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Hellboy, tome 1 : Les germes de la destruction
Titre : Les germes de la destruction (Seeds of Destruction)
Série : Hellboy, tome 1
Scénaristes : Mike Mignola et John Byrne
Dessinateur : Mike Mignola
Coloriste : Mark Chiarello
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande) (fiche officielle)
Date de publication : 12 avril 2002 (1994 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Sous le IIIème Reich, un sorcier invoque une puissance infernale qui lui échappe. De cette puissance naît Hellboy. Élevé par les américains, il sera le plus grand des enquêteurs paranormaux. Sa mission présente le conduit sous un manoir, au fond des abysses, là où le culte du Serpent s’abreuve du sang et des âmes des innocents. Son grand prêtre attend Hellboy : le temps est venu de reprendre le contrôle de sa créature et pour les ténèbres d’engloutir la lumière.
Ils sont la crue torrentueuse qui recouvre la Terre. Sept dieux du pouvoir. Sept démons d’oppression. Sept au firmament et sept sur la Terre.
D’une force colossale, d’un mépris souverain, ils piétineront la Terre comme on foule le grain.
Sans pitié pour l’humanité, sans colère non plus contre elle, ils verseront le sang comme la pluie se répand, et dévoreront la chair.
Que les sept remontent à présent de l’abysse. Que les chaînes se rompent. La liberté leur appartient. Comme la puissance.N’ayant encore jamais commencé cette série (honte à moi !), j’ai profité de la promotion émise par Delcourt pour acquérir ce volume ainsi que le tome 1 de B.P.R.D. pour le premier d’un seul, et ainsi découvrir les origines de l’univers construit du personnage d’Hellboy, les origines du « Mignola-verse ».
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La cité de l’indicible peur
Titre : La cité de l’indicible peur
Auteur : Jean Ray
Éditeur : Alma (fiche officielle)
Date de publication : 11 mai 2016Synopsis : « Faux roman d’épouvante », « faux roman policier », selon la critique des années 1940, voici bel et bien un vrai roman de Jean Ray, où l’humour se charge du dénouement. Dans la ville d’Ingersham, plus british que nature, mais toujours un peu flamande, apparaît un certain Triggs, ancien constable. Et chacun de trembler de peurs inavouables : des choses tues et cachées seraientelles révélées par ce paisible et mystérieux enquêteur ? Dans ce dialogue entre le « faux » et le « vrai », difficile de savoir si cette cité est celle de l’indicible peur, ou celle de la peur de l’indicible…
À cinquante ans passés, on le trouvait toujours à sa même place dans Swan Lane, gras à lard, rose et souriant ; son nez en boule de gomme chaussé de fines lunettes d’or et une jaquette d’étrange confection, à bourrelets aux hanches, le faisaient ressembler à un Pickwick en vertugadin, grossièrement agrandi au pantographe.
Jean Ray, un nom qui peut intriguer, faire peur ou bien totalement laisser indifférent, mais dans tous les cas, on sent que d’une façon ou d’une autre, ce monsieur doit bien être connu pour une raison. La réédition de ses œuvres les plus connues (longtemps publiées chez Marabout) vient donc à point nommé. Et ce sont les éditions Alma, dont le catalogue est depuis quelques temps très alléchant, qui ont lancé l’opération en partenariat avec Arnaud Huftier, professeur-chercheur à l’université de Valenciennes (dont il préside, en outre, les Presses Universitaires).
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La confrérie des bossus
Titre : La confrérie des bossus
Auteur : Mathieu Gaborit et Raphaël Granier de Cassagnac
Éditeur : Mnémos (collection Ourobores)
Date de publication : 2016 (mai)Synopsis : Les grandes cités de l’harmonde ont une âme, une âme puissante qui se cache dans la bosse de jeunes êtres apparemment insignifiants. Jad est l’un d’eux. À la recherche de ses semblables, il va parcourir Sombreçonge, la ville des mages, risquer sa vie à Kofre, le territoire des voleurs et descendre dans les Abysses, royaume des démons. Mais lorsque l’on abrite un trésor aussi convoité que l’âme d’une cité, il faut savoir reconnaître ses alliés de ses ennemis et parfois arracher son destin des griffes de ceux qui veulent en décider seuls. Cette histoire truculente prend place dans l’harmonde, où se déroulent les célèbres romans Les Crépusculaires et Abyme, grands classiques de la fantasy. Mathieu Gaborit et Raphaël Granier de Cassagnac nous emmènent encore, pour notre plus grand plaisir, à la rencontre des monstres sacrés que sont Maspalio et Agone, sur les routes d’un univers d’une richesse et d’une poésie inégalées.
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L’épée de l’hiver
Titre : L’épée de l’hiver
Auteur : Marta Randall
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2016 (mai)Synopsis : Dans le pays glacé de Cherek, lord Gambin de Jentesi va mourir et le chaos menace. Durant les quatre décennies de sa toute-puissance, Gambin a tenu sa province d’une main de fer. Tandis que complotent ses quatre héritiers possibles, le peuple de Cherek observe avec inquiétude les péripéties de la passation de pouvoir. Car si la puissance de Gambin passe tout entière à ses héritiers, Cherek risque de voir compromises les promesses d’un avenir meilleur et de retomber dans l’obscurantisme. Dans cette atmosphère empoisonnée, un tissu d’intrigues se tisse autour de Lyeth, femme lige du seigneur de Jentesi, qui déteste l’homme cruel qu’elle a servi.
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Je suis le sang
Titre : Je suis le sang
Auteur : Ludovic Lamarque et Pierre Portrait
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2016 (avril)Synopsis : Londres, 1888. Au théâtre du Lyceum, la pièce Jekyll et Hyde fascine la bonne société victorienne tandis qu’une série de meurtres est commis dans l’East End. Des prostituées sont sauvagement assassinées. Bram Stoker, écrivain et régisseur du Lyceum, voit dans ces meurtres atroces la matière pour écrire le grand roman qui lui vaudra la postérité. En visitant les lieux du crime, il rencontre Mary Kelly, une prostituée irlandaise, et l’assassin que la presse surnomme bientôt : Jack l’Éventreur.
Il ne s’agit ni des riches ni des pauvres, mais de tous les hommes. Nous aimons la nuit et ses sortilèges. L’histoire de Jack l’Éventreur nous fascine car nous avons hérité du goût de nos ancêtres pour le sang. Nous le glorifions dans nos contes et légendes, et nous le moralisons dans nos fables. Mais il est là, il rode, jamais bien loin de nos consciences, et il suffit de pas grand-chose pour l’exalter à nouveau et qu’il reprenne possession de nous. C’est pourquoi nous faisons tourner les tables et écrivons nos histoires gothiques. Forts de notre progrès, de notre science et de notre positivisme, nous nous sentons coupables de ressentir toujours cette attirance. Avec la mort, ce goût du sang est l’unique lien que riches et pauvres partagent.
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La Trêve
Titre : La Trêve
Réalisateur : Matthieu Donck
Scénaristes : Benjamin d’Aoust, Stéphane Bergmans, Matthieu Donck
Acteurs principaux : Yoann Blanc, Guillaume Kerbusch, Jasmina Douieb, Jean-Henri Compère, Anne Coesens, Catherine Salée
Chaîne : RTBF / La Une (Belgique) (fiche officielle)
Date de publication : février – mars 2016Synopsis : Driss, un jeune footballeur d’origine africaine, est retrouvé mort dans la Semois, à Heiderfeld. Une analyse superficielle conduit la police locale de cette commune tranquille et reculée à rapidement conclure à un suicide. Yoann Peeters, un policier bruxellois récemment muté, rassemble toutefois des indices qui le conduisent à supposer un meurtre. Ses conclusions, ses méthodes et sa réputation dérangent, mais pour tenter de classer rapidement l’affaire, un marginal de la région, Jeff Lequais, est arrêté et avoue le meurtre.
Dans le même temps, les propriétaires, riverains de la Semois, sont encouragés par les autorités communales à se défaire de leurs terres, en vue de la construction du barrage qui les inondera. La bourgmestre défend dynamiquement le projet appelé à créer une cinquantaine d’emplois, mais rencontre une certaine opposition.– Mais qu’est-ce que vous avez dans ce putain de village ?
– On pensait qu’il avait changé.
– Changé ? Quand est-ce que vous allez comprendre que les gens ne changent pas, jamais ?La Trêve est un polar belge au générique lancinant (The Man who owns the Place, de Balthazar), une enquête de campagne avec finalement beaucoup de personnages, et c’est le premier point agréable. Pas de grandes stars du cinéma ici, peut-être avez-vous croisé Jean-Henri Compère et Catherine Salée dans Les Chevaliers blancs, mais sinon ce sont surtout des acteurs belges de théâtre qui gagneront à être connus.
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Alouettes
Titre : Alouettes
Auteur : Jeanne A. Debats
Éditeur : ActuSF (Les Trois Souhaits)
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : Je m’appelle Agnès, et je suis orpheline. Ah ! Et sorcière, aussi. Mon oncle m’a engagée dans son étude notariale. Ne croyez pas que le job soit ennuyeux, en fait, ce serait plutôt le contraire. En ce moment, tout l’AlterMonde est en émoi à cause d’une épidémie de Roméo et Juliette. Imaginez : des zombies tombant amoureux de licornes, des vampires roucoulant avec des kitsune, des sirènes jurant un amour éternel à des garous. Et tout ce beau monde défile dans notre étude pour se passer la bague au doigt. Mais la situation commence à sérieusement agacer les hautes autorités. Et comme l’AlterMonde n’est pas Vérone, à nous de faire en sorte que cette fois l’histoire ne se termine pas dans un bain de sang…
-Ne me dis pas que le jeune abruti d’hier est ton gamin ? fit Géraud d’un ton las en lui désignant un siège.
-C’est ce que sa mère a toujours prétendu, confirma-t-il. Je t’avoue que j’aurais préféré qu’il soit du palefrenier.
-Ça reste entre nous, l’assura mon oncle. Tu l’as changé quand ?
-Le jour de ses quinze ans, et en trois siècles il n’a pas bougé d’un iota, toujours aussi con. -
Une aventure de Lucifer box, tome 2 : L’ambre du diable
Titre : L’ambre du diable
Cycle : Une aventure de Lucifer box, tome 2
Auteur : Mark Gattis
Éditeur : Bragelonne (Le mois du cuivre)
Date de publication : 2016 (février)Synopsis : L’irrésistible dandy anglais est de retour ! Une vingtaine d’années se sont écoulées depuis les événements scandaleux relatés dans Le Club Vesuvius. Lucifer Box, le plus sulfureux des agents secrets de Sa Majesté, est en mission à New York, où sévit un messie fasciste aux desseins purement diaboliques. Que se cache derrière ce mystérieux « agneau » recherché par le despote Desmond Olympe, et quelles créatures infernales s’apprête-t-il à invoquer à l’aide d’une obscure incantation médiévale ? Du Manhattan Art déco des années 1920 aux inquiétantes brumes de la côte du Norfolk, Lucifer Box s’embarque alors dans un périple décoiffant, mais toujours avec sa décontraction et son charme légendaires…
Ceux d’entre vous qui ont suivi le récit quelque peu décousu de mes mémoires se souviendront peut-être que mes longues mains fines et élégantes méritent une certaine révérence. Un jeune ami les avait un jour comparées à celles que le Caravage a prêtées au Christ dans son tableau intitulé Ecce Homo. J’en avais été profondément flatté, même si j’étais précisément en train d’en faire un usage fort peu catholique.
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Holmes (1854/1891?), tome 4 : La dame de Scutari
Titre : La dame de Scutari
Série : Holmes (1854/1891?), tome 4
Scénariste : Luc Brunschwig
Dessinateur : Cécil
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2014Synopsis : Alors que Wiggins suit la plaidoirie du docteur Parks au procès de Judith Brown, sous l’oeil attentif de Mycroft, dont l’issue va provoquer l’émoi dans le pays tout entier, Mary et John Watson sont au chevet de la nourrice de Sherlock, blessée par balles. Et les révélations de celle-ci vont les mettre sur la piste d’une femme dont le nom fut aussi au coeur du procès : Florence Nightingale, infirmière célèbre et pionnière des soins infirmiers modernes, qui mit en pratique ses théories lors de la guerre de Crimée à l’hôpital de Scutari où officièrent le jeune docteur Parks et une certaine… Violet Holmes.
Regardez, vous autres… Regardez à qui l’on a demandé de juger cette pauvre femme… Des hommes !!! Rien que des hommes… Tous riches et nobles, chargés d’évaluer la vie et les motivations de cette modeste créature… Comme si ils avaient la moindre idée de ce qu’est le quotidien d’une femme du peuple, aujourd’hui, à Londres !
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Une aventure de Lucifer box, tome 1 : Le Club Vesuvius
Titre : Le club Vesuvius
Cycle : Une aventure de Lucifer box, tome 1
Auteur : Mark Gatiss
Éditeur : Bragelonne (Le mois du cuivre)
Date de publication : 2015Synopsis : Portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante, des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blanc à sa boutonnière. Une immersion étourdissante dans les arcanes d’un ordre occulte aux pratiques décadentes – et de ses secrets les plus sulfureux.
Je ne connais rien de tel qu’un petit tour à la morgue de Scotland Yard pour se mettre le moral dans les chaussettes.