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Magic in the Moonlight
Titre : Magic in the Moonlight
Scénario : Woody Allen
Réalisateur : Woody Allen
Acteurs principaux : Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins, Marcia Gay Harden, Simon Mc Burney, Hamish Linklater, Catherine McCormack, Jacki Weaver, Lionel Abelanski Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Festival de Deauville 2014.Synopsis : Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
Si vous avez envie de légèreté, d’une comédie romantique et magique, le dernier Woody Allen est pour vous.
Difficile de donner un avis sur un film de Allen car même avec ce « Magic in the Moonlight », film plaisant mais sans enthousiasme béat, et bien ça reste quand même du bon ciné. Car il faut bien avouer que côté scénario, on a fait quand même plus excitant. Mais voilà, Woody Allen est toujours un formidable directeur d’acteurs et un dialoguiste hors pair. Cela suffit pour rendre cette bluette plutôt agréable. Colin Firth et Emma Stone jouent au chat et à la souris avec enthousiasme, mais Cupidon pourrait bien régler l’affaire. Il sont tous les deux excellents. Les seconds rôles, comme toujours chez Allen, apportent un plus évident.
Alors si ce Woody Allen n’est pas une cuvée inoubliable, il nous fait passer une heure trente de fantaisie. C’est déjà ça.
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Bande de filles
Titre : Bande de filles
Scénario : Céline Sciamma
Réalisateur : Céline Sciamma
Acteurs principaux : Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsey Karamoh, Mariétou Touré,Idrissa Diabaté, Rabah Nait Oufella
Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Quinzaine des réalisateurs Cannes 2014.Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
La jeune Marième, trop vite mise devant la dureté de la vie, s’émancipe en rencontrant trois filles qui n’ont pas froid aux yeux. Après le magnifique « Tomboy », j’attendais avec impatience le nouveau film de Céline Sciamma. Et le résultat a fière allure.
Céline Sciamma filme ses personnages sans les juger, ce n’est pas important ici. Elle nous montre comment on se construit malgré les obstacles, les erreurs, les coups durs. Marième/Vic sait qu’elle ne peut compter que sur elle-même, quitte à se tromper. Le film rend compte aussi de l’échec de nos politiques successives, tant éducatives que sociales. Le désespoir semble chevillé au corps de cette jeunesse qu’on a pas pu ou su préparer à un avenir acceptable. Pas étonnant que la violence et les petites combines fleurissent jour après jour lorsque l’on vit justement au jour le jour. Le regard de Sciamma sur la banlieue est juste, ces actrices toutes inconnues donnent une pèche incroyable à son film. La jeune Karidja Touré, entre fragilité et dureté, est la grande révélation de cette bande de filles. Avec ses trois compères, elle donne une justesse et une énergie indiscutable au film, magnifié par une mise en scène inspirée.
Céline Sciamma confirme à ceux qui pouvaient encore en douter qu’elle est l’une des cinéastes les plus douée de sa génération.
Autres critiques : Aurélie (Les Curieuses)
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Constantine, épisode 1.01 : Pilote / Non est asylum
Titre : Pilote / Non est asylum
Série : Constantine, saison 1, épisode 01
Date de publication : 24 octobre 2014 (sur la chaîne américaine NBC)Synopsis : John Constantine est un exorciste et adepte de la magie noire dévoré par ses erreurs passées. Lors d’un exorcisme, il a perdu son âme et se sait condamné mais un ange lui laisse entrevoir une chance de rédemption.
– D’où venez-vous, John ?
– De la passion sordide de mes parents.Et voilà une nouvelle adaptation de comics à la télévision, qui plus est une autre de chez DC Comics ! Après le film Constantine avec Keanu Reeves, voici la série développée par NBC autour du maître du paranormal.
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Papa was not a Rolling Stone
Titre : Papa was not a Rolling Stone
Scénario : Sylvie Ohayon d’après son roman éponyme. et Sylvie Verheyde.
Réalisateur : Sylvie Ohayon
Acteurs principaux : Doria Achour, Aure Attika, Soumaye Bocoum, Marc Lavoine, Rabah Hait Oufella, Sylvie Testud, Attica Guedj.
Date de sortie française : 8 octobre 2014Synopsis : Dans les années 80, Stéphanie grandit à La Courneuve auprès d’une mère absente et d’un beau-père brutal. Très vite, elle décide de se sortir de son quotidien morose. Grâce à l’amour de sa grand-mère, à ses lectures, sa passion pour la danse et pour Jean-Jacques Goldman, elle se débat dans cette cité colorée où l’amitié est primordiale. Un jour, elle le sait, Stéphanie quittera la cité pour mener la vie dont elle a toujours rêvé. Le film raconte l’histoire de cet envol.
Un film inspiré du livre autobiographique de la réalisatriceOn pourra certainement reprocher beaucoup de choses au premier film de Sylvie Ohayon mais une est certaine, c’est par sa sincérité que le film arrive à nous toucher de temps à autre. On doit les meilleurs moments de « Papa was not a Rolling Stone » à toutes ces mini scènes qui montrent avec tendresse et justesse la vie en banlieue. Paris et ses lumières ne sont pourtant pas loin, mais la route y menant semble à mille lieux. Si le film n’évite pas toujours la caricature (Marc Lavoine en beauf violent peu crédible), les belles révélations de Doria Achour et de l’épatante Soumaye Bocoum méritent le détour. Un film qui montre la banlieue des années quatre vingt, ou l’espoir d’une vie meilleure était encore possible. Pas sur que trente ans plus tard, il en soit de même.
A découvrir donc pour ces jeunes acteurs et la sincérité du propos.
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Mommy
Titre : Mommy
Scénario : Xavier Dolan
Réalisateur : Xavier Dolan
Acteurs principaux : Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément
Date de sortie française : 8 octobre 2014
Récompenses : Prix du Jury Cannes 2014Synopsis : Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.
Disons, le clairement, le nouveau Xavier Dolan est certainement le meilleur film de l’année. Car le portrait de cette mère courage, bourrée de défaut et de son fils à la fois insupportable mais tellement touchant, vous secoue sérieusement. Mommy se bat contre vents et marées pour joindre les deux bouts pour garder auprès d’elle ce garçon TDAH imprévisible et violent. L’ombre du père disparu est là aussi bien présente. Et puis débarque Kyla, l’étrange voisine qui délaisse sa famille pour celle de Mommy. Le duo se fait trio, il semble apaiser Steve et donner un peu de répit à Mommy. Anne Dorval, Antoine-Olivier Pilon et Suzanne Clément les trois acteurs sont tous formidables, leurs performances sont impressionnantes de justesse. Comme à chaque fois chez Dolan, la bande son est partie intégrante du film, des musiques qui collent magnifiquement aux scènes.
Xavier Dolan est un surdoué, à 25 ans il signe un film qu’on garde longtemps en tête une fois les lumières rallumées, il nous laisse sonner par cette histoire de bruit et parfois de fureur. Prix du Jury au Festival de Cannes 2014.
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Samba
Titre : Samba
Scénario : Eric Toledano et Olivier Nakache avec la collaboration de Delphine et Muriel Coulin d’après le roman « Samba pour la France » de Muriel Coulin.
Réalisateur : Eric Toledano et Olivier Nakache
Acteurs principaux : Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim, Izia Higelin, Hélène Vincent, Issaka Sawadogo, Youngar Fall, Christiane Millet.
Date de sortie française : 15 octobre 2014Synopsis : Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d’obtenir ses papiers, alors qu’elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu’au jour où leurs destins se croisent… Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d’imagination qu’eux ?
Forcément les réalisateurs d' »Intouchables », phénoménal succès mérité, étaient très attendus avec leur nouveau film « Samba ». Et force de reconnaitre que l’après « Intouchables » est très convaincant.
Car « Samba » a les qualités de comédie qu’on leur connait, mais ils y ajoutent une nouvelle fois un aspect social et sociétal qui fait mouche de belle manière. Toledano et Nakache n’ont pas choisi la facilité (parler d’immigration, de sans papiers, de mixité) dans une période troublée et nauséabonde, il fallait le faire. Le film n’a rien d’une propagande que certains voudront lui coller. Ils montrent hélas une triste réalité, sans jamais tricher. Il convient bien sur de souligner l’impeccable casting de « Samba ». Omar Sy a toujours cette force d’empathie immédiate qu’il véhicule à chaque instant, mais s’ajoute ici des scènes dramatiques qui confirme l’étendue de son incroyable talent. Entouré par une Charlotte Gainsbourg bouleversante de naturel, des pétillants Tahar Rahim et Izia Higelin ou de la grande Hélène Vincent, « Samba » est tour à tour drôle, révoltant, terriblement touchant.
Une comédie qui fait du bien sur des sujets pas faciles, le pari est largement gagné.
Autres critiques : Kimysmile (By Kimysmile) et Nico (L’Écran Miroir)
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Gone girl
Titre : Gone girl
Roman original : D’après le roman « Les apparences » de Gillian Flynn
Réalisateur : David Fincher
Acteurs principaux : Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Kim Dickens, Carrie Coon, Patrick Fugit, Emily Ratajkowski
Date de sortie française : 8 octobre 2014
Scénario : Gillian FlynnSynopsis : A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?
Ce thriller, dont on ne peut trop dévoiler l’intrigue pour garder tout plaisir, est magistralement mené par David Fincher (on lui doit notamment « Seven », »Figth Club », « Zodiac », « The Social Network », entre-autre…) Un drame savamment dosé, où tensions et rebondissements s’entrecroisent avec malice. Alors que Rosamund Pike nous bluffe et nous impressionne, le personnage de Ben Affleck lui, est bien plus en retrait, jusqu’à devenir transparent. Guère d’émotions de ce côté, il subit les évènements sans réelle conviction, c’est à mon avis le seul bémol du film. L’autre aspect de ce drame familial c’est de montrer et de dénoncer l’incroyable curée journalistique devant un fait divers aussi terrible. Cette chasse au scoop à tout prix est obscène, et Fincher montre avec réussite le pouvoir dévastateur et manipulateur de certains médias. Au final, 2h30 de cinoche rondement menée, sans temps morts.
Même si pour moi « Zodiac » reste le meilleur film de Fincher, il confirme de belle manière le grand cinéaste qu’il est. « Gone girl’ ajoute une nouvelle pièce de qualité à une œuvre déjà sacrément impressionnante.
Autres critiques : Cléo Ballatore, Le Hulk (L’Écran Miroir) et Michael Upon Pickman (Cineslasher)
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Bodybuilder
Titre : Bodybuilder
Scénario : Roschdy Zem et Julie Peyr
Réalisateur : Roschdy Zem
Acteurs principaux : Vincent Rottiers, Yolin François Gauvin, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Roschdy Zem, Dominique Reymond, Caroline Gaume, Adel Benchérif
Date de sortie française : 1er octobre 2014
Synopsis : À Lyon, Antoine, vingt ans, s’est mis à dos une bande de petites frappes à qui il doit de l’argent. Fatigués de ses trafics en tous genres, sa mère et son grand frère décident de l’envoyer à Saint-Etienne chez son père, Vincent, qu’il n’a pas revu depuis plusieurs années. À son arrivée, Antoine découvre que Vincent tient une salle de musculation, qu’il s’est mis au culturisme et qu’il se prépare intensivement pour un concours de bodybuilding. Les retrouvailles entre le père et le fils, que tout oppose, sont difficiles et tendues. Vincent va tout de même accepter qu’Antoine travaille pour lui afin de l’aider à se sortir du pétrin dans lequel il s’est mis. De son côté, Antoine va progressivement apprendre à découvrir et respecter la vie que son père a choisie.
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3 Coeurs
Titre : 3 coeurs
Scénario : Benoit Jacquot et Julien Boivent
Réalisateur : Benoit Jacquot
Acteurs principaux : Benoit Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Patrick Mille, André Marcon
Date de sortie française : 17 septembre 2014
Récompenses : Sélection au Festival de Venise 2014Synopsis : Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…
Voilà un film qui me tenait à cœur. Une distribution poids lourd, un réalisateur talentueux. Et bien, ces trois cœurs là m’ont laissé de marbre.
Avec une vraie problématique, pourquoi le personnage joué par Poelvoorde nous est aussi indifférent ? Ce n’est pas son jeu qui est là en cause mais à mon avis le choix du scénario. Pourquoi le film nous laisse totalement froid alors que le thème central du film est celui d’une passion dévorante ? Jacquot alourdit sa mise en scène d’une voix off, d’une musique envahissante. Problème de rythme, de cohérence, le film n’arrive jamais à nous émouvoir. Il effleure plusieurs thèmes sans vraiment y creuser un sillon. C’est d’autant plus rageant que Charlotte Gainsbourg est une nouvelle fois magnifique. Au détriment de Chiara Mastroianni ou de la grande Catherine Deneuve, pas vraiment gâtées par leur rôle. Quand à Poelvoorde, « 3 cœurs » confirme l’immense comédien qu’il est.
Dommage que le film ne soit pas à la hauteur de ces acteurs.
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Saint Laurent
Titre : Saint Laurent
Scénario : Laurent Bonello et Thomas Bidegain
Réalisateur : Bertrand Bonello
Acteurs principaux : Gaspard Ulliel, Jérémie Rénier, Léa Seydoux, Louis Garrel, Amira Casar, Aymeline Valade, Dominique Sanda, Micha Lescot, Valérie Donzelli, Helmut Berger.
Date de sortie française : 24 septembre 2014
Récompenses : En compétition Festival de Cannes 2014, sélectionné pour les OscarsSynopsis : 1967 – 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
Quelle déception! Deux heures trente qui m’ont laissé de marbre. Bertrand Bonello veut faire chic et choc, il ne provoque que bien peu d’émoi et pire la plupart du temps, il nous ennuie.
J’attendais avec impatience Gaspard Ulliel en Saint Laurent. Et bien là aussi, si sa prestation est globalement honnête, elle est bien en deçà de Pierre Niney dans le film de Lespert. D’ailleurs, tous les rôles, excepté Louis Garrel (lui excellent) sont des faire-valoir bien tristes. Jérémie Rénier dans le rôle de Pierre Bergé est renvoyé au second plan, voir plus. On se demande pourquoi Bonello nous inflige de longs bavardages avec des investisseurs américains et Bergé, et nous parle aussi peu de leur propre histoire. Quand à Léa Seydoux à part faire acte de présence, elle n’a rien à défendre. Autant le film de Lespert montrait de belle manière les contradictions et souffrances d’YSL, celui de Bonello est privé de toute émotion. On se consolera avec une très belle photographie, avec ici ou là un semblant d’intérêt mais le soufflet retombe bien vite. Alors pourquoi un tel engouement de la presse ?
A vous de voir, mais pour moi, beaucoup de bruit … pour pas grand chose malheureusement