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L’ange blond
Titre : L’ange blond
Auteur : Laurent Poujois
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : 2010Synopsis : Sujet : LEFÈVRE, Aurore. Âge : 26 ans. Signalement : 1m68, 50 kg, blonde, yeux verts. Nationalité : Européenne (France). Formation : Légion Impériale (six ans de service actif, diplôme de stratégie spatiale, grade de commandant, démissionnaire). Profession actuelle : Éducatrice pour biônes / Maître-orchestreur (nom de scène : der Blonde Engel). Signes particuliers : Indisciplinée +++/ Dangereuse. Mission : Démanteler la conjuration menaçant l’impératrice Caroline Bonaparte. Note : Ne coopérera pas sans y être contrainte…
-Je suis sûr que vous allez pouvoir m’expliquer ça, grinça Constantin. Pour « ça », il entendait certainement la carcasse fumante du hangar 13.
-Quelqu’un à joué avec des allumettes, suggérai-je. -
Gagner la guerre
Titre : Gagner la guerre
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2009
Récompenses : Prix Imaginales 2009 (meilleur roman français)Synopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. » Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon.
La guerre doit payer la guerre : sans quoi même le vainqueur en sort navré et à merci de ses ennemis restés hors du pré.
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Murena, tome 6 : Le Sang des bêtes
Titre : Le Sang des bêtes
Série : Murena, tome 6
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 8 juin 2007Synopsis : Massam, l’esclave chargé des basses oeuvres de l’impératrice Poppée, a reçu l’ordre d’exterminer le gladiateur Balba, l’ami de Lucius Murena, et sa compagne Evix qui osa vaincre Néron à la course de chars. Déterminés à venger l’assassinat de Britannicus, ils sont considérés comme de dangereux ennemis de l’empereur. Les deux colosses finissent par s’affronter et Balba l’emporte sur Massam. Au palais impérial, tandis que Néron projette de construire une Rome nouvelle, Poppée se prélasse en compagnie de ses suivantes. L’une de ses plus intimes, Arsilia, est invitée à rejoindre secrètement le poète Pétrone dans un quartier populaire de la ville. Elle s’y retrouve en présence de Murena dont elle s’était éprise au temps où celui-ci était l’un des proches de l’empereur. Murena est persuadé qu’Arsilia est complice de l’enlèvement de la seule femme qu’il aime et qu’elle sait où elle a été emmenée. Toujours aussi éperdument épris et résolu à retrouver son aimée, Murena décide ainsi de partir en Gaule à sa recherche. Balba et Evix acceptent de le suivre à la condition qu’au retour, il les aide à éliminer Néron, le tyran et l’assassin de Britannicus. L’aboutissement de ce projet semble maintenant facilité par la disparition de Massam. Laissé pour mort, celui-ci se remet pourtant de ses blessures et Poppée veille personnellement à ce qu’il redevienne l’implacable tueur qu’il était…
Je ne suis pas un seigneur. Mais un gladiateur. Je n’édicte pas des lois, je brise des os. Compris ?
Avec Le Sang des bêtes, la série Murena se focalise un peu plus sur son aspect le plus sanglant entre meurtres et combats à mort.
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XIII, tome 20 : Le jour du Mayflower
Titre : Le jour du Mayflower
Série : XIII, tome 20
Scénariste : Yves Sente
Dessinateur : Iouri Jigounov
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 18 novembre 2011Synopsis : Après avoir découvert la vérité sur son identité, XIII va tenter de percer les mystères de sa mémoire. Ce 20e album marque le début d’un nouveau cycle, où le héros cherche à retrouver ses souvenirs. Pour ce faire, une charmante psychiatre du Maine, le Docteur Suzanne Levinson, lui recommande la stimulation cérébrale. Grâce à cette expérience XIII croise la piste providentielle d’un vieux copain de classe, Jim Drake. Mais les tueurs de la USafe Incorporated empêchent les retrouvailles. Avant de mourir, Drake a néanmoins eu le temps d’évoquer devant son ami le jour du Mayflower. Voilà XIII face à un nouveau complot…
Jason Mac Lane était un agent surdoué, recruté par l’amiral Carl Heideger et transformé physiquement en Steve Rowland, alors notre défunt n°XIII. Sa mission était de servir d’appât pour remonter la filière du complot des XX qui avaient éliminé le président William Sheridan pour le compte de la Fondation.
Qu’il est particulier de voir une série aussi culte que XIII reprendre après un temps d’arrêt qui devait être définitif !
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Agent 6
Titre : Agent 6
Série : Cycle de Léo Demidov, tome 3
Auteur : Tom Rob Smith
Éditeur : Belfond (Belfond noir)
Date de publication : mai 2013Synopsis : Après le succès d’Enfant 44 et de Kolyma, la quête haletante et désespérée d’un homme pris dans l’étau de la paranoïa et de la violence, sur fond d’URSS poststalinienne, de maccarthysme et d’invasion russe en Afghanistan.
1965. Pour apaiser les tensions entre leurs deux pays, États-Unis et URSS réunissent quelques étudiants pour un concert pacifique à Manhattan. Parmi les membres de la délégation russe : Raïssa Demidova et ses deux filles.
Contraint de rester à Moscou, Leo Demidov, ancien agent du KGB, s’interroge : pourquoi le parti a-t-il sélectionné sa famille ? Doit-il croire à un retour en grâce des siens ?
Mais devant le siège des Nations-Unies, c’est le carnage : un chanteur noir américain, fervent partisan communiste, est abattu, et Raïssa est accusée du crime.
Machination du FBI ? Complot de la police secrète soviétique ?
Des prisons du Kremlin aux montagnes afghanes dévastées par la guerre, Leo va devoir traverser l’enfer pour retrouver l’Agent 6, celui qui détient la clé de ce cauchemar…Comme le disait J. Edgar Hoover : « Le but du contre-espionnage est de réprimer, et peu importe qu’il existe ou non des pièces à conviction. »
Comme j’étais heureux d’avoir, grâce à Babelio, à ses Masses Critiques et aux éditions Belfond, l’occasion de découvrir un thriller politique sur fond oppressant de Guerre froide. J’ai mis le temps, mais j’ai enfin fini ce petit pavé pour en proposer une critique que j’espère constructive.
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Petrograd
Titre : Petrograd
Scénariste : Philip Gelatt
Dessinateur : Tyler Crook
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 30 août 2013 (2011 en VO chez Oni Press)Synopsis : Qui a tué Grigori Raspoutine ? À l’aube de la Révolution de 1917, un espion britannique s’infiltre au coeur de l’Empire Russe. Tiré de fait réels, Petrograd est le fruit d’un travail de recherches, tentant de percer à jour le mystère entourant la mort de Raspoutine. Ce thriller historique nous offre une plongée dans les abysses les plus sombres de la Cour du Tsar de Russie, au début du XXème siècle.
La révolution ne repose pas sur les épaules d’un seul homme. Il ne faut rien de plus qu’une allumette, une pierre, un moment… et le monde changera à tout jamais.
Petrograd la grande, Petrograd la fière, Petrograd l’ancestrale cité des tsars russes est ici l’objet d’un one-shot sombre et intense sur fond de trame politique au cœur de la Première Guerre mondiale.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis
Titre : Le trône de rubis
Série : Elric, tome 1
Scénariste : Julien Blondel
Dessinateurs : Robin Recht, Didier Poli et Jean Bastide
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2013Synopsis : Empereur de l’antique île aux Dragons de Melniboné, Elric, albinos et malade, règne sur un peuple plurimillénaire à la puissance héritée des dieux. Mais sa santé fragile l’oblige à user de drogues et de magie pour survivre. Son cousin Yyrkoon, qui méprise ces faiblesses, tente de remettre en cause sa légitimité à posséder le trône de rubis. Apprenant qu’une attaque de pirates sanguinaires se prépare, Elric saisit l’occasion pour tenter de restaurer son autorité. Il va révéler ainsi une personnalité complexe, mais aussi son allégeance aux sombres desseins d’Arioch, le plus puissant des Seigneurs du Chaos
Des siècles après ta mort, ta légende et ton nom resteront gravés dans les mémoires. Loup blanc. Jouet des dieux. Champion d’Arioch. Assassin de ton peuple. Aucun homme n’égalera ta puissance. Aucune femme ne sera digne de toi. Les plus belles reines du monde se damneront pour mourir de ta main. Les plus grands souverains tomberont à tes pieds en maudissant ton nom. Elric.
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Le dernier des Francs
Titre : Le derniers des Francs
Auteur : Michel Pagel
Éditeur : Critic (collection Trésors de la Rivière Blanche)
Date de publication : 2013Synopsis : Quand Brennus meurt devant Alésia, après avoir assassiné Jules César, il ne sait pas qu’il vient de changer la face de l’Histoire. Huit siècles plus tard, un Empire celte unifié affronte toujours Rome. Sous couvert de son mariage avec la jeune Lirane, Lucius Antonius Tubero (« le bossu ») accompagne son oncle sénateur pour une mission secrète à Gergovie d’où dépendra la survie de l’Empire romain. Parmi les guerriers de leur escorte se trouve Alrik, le dernier des Francs.
Seraient aussi du voyage deux hommes comme je n’en avais encore jamais vu, entourés d’un aura de tristesse et d’une gangue de désespoir quasi palpable. Une noirceur terrible pesait sur eux, comme s’ils avaient vu trop de gens mourir et en étaient venus à n’accorder qu’un prix dérisoire à la vie, la leur ou celle des autres. Comme s’ils n’avaient pas particulièrement tenu à la conserver mais avaient en revanche été prêts à la vendre aussi chèrement que possible. D’une certaine manière, ils avaient l’air déjà morts.
« Le plus vieux s’appelle Gervald, me déclara mon oncle quand je lui demandai qui ils étaient. Son fils, Alrik. Ce sont les derniers des Francs. » -
Murena, tome 5 : La déesse noire
Titre : La Déesse noire
Série : Murena, tome 5
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2006Synopsis : Printemps 62. L’ambitieuse Poppée a pris la place de la belle Acté dans le coeur de Néron. Celui-ci se prépare à gagner la grande course de chars qui se disputera à Rome au Circus Maximus. La compétition se déroule, haletante, dangereuse. Contre toute attente, la victoire ne revient pas à l’empereur, mais à un mystérieux champion qui se révèle être une femme…
Mmm… Le sang d’un esclave. Je ne connais rien de meilleur. Ça me rappelle une vigne sur les flancs de l’Etna. Un vin épais, sauvage… qui jamais n’apaise la soif…
Avec ce cinquième tome de la fameuse série Murena, après un premier cycle haletant et magnifique, nous sommes repartis sur les traces de Lucius Murena, contemporain « privilégié » du règne de Néron.
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Murena, Intégrale I : Le cycle de la Mère
Titre : Le cycle de la Mère
Série : Murena, Intégrale I (tomes 1 à 4)
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2005Synopsis : Proposés en une magnifique intégrale, voici rassemblés les quatre superbes albums restituant dans toute sa violence le règne de l’empereur Néron. Un captivant et somptueux péplum mettant en scène des acteurs dévorés par la passion du pouvoir et accumulant trahisons et crimes…
Néron a 17 ans. Le meurtre commis par sa mère vient de le placer à la tête de la plus grande puissance au monde. Il lui avait été dit : « Mesure ton ambition à celle des divinités. Toi aussi, tu seras un dieu… si tu le désires vraiment ». Ce désir, quelqu’un d’autre l’aura voulu pour lui.
Murena, un premier cycle sur la Rome impériale qui s’érige en monument de la bande dessinée.
Le premier cycle de la saga Murena, ou Cycle de la Mère, se penche sur l’arrivée au pouvoir de Néron, à la tête du principat romain, et des intrigues qui essaiment dans la Rome impériale au premier rang desquelles se distinguent la propre mère de Néron, Agrippine. Cette première (magnifique) intégrale réunit alors les quatre premiers tomes de la saga – La Pourpre et l’Or, de Sable et de Sang, La Meilleure des Mères et Ceux qui vont mourir… – et court chronologiquement du milieu de l’année 54 de notre ère à l’année 59, celle de la mort d’Agrippine qui scelle ce Cycle de la Mère (plus précisément encore, ces premières années du règne néronien sont aussi connues comme le « quinquennium Neronis » pour la bonne tenue de l’administration impériale).