Titre : Rêves d’acier
    Cycle : Les Annales de la Compagnie noire, tome 5
    Auteur : Glen Cook
    Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
    Date de publication : 2001 / 2006

    Synopsis : La poussière retombe après la bataille et le tableau n’est guère reluisant. Toubib laissé pour mort sur le champ de bataille, Gobelin et Qu’un œil manquant à l’appel… autant dire que la compagnie a essuyé de sérieux revers. Il est temps de reprendre les choses en main. C’est ce que Madame va s’employer à faire, quitte à redevenir le tyran maléfique qu’elle fut jadis. Les assassins fanatiques du culte local ne s’y trompent d’ailleurs pas et voient en elle l’incarnation de Kina, la déesse du meurtre qu’ils vénèrent. Voilà une main d’œuvre dévouée et efficace sur laquelle Madame peut maintenant compter. Après tout, qui sait s’ils n’ont pas raison, Madame ferait une parfaite candidate, d’autant plus que l’Année des crânes, qui marquera le retour de Kina, se profile à l’horizon.

    Note 4.0

    Mais s’il existe trois grandes puissances, pourquoi pas davantage ? Le monde est vieux. Un voile de mystère drape le passé. Ceux qui acquièrent un grand pouvoir en leur temps souvent y parviennent en puisant dans les secrets de jadis. Qui sait combien de grands maux reposent en cette terre hantée ? Qui sait si les dieux de tous les peuples et de toutes les époques ne naissent pas simplement du souvenir de ceux qui ont suivi un chemin semblable au mien et qui sont néanmoins tombés, victimes du temps implacable ? Voilà une pensée bien déprimante. Le temps est un ennemi dont on n’épuise pas la patience.

  • Tripoli

    Tripoli Glénat

    Titre : Tripoli
    Scénariste et Dessinateur : Youssef Daoudi
    Éditeur : Glénat
    Date de publication : 18 juin 2014

    Synopsis : Un épisode méconnu de l’histoire militaire américaine.
    1801, au large des côtes d’Afrique du Nord. L’État barbaresque et pirate de Tripoli fait régner la terreur sur les mers de la région, exigeant un tribut à ceux qui veulent y faire commerce. Mais la jeune nation américaine, portée alors par le président Thomas Jefferson, n’entend plus laisser son commerce extérieur entravé de la sorte. Jefferson charge l’ex-consul de Tunis, William Eaton, de contacter Hamet Karamanli, roi légitime de Tripoli en exil et frère du pacha actuel, pour l’aider à récupérer le trône. Ensemble, partant d’Égypte, ils mènent une troupe bigarrée de 500 hommes : des soldats américains (les premiers « Marines » de l’Histoire), mais aussi des mercenaires arabes, berbères, grecs, italiens et turcs. Près d’un siècle avant Lawrence d’Arabie, ils vont vivre une odyssée incroyable à travers 800 kilomètres de désert…
    Dans ce grand récit d’aventure, Youssef Daoudi nous raconte le premier fait d’armes des États-Unis en dehors de leur territoire : un épisode méconnu, mais pourtant fondateur de l’histoire militaire américaine.

    Note 3.0

    Comprenez que le défi que nous avions relevé ne procédait pas uniquement de la souffrance des corps… bien plus grande était l’épreuve qu’enduraient nos esprits, et seule la noblesse de notre quête nous évitait de perdre la raison.

  • Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh

    Manesh

    Titre : Manesh
    Cycle : Les sentiers des astres, tome 1
    Auteur : Stefan Platteau
    Éditeur : Les Moutons Électriques
    Date de publication : 2014 (avril)
    Récompenses : Prix Imaginales 2015 (meilleur roman francophone)

    Synopsis : Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?

    Note 4.5

    Nous avons quitté Yvachrir sur le lac, dernière communauté au nord du monde, trois bonnes semaines après la fonte des neiges, à bord des deux gabarres turquoises rachetées aux pêcheurs freyanthi. Dans mon souvenir, ce ne sont que de longs chalands vaguement rectangulaires qui traînent leur coque plate à contre-courant ; mais je sais que Varagwynn, et d’autres compagnons, n’en reparleraient pas ainsi. Ils diraient : « c’était les meilleurs bateaux que l’on puisse trouver pour remonter le Framar vers sa source. Leurs flancs étaient bardés d’esprits protecteurs, des poissons ors accompagnaient leur course, les ondines et les nixes chevauchaient leur sillage. Leurs girouettes étaient d’ivoire finement ajouré, et dans ces girouettes, le vent chantait des mantras. » Qui suis-je pour les contredire ?

    Dépeint comme un savant mélange entre Robin Hobb et Robert Holdstock, et vanté par Justine Niogret ou encore Jean-Philippe Jaworski comme une véritable révélation, c’est dire comme ce premier tome de la trilogie « Les sentiers des astres » signé Stefan Platteau était attendu ! Et si on aurait habituellement raison de se méfier de ces compliments entre auteurs souvent hasardeux et trompeurs, le terme de pépite ne me paraît pour une fois pas usurpé dans le cas de « Manesh ».