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Murena, tome 6 : Le Sang des bêtes
Titre : Le Sang des bêtes
Série : Murena, tome 6
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 8 juin 2007Synopsis : Massam, l’esclave chargé des basses oeuvres de l’impératrice Poppée, a reçu l’ordre d’exterminer le gladiateur Balba, l’ami de Lucius Murena, et sa compagne Evix qui osa vaincre Néron à la course de chars. Déterminés à venger l’assassinat de Britannicus, ils sont considérés comme de dangereux ennemis de l’empereur. Les deux colosses finissent par s’affronter et Balba l’emporte sur Massam. Au palais impérial, tandis que Néron projette de construire une Rome nouvelle, Poppée se prélasse en compagnie de ses suivantes. L’une de ses plus intimes, Arsilia, est invitée à rejoindre secrètement le poète Pétrone dans un quartier populaire de la ville. Elle s’y retrouve en présence de Murena dont elle s’était éprise au temps où celui-ci était l’un des proches de l’empereur. Murena est persuadé qu’Arsilia est complice de l’enlèvement de la seule femme qu’il aime et qu’elle sait où elle a été emmenée. Toujours aussi éperdument épris et résolu à retrouver son aimée, Murena décide ainsi de partir en Gaule à sa recherche. Balba et Evix acceptent de le suivre à la condition qu’au retour, il les aide à éliminer Néron, le tyran et l’assassin de Britannicus. L’aboutissement de ce projet semble maintenant facilité par la disparition de Massam. Laissé pour mort, celui-ci se remet pourtant de ses blessures et Poppée veille personnellement à ce qu’il redevienne l’implacable tueur qu’il était…
Je ne suis pas un seigneur. Mais un gladiateur. Je n’édicte pas des lois, je brise des os. Compris ?
Avec Le Sang des bêtes, la série Murena se focalise un peu plus sur son aspect le plus sanglant entre meurtres et combats à mort.
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Le dernier des Francs
Titre : Le derniers des Francs
Auteur : Michel Pagel
Éditeur : Critic (collection Trésors de la Rivière Blanche)
Date de publication : 2013Synopsis : Quand Brennus meurt devant Alésia, après avoir assassiné Jules César, il ne sait pas qu’il vient de changer la face de l’Histoire. Huit siècles plus tard, un Empire celte unifié affronte toujours Rome. Sous couvert de son mariage avec la jeune Lirane, Lucius Antonius Tubero (« le bossu ») accompagne son oncle sénateur pour une mission secrète à Gergovie d’où dépendra la survie de l’Empire romain. Parmi les guerriers de leur escorte se trouve Alrik, le dernier des Francs.
Seraient aussi du voyage deux hommes comme je n’en avais encore jamais vu, entourés d’un aura de tristesse et d’une gangue de désespoir quasi palpable. Une noirceur terrible pesait sur eux, comme s’ils avaient vu trop de gens mourir et en étaient venus à n’accorder qu’un prix dérisoire à la vie, la leur ou celle des autres. Comme s’ils n’avaient pas particulièrement tenu à la conserver mais avaient en revanche été prêts à la vendre aussi chèrement que possible. D’une certaine manière, ils avaient l’air déjà morts.
« Le plus vieux s’appelle Gervald, me déclara mon oncle quand je lui demandai qui ils étaient. Son fils, Alrik. Ce sont les derniers des Francs. » -
Rois du monde, tome 1 : Même pas mort
Titre : Même pas mort
Cycle : Rois du monde, tome 1
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2013
Récompenses : Prix Imaginales 2014 (meilleur roman français)Synopsis : Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
Dans trois lunes, dans trois hivers, je ne serai plus qu’os blanchis, éparpillés au milieu des herbes folles. Mais quelle importance ? Mon nom, mes exploits, mes crimes, jusqu’à ma mort seront dans tous les cœurs. Je serai présent, plus présent que jamais : multiple, contradictoire, simplifié, déformé. Purifié. Je serai, toujours ; même si mon visage s’efface, même si mes actes se confondent avec les exploits d’autres héros, même si mon nom s’érode et mue selon le destin capricieux des langues. Je serai, principe souverain et héroïque : jusqu’à ce jour, peut-être, où mon masque guerrier se confondra avec la face hiératique des idoles.
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Murena, tome 5 : La déesse noire
Titre : La Déesse noire
Série : Murena, tome 5
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2006Synopsis : Printemps 62. L’ambitieuse Poppée a pris la place de la belle Acté dans le coeur de Néron. Celui-ci se prépare à gagner la grande course de chars qui se disputera à Rome au Circus Maximus. La compétition se déroule, haletante, dangereuse. Contre toute attente, la victoire ne revient pas à l’empereur, mais à un mystérieux champion qui se révèle être une femme…
Mmm… Le sang d’un esclave. Je ne connais rien de meilleur. Ça me rappelle une vigne sur les flancs de l’Etna. Un vin épais, sauvage… qui jamais n’apaise la soif…
Avec ce cinquième tome de la fameuse série Murena, après un premier cycle haletant et magnifique, nous sommes repartis sur les traces de Lucius Murena, contemporain « privilégié » du règne de Néron.
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Kaamelott, tome 4 : Perceval et le dragon d’airain
Titre : Perceval et le dragon d’airain
Série : Kaamelott, tome 4
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 25 novembre 2009Synopsis : Le terrible Dragon d’Airain s’est réveillé ! N’écoutant que son courage, le Chevalier Lancelot se lance au galop vers le village menacé pour terrasser le monstre. C’est compter sans l’intervention du Chevalier Perceval, bien décidé à s’acquitter lui-même de cette Quête, secondé par son furet de guerre.
Lancelot : Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de tout. Si je ne suis pas revenu dans quatre jours, envoyez des renforts.
Arthur : Entendu.
Léodagan : Sauf que des renforts, on en a pas. Essayez de revenir avant quatre jours, du coup…Avec Perceval et le Dragon d’Airain, Alexandre Astier nous replonge non seulement dans son univers de Kaamelott, mais également dans ses propres souvenirs d’enfance et de simple fan qu’il est lui-même.
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Dans la vallée des statues et autres récits
Titre : Dans la vallée des statues et autres récits
Auteur : Robert P. Holdstock
Nouvelles : Cendres ; La croix du cimetière ; Vieillir encore ; Voyageurs ; L’homme-magie ; La caresse d’une main disparue ; Un événement sans importance ; Dans la vallée des statues ; La terre et la pierre ; Thorn ; Le garçon qui franchissait les rapides ; Scarrowfell ; Le temps de l’arbre ; Le changeforme ; Les Selkies ; Les arbres à charisme ; Enfantasme
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2004
Récompenses : Prix Imaginales 2004 pour la nouvelle « Scarrowfell »Synopsis : Un homme occupé à sculpter une effigie païenne dans une église en construction, une vallée étrange peuplée de statues, un enfant capable de franchir les rapides en utilisant l’invisible magie du monde, une forêt enrichie avec des gènes humains, Merlin, confronté à un chef de guerre désireux de se venger d’une femme trop belle… Dans ce recueil ont été rassemblés par l’auteur des textes publiés entre 1974 et 1995. Dix-sept récits qui permettent de voir littéralement naître et monter en puissance l’un des plus grands conteurs des XXe et XXIe siècles.
Tout cela ne mène nul part. Le destin de l’Homme a toujours été de vieillir et de mourir, et tout ce que nous démontrons en faisant cela, c’est que quelque soit la manière dont nous nous y prenons, quelle que soit la façon dont nous essayons de nous opposer aux forces qui nous oppressent, notre destin ne sera jamais autre chose que cela, un lent déclin. Ce sont nos rêves qui comptent, c’est avec eux que nous devons apprendre à vivre, pas avec la réalité. (Vieillir encore)