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Holmes (1854/1891?), tome 4 : La dame de Scutari
Titre : La dame de Scutari
Série : Holmes (1854/1891?), tome 4
Scénariste : Luc Brunschwig
Dessinateur : Cécil
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2014Synopsis : Alors que Wiggins suit la plaidoirie du docteur Parks au procès de Judith Brown, sous l’oeil attentif de Mycroft, dont l’issue va provoquer l’émoi dans le pays tout entier, Mary et John Watson sont au chevet de la nourrice de Sherlock, blessée par balles. Et les révélations de celle-ci vont les mettre sur la piste d’une femme dont le nom fut aussi au coeur du procès : Florence Nightingale, infirmière célèbre et pionnière des soins infirmiers modernes, qui mit en pratique ses théories lors de la guerre de Crimée à l’hôpital de Scutari où officièrent le jeune docteur Parks et une certaine… Violet Holmes.
Regardez, vous autres… Regardez à qui l’on a demandé de juger cette pauvre femme… Des hommes !!! Rien que des hommes… Tous riches et nobles, chargés d’évaluer la vie et les motivations de cette modeste créature… Comme si ils avaient la moindre idée de ce qu’est le quotidien d’une femme du peuple, aujourd’hui, à Londres !
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Bruxelles… capitale de l’imaginaire
Après le 11 septembre 2001, Madrid, Londres, Tunis, Paris… Bruxelles. La liste de villes martyres ne cesse de s’allonger. Depuis le 22 mars 2016, c’est le monde de l’imaginaire qui est touché à l’heure où saigne sa capitale. Les plus initiés ergoteront sans doute ce principe. Ils auront raison d’évoquer le Paris des Merveilles de Pierre Pevel, où la Grande-Bretagne comme mère patrie de la fantasy… et pourtant, ils se trompent.
Avez-vous déjà eu l’occasion de visiter Bruxelles, d’aller admirer la Grande place, d’en rester pantois au point de savourer une petite mousse, avant de passer aux moules frites dans une ambiance d’un autre temps et d’un autre monde ? Avez-vous déjà arpenté les quartiers sympathiques, tels que le Sablon, les galeries de Saint-Hubert, le quartier royal ? A cette longue liste, volontairement réduite, il faut encore rajouter, le Palais de Justice, l’Hôtel des Monnaies, tant et plus de musées, de places, de jardins et tant d’autres joyaux…
Tintin, Francis Blake, Victor Sackville, Lady S., Ric Hochet, Spirou et Fantasio figurent en bonne place parmi une liste d’hôtes de passage qui ont laissé leur marque. Bien d’autres sont encore passés : Rémi Georges, Morris, Franquin, Peyo, Roba, Jean Van Hamme, les de Groot père et fils, William Wance, Philippe Francq, Edgard P. Jacobs,… Marcher sur leurs traces, dans une capitale qui reste à taille humaine : ça n’a pas de prix.
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Poursuite du partenariat avec Chroniques de l’Invisible
Cela faisait longtemps que nous n’en avions pas parlé, mais notre partenariat tient toujours avec le blog spécialisé en BD Chroniques de l’Invisible, tenu par l’ami Yaneck. C’est moi-même qui écrit de temps en temps (le plus régulièrement possible, mais ce n’est pas simple) une chronique.
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Cher pays de notre enfance
Titre : Cher pays de notre enfance
Scénaristes : Étienne Davodeau et Benoît Collombat
Dessinateur : Étienne Davodeau
Éditeur : Futuropolis (fiche officielle)
Date de publication : octobre 2015Synopsis : C’est la mort du juge Renaud, à Lyon, le 3 juillet 1975, premier haut magistrat assassiné depuis la Libération. Ce sont des braquages de banques, notamment par le fameux gang des Lyonnais, pour financer les campagnes électorales du parti gaulliste au pouvoir. Ce sont les nombreuses exactions impunies du SAC (le Service d’Action Civique), la milice du parti gaulliste, dont la plus sanglante fut la tuerie du chef du SAC marseillais et de toute sa famille à Auriol en 1981 (ce massacre aura bouleversé la France entière, et aura entraîné la dissolution du SAC par le parlement en août 1982). C’est l’assassinat de Robert Boulin, ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre, maquillé en suicide grossier dès la découverte du corps dans cinquante centimètres d’eau, le 30 octobre 1979, dans un étang de la forêt de Rambouillet. Ce sont 47 assassinats politiques* en France sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing ! Avec, en arrière plan, le rôle actif joué par le SAC, la milice gaulliste engagée alors dans une dérive sanglante. C’est une page noire de notre histoire soigneusement occultée, aujourd’hui encore. En nous faisant visiter les archives sur le SAC, enfin ouvertes, en partant à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque – députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore malfrats repentis –, en menant une enquête approfondie et palpitante, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous font pénétrer de plain-pied dans les coulisses sanglantes de ces années troubles et nous convient à un voyage étonnant, instructif et passionnant à travers les heures sombres de la Ve République.
Alors ? C’était quoi, le SAC ? Les silences et les hésitations de certains de nos interlocuteurs nous en apprennent peut-être autant que leurs réponses. Le SAC, c’était cette zone grise de la Ve République dont on n’aime pas vraiment se souvenir.
♫ Douce France. Cher pays de notre enfance. Bercé de tendres insouciances. ♫
Et, en effet, que nous sommes bercés de tendres insouciances concernant notre chère Ve République qui ne veut pas mourir. Elle dure, elle dure, sans jamais s’arranger, et cela ne date pas d’hier que le pouvoir politique républicain de nos représentants phagocyte le pouvoir de ceux qu’ils sont censés représentés. -
Alcoolique
Titre : Alcoolique
Scénariste : Jonathan Ames
Dessinateur : Dean Haspiel
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Date de publication : 2015Synopsis : Quand Jonathan A. se retrouve à l’arrière d’une voiture avec une petite vieille qui en a après son caleçon, il prend conscience qu’il a peut-être un problème avec l’alcool. Sa première cuite l’avait pourtant initié au charme éphémère de la bière : une potion magique qui rend plus beau, plus cool… mais le laisse sur le carreau. Un avertissement qui ne l’a pas empêché de mener une double vie pendant des années : premier de la classe la semaine, dernier des alcoolos le week-end. Sa vie sexuelle est tout aussi erratique, mettant à mal une amitié qu’il croyait indestructible. Puis surviennent les drames, et c’est désormais l’oubli que Jonathan cherche dans les ivresses : celle de l’alcool, bien sûr, mais aussi celles de l’amour et du manque. Des plages idylliques des îles Grenadines aux caniveaux de Brooklyn en passant par un séjour merdique dans le Sud de la France, Alcoolique est le récit autobiographique triste et tendre d’un homme à la recherche de lui-même.
Tout ça c’est typique du comportement des alcoolos. On se détruit puis on se reconstruit. On joue les phénix en quelque sorte.
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Communardes ! L’aristocrate fantôme
Titre : L’aristocrate fantôme
Série : Communardes !
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Anthony Jean
Éditeur : Vent d’Ouest
Date de publication : 2015Synopsis : Belle et rebelle…1871. Élisabeth Dmitrieff, une belle jeune femme russe de tout juste vingt ans arrivée à Paris depuis une semaine à peine, devient la présidente du premier mouvement officiellement féministe d’Europe : l’Union des femmes pour la défense de Paris et l’aide aux blessés. Véritable passionaria socialiste et va-t-en-guerre, elle est envoyée par Karl Marx lui-même ! Sa beauté et sa verve, qui la distinguent des autres insurgées, d’origines plus populaires, suscitent l’intérêt des « hommes » jusqu’ici peu sensibles aux revendications des communardes. Ainsi, paradoxalement, l’une des premières grandes figures du combat pour le droit des femmes en France était… une aristocrate russe.
-Tu vas trop vite! L’heure est à l’unité et tu fais peur à tout le monde avec tes revendications guerrières!
-A tout le monde ? vraiment? Ou à une poignée de vieux mâles trop gras qui prétendent tenir les femmes à l’écart des affaires pendant encore un siècle ou deux? -
Holmes (1854/1891?), tome 3 : L’ombre du doute
Titre : L’ombre du doute
Série : Holmes (1854/1891 ?), tome 3
Scénariste : Luc Brunschwig
Dessinateur : Cécil
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2012Synopsis : 4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît en Suisse aux Chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty. Pour Mycroft, son frère, la mort de Holmes est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue. Malgré les preuves apportées, le docteur Watson se refuse à croire cette version des faits. Il se lance à travers toute l’Europe dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.Alors que Watson se rend à Pau, où la famille Holmes possède une maison, pour tenter de rencontrer des gens qui ont bien connu Sherlock quand il était jeune, Wiggins part à la rencontre d’un médecin dont le passé est lié au père de Holmes. Il se retrouve alors au cœur d’une manifestation qui va dégénérer en émeute et qui a pour cible… le docteur qu’il recherche
Mon instinct ?! Parlons-en ! Holmes ne cessait de m’interdire de l’écouter. Des faits ! De la logique ! Voilà ce qu’il préconisait. En sept années à ses côtés, je n’ai pas fait l’ombre d’un progrès en ce domaine… Et voilà que je me targue d’éclaircir les circonstances de sa mort ? La douleur de sa disparition m’a fait perdre la tête, Mary ! J’en ai peur !
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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de minuit
Titre : Sous le soleil de minuit
Série : Corto Maltese, tome 13
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Ruben Pellejero
Éditeur : Casterman (site officiel)
Date de publication : 30 septembre 2015Synopsis : 1915. Tout juste arrivé à Panama aux côtés de Raspoutine, après ses aventures dans le Pacifique et en Amérique du Sud, Corto Maltese est déjà sur le départ ! Cap sur San Francisco et son Exposition internationale, où il espère retrouver un ami de longue date, l’écrivain Jack London. Las ! L’auteur mélancolique de L’Appel de la forêt a déjà mis les voiles pour Mexico, afin de couvrir la révolution de Pancho Villa. Il a néanmoins laissé derrière lui un dernier message, priant Corto de remettre une lettre à une certaine Waka Yamada, ancienne star de saloon à Dawson City, durant la ruée vers l’or, reconvertie en militante contre la traite des blanches en Alaska. Voilà l’aventurier en route pour un long périple dans les étendues glacées et sauvages du Grand Nord, un voyage semé de périls et de menaces sans nom. Car sous le soleil de minuit rôdent bien d’autres prédateurs que les loups et les ours…
Une enfance difficile n’accorde aucun droit sur la vie et la mort des autres.
Cela faisait longtemps que les fameux albums de Corto Maltese de Hugo Pratt m’intriguaient, mais c’est la reprise de la série à l’occasion du numéro 13 qui m’a été gentiment offerte.
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Le Joueur [BD]
Titre : Le Joueur
Scénariste : Stéphane Miquel
Dessinateur : Loïc Godart
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2010Synopsis : Le Joueur est la confession directe d’un possédé à la voix haletante et familière. Le destin d’Alexeï Ivanovitch, consumé par deux passions égales, le jeu et l’amour d’une femme, révèle l’image d’une humanité pleine de désirs fous et d’aspirations incontrôlées, condamnée à l’éternelle nostalgie du bonheur ou à l’espérance du salut. Dicté en vingt-sept jours à une sténographe, publié en 1866, la même année que Crime et Châtiment, ce roman tourmenté, qui reprend l’héritage du romantisme russe et ouvre sur les achèvements majeurs de Dostoïevski, offre un accès saisissant à l’univers du grand écrivain.
Un tour de roue et tout change. Ce n’est pas l’argent qui m’intéresse. Et pourtant… avec quelle avidité je regarde ces petites piles de pièces d’or, comme des petits tas brûlants, des braises chaudes… Vous ne savez pas ce que c’est, n’est-ce pas : avoir le courage de risquer… et gagner !
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Légendes de la Garde : Baldwin le Brave et autres contes
Titre : Baldwin le Brave et autres contes
Série : Légendes de la Garde
Scénariste : David Petersen
Dessinateur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2015Synopsis : Tous les braves des Légendes de la Garde ont un jour été des enfants bercés par les histoires de ceux qui les ont précédés. Les six fables contées ici rendent hommage au courage, à l’humilité, à l’amour et à la générosité – toutes qualités indispensables à l’éducation de nos futurs héros !
Le jour enfui, ne t’avise pas de soupirer après des trésors imaginaires. Mange ton grain et repose-toi pour profiter des bontés du lendemain.