• Paradise Lost

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    Titre : Paradise lost
    Scénario : Andrea Di Stefano
    Réalisateur : Andrea Di Stefano
    Acteurs principaux : Benicio Del Toro, Josh Hutcherson, Claudia Traisac, Brady Corbet, Carlos Baedem, Ana Girardot, Laura Londono
    Date de sortie française : 5 novembre 2014

    Synopsis : Nick pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère en Colombie. Un lagon turquoise, une plage d’ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur canadien. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait… jusqu’à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar.

    Note 3.0

  • La Saga d’Oap Täo

    La Saga d'Oap Täo

    Titre : La Saga d’Oap Täo
    Cycle : La Saga d’Oap Täo : Intégrale (Rasalgethi, Apex (M57) et Bérénice) au sein des Chroniques des Nouveaux Mondes
    Auteur : Jean-Marc Ligny
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : août 2014 (1990 pour les premières éditions chez Fleuve Noir)

    Synopsis : Oap Täo, baroudeur de l’espace, va de mission en mission avec son vaisseau spatial, transportant des cargaisons pas toujours légales, se frottant aux autorités et se mettant dans des situations périlleuses. Personnage haut en couleur, plein d’un bagout délicieux, il revient entre deux voyages se poser quelques jours dans un bar de sa connaissance, perdu au fin fond de l’espace. Là l’attendent à sa grande surprise deux étudiants qui veulent faire un mémoire sur lui. L’âge avançant, il accepte de leur raconter son histoire.

    Note 4.0

    Faire la cour à une femme, s’efforcer de la séduire, lutter pour la conquérir, c’est ça l’épice de l’amour, pas vrai ? Dur à saisir, difficile à conserver, c’est sa rareté qui le rend si précieux…

    ActuSF republie pour la rentrée littéraire 2014 La Saga d’Oap Täo de Jean-Marc Ligny sortie pour la première fois en 1990 (Rasalgethi, Apex (M57) et Bérénice constituaient les trois tomes originaux, alors publiés chez Fleuve Noir et ici réunis dans une version revue et corrigée par l’auteur).

  • Outrage et rébellion

    Outrage et rébellion

    Titre : Outrage et rébellion
    Auteur : Catherine Dufour
    Éditeur : Denoël / Folio SF
    Date de publication : 2009 / 2012

    Synopsis : 2320, ouest de la Chine. Les élèves de la très chic pension des Conglin s’ennuient dans leur prison dorée. Marquis, le plus enragé d’entre eux, se révolte brusquement : il invente, ou plutôt réinvente, une musique pleine de colère qui va fédérer tous les élèves contre les surveillants. Fuyant la répression qui s’abat sur les Conglin, Marquis se réfugie dans les sous-sols de Shanghai où l’attendent l’amour et la guerre. Le Rock s’est brûlé les ailes à la fin des sixties ; le Punk s’est dilué dans l’héroïne avant d’avoir pu faire la peau de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher… Est-ce que la musique de Marquis sera assez puissante pour renverser la dictature qui écrase Shanghai ?

    Note 2.0

    C’est une chose de jouer devant cinquante ruinés défoncés. C’en est une autre de rassembler cinq cent pensionnaires qui n’ont aucune autre distraction ! Ils venaient nous poser des questions absurdes sur nos paroles. Comme si nous avions voulu dire quelque chose ! Je leur expliquais que le sens de nos paroles c’était qu’il ne fallait obéir à personne, et ils répondaient : « Obéir à personne ? Ah, d’accord, c’est noté. Et sinon, faut faire quoi d’autre ? » Désespérant.

  • Saint Laurent

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    Titre : Saint Laurent
    Scénario : Laurent Bonello et Thomas Bidegain
    Réalisateur : Bertrand Bonello
    Acteurs principaux : Gaspard Ulliel, Jérémie Rénier, Léa Seydoux, Louis Garrel, Amira Casar, Aymeline Valade, Dominique Sanda, Micha Lescot, Valérie Donzelli, Helmut Berger.
    Date de sortie française : 24 septembre 2014
    Récompenses : En compétition Festival de Cannes 2014, sélectionné pour les Oscars

    Synopsis : 1967 – 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.

    Note 2.0

    Quelle déception! Deux heures trente qui m’ont laissé de marbre. Bertrand Bonello veut faire chic et choc, il ne provoque que bien peu d’émoi et pire la plupart du temps, il nous ennuie.

    J’attendais avec impatience Gaspard Ulliel en Saint Laurent. Et bien là aussi, si sa prestation est globalement honnête, elle est bien en deçà de Pierre Niney dans le film de Lespert. D’ailleurs, tous les rôles, excepté Louis Garrel (lui excellent) sont des faire-valoir bien tristes. Jérémie Rénier dans le rôle de Pierre Bergé est renvoyé au second plan, voir plus. On se demande pourquoi Bonello nous inflige de longs bavardages avec des investisseurs américains et Bergé, et nous parle aussi peu de leur propre histoire. Quand à Léa Seydoux à part faire acte de présence, elle n’a rien à défendre. Autant le film de Lespert montrait de belle manière les contradictions et souffrances d’YSL, celui de Bonello est privé de toute émotion. On se consolera avec une très belle photographie, avec ici ou là un semblant d’intérêt mais le soufflet retombe bien vite. Alors pourquoi un tel engouement de la presse ?

    A vous de voir, mais pour moi, beaucoup de bruit … pour pas grand chose malheureusement

  • Blacksad, tome 4 : L’Enfer, le silence

    Blacksad tome 4

    Titre : L’Enfer, le silence
    Série : Blacksad, tome 4
    Scénariste : Juan Diaz Canales
    Dessinateur : Juanjo Guarnido
    Éditeur : Dargaud
    Date de publication : 2010

    Synopsis : Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s occuper d une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d une star. Faust craint que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d autant plus pressante que Faust se sait atteint d un cancer. John accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s aperçoit qu il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d un égard.

    Note 5.0

    -Est-ce qu’il existe un seul félin qui aime l’eau?…
    -En tout cas, on dirait que tu as une étrange tendance à t’y laisser tomber…
    -Nous nous connaissons?…
    -Peut-être bien. Après tout, nous sommes des chats tous les deux…nous avons dû nous croiser dans une de nos neuf vies…

  • Le monde à l’endroit

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    Titre : Le monde à l’endroit
    Auteur : Ron Rash
    Éditeur : Le Seuil (Points pour la version poche)
    Date de publication : 23 aout 2012

    Synopsis : Travis Shelton, 17 ans, découvre un champ de cannabis en allant pêcher la truite au pied de Divide Mountain, dans les Appalaches. C’est un jeu d’enfant d’embarquer quelques plants sur son pick-up. Trois récoltes scélérates plus tard, Travis est surpris par le propriétaire, Toomey, qui lui sectionne le tendon d’Achille, histoire de lui donner une leçon. Mais ce ne sera pas la seule de cet été-là : en conflit ouvert avec son père, cultivateur de tabac intransigeant, Travis trouve refuge dans le mobile home de Leonard, un prof déchu devenu dealer. L’occasion pour lui de découvrir les lourds secrets qui pèsent sur la communauté de Shelton Laurel depuis un massacre perpétré pendant la guerre de Sécession. Confronté aux ombres troubles du passé, Travis devra également affronter les épreuves du présent.

    Note 4.0

    Chaque fois que dans sa vie, il avait merdé, personne ne s’était proposé pour partager les reproches, mais maintenant qu’il avait fait quelque chose de bien, on se bousculait au portillon pour s’en attribuer le mérite.

  • Le Versant féroce de la joie

    Le Versant féroce de la joie

    Titre : Le Versant féroce de la joie
    Auteur : Olivier Haralambon
    Éditeur : Alma
    Date de publication : 5 juin 2014

    Synopsis : Mort à 34 ans, Frank Vandenbroucke – « l’enfant terrible » du cyclisme belge – a captivé Olivier Haralambon, qui fut son coéquipier. Histoire d’une amitié et d’une fascination, ce récit d’une grande force littéraire décrit de l’intérieur les années où le cyclisme est passé de la légende au business.
    Né dans une famille de cyclistes, Frank Vandenbroucke est un gamin du Hainaut dont la vie a été façonnée pour et par le vélo. Au seuil de l’an 2000, après un parcours turbulent, il est 3ème coureur mondial. Mais il ne résiste pas au dopage qui ne cesse de s’étendre dans le cyclisme professionnel. Dès lors sa carrière est émaillée de poursuites judiciaires et d’exclusions. « VDB » tente plusieurs retours, s’épuise en compétitions souvent sanctionnées d’abandons ou d’échecs. Suicides manqués, drogue, déboires amoureux : tout se conjugue contre lui malgré son brio et l’admiration que lui portent ses pairs. Il meurt brusquement à 34 ans, physiquement brisé.
    Olivier Haralambon, lui aussi enfant du Nord et du cyclisme, a été fasciné par VDB avec qui il a couru, partageant les mêmes enthousiasmes et les mêmes épreuves. Menacé lui aussi dans sa santé par le dopage et la tension psychique d’un sport devenu de moins en moins sportif, il quitte le cyclisme professionnel pour suivre des études de philosophie et se confronter à l’écriture qui l’a toujours attiré.
    Le versant féroce de la joie est un exercice d’admiration, un retour au cœur du peloton, mais aussi un travail littéraire sur le double et l’expérience des limites.

    Note 3.5

    Chez Lotto, Jean-Luc croyait encore en la valeur de sa science propre, de son expérience ; aux soins qui se transmettent de père en fils, ceux que les bleus reçoivent des anciens ; quand et combien de cortisone pour qu’elle ne bloque pas les muscles, combien et à quel moment précis les amphètes pour les débloquer, déboucher les gicleurs.

    Le bonheur vient-il sans amertume ? La dépression est-elle la conséquence logique du refus du bonheur ? Non, ce ne sont pas les sujets du baccalauréat de philosophie pour l’an prochain, mais bien les questions sous-jacentes au Versant féroce de la joie, d’Olivier Haralambon. Rien que ça !

  • Un éclat de givre

    Un éclat de givre

    Titre : Un éclat de givre
    Auteur : Estelle Faye
    Éditeur : Les Moutons Électriques
    Date de publication : 2014 (mai)

    Synopsis : Paris devenue ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde. Ville-sortilège où des hybrides sirènes nagent dans la piscine Molitor, où les jardins dénaturés dévorent parfois le promeneur imprudent et où, par les étés de canicule, résonne le chant des grillons morts. Là vit Chet, vingt-trois ans. Chet chante du jazz dans les caves, enquille les histoires d’amour foireuses, et les jobs plus ou moins légaux, pour boucler des fins de mois difficiles. Aussi, quand un beau gosse aux yeux fauves lui propose une mission bien payée, il accepte sans trop de difficultés. Sans se douter que cette quête va l’entraîner plus loin qu’il n’est jamais allé, et lier son sort à celui de la ville, bien plus qu’il ne l’aurait cru.

    Note 4.0

    Personne ne peut plus prétendre, en toute honnêteté, que ma ville est la plus belle du monde. Pas « belle » au sens classique du terme, pas comme les Vénus du Néo-Louvre, ou les princesses endormies dans les contes. Je crois que je le la préfère ainsi. Même avec ses boursouflures, ses nécroses. Ses recoins morts, comme les anciens dédales du sous sol. Mais qui ne demandent qu’à reprendre vie.

     

    Après « Porcelaine » récompensé en 2013 par le prix Elbakin et qui m’avait laissé un excellent souvenir, Estelle Faye revient cette année avec un tout nouveau roman paru chez Les Moutons électriques. Un bel ouvrage au charme duquel je me suis complètement laissée prendre. Après une histoire de fantasy inspirée de la culture et des légendes chinoises, l’auteur opte cette fois pour un roman post-apo dans lequel on découvre une ville de Paris méconnaissable et un monde profondément marqué par la disparition de nos modes de vie actuels.

  • Fées, weed et guillotines

    Fées, weed et guillotines

    Titre : Fées, weed et guillotines
    Auteur : Karim Berrouka
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2014 (mai)
    Récompenses : Prix Elbakin 2014 (meilleur roman français)

    Synopsis : La dernière fois que Jaspucine a mis un pied dans le monde des hommes, elle en a littéralement perdu la tête : la Révolution française n’a pas été une période très profitable pour les créatures féeriques. Sauf pour Zhellébore, l’enfoirée qui l’a envoyée à l’échafaud. La vengeance étant un plat qui se mange froid, Jaspucine est bien décidée à retrouver la traîtresse. Même si pour cela elle doit s’attacher les services d’un détective. Mais à force de remuer ciel et terre, c’est sur une conspiration bien plus grande que la fée et l’enquêteur vont tomber.

    Note 2.5

    C’est qui ?
    -Des emmerdes…
    -Mais encore ?
    Aucune réponse. Deuxième photo.
    -Et elle ?
    -La suite des emmerdes.
    On avance à grands pas… Troisième photo.
    -Et elle ? Encore des emmerdes, je suppose ?
    -Encore plus d’emmerdes. »
    Indéniablement, il y a un schéma général qui se dégage.

  • Maps to the Stars

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    Titre : Maps to the Stars
    Scénario : Bruce Wagner
    Réalisateur : David Cronenberg
    Acteurs principaux : Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, Evan Bird, John Cusack, Sarah Gadon, Carrie Fisher, Niamh Wilson, Amanda Brugel
    Date de sortie française : 21 mai 2014
    Récompenses : Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2014 pour Julianne Moore

    Synopsis : A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
    La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
    Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

    Note 1.0
     

    Alors que visiblement la presse semble favorable au film de Cronenberg, et bien pour moi c’est une grosse déception. Hollywood nous est présenté comme un immense asile psychiatrique, ce qui est peut-être vrai. Mais ou est passé le David Cronenberg de « La mouche » ou de « The end of violence » ?