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Le jardin des silences
Titre : Le jardin des silences
Auteur : Mélanie Fazi
Nouvelles : Swan le bien nommé ; L’arbre et les corneilles ; Miroir de porcelaine ; L’autre route ; Les Sœurs de la Tarasque ; Le pollen de minuit ; L’été dans la vallée ; Le jardin des silences ; Née du givre ; Dragon caché ; Un bal d’hiver ; Trois renards
Éditeur : Bragelonne (L’autre)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Un bal secret au cœur de l’hiver, une violoniste dont les notes soulèvent le voile des apparences, une dresseuse d’automates dépassée par sa création : à travers ces douze textes ciselés, découvrez ou retrouvez l’univers envoûtant de Mélanie Fazi, auteure rare à la plume délicate, qui joue des mots-émotions avec une justesse bouleversante.
C’est incroyable, un être humain. Ça paraît si petit, fragile, instable. Mais ça peut contenir acide et magma et rester entier. De l’extérieur, on aperçoit à peine quelques lézardes. Ça peut pourrir de l’intérieur et continuer à marcher. (Le jardin des silences)
Après « Notre-Dame-aux-écailles » et « Serpentine », le nouveau recueil de nouvelles de Mélanie Fazi ne fait que confirmer le talent de l’auteur dont la plus grande force réside en sa capacité à réveiller le mystère et la poésie des lieux les plus ordinaires ou des situations les plus glauques. Réenchanter notre quotidien : voilà ce que permettent les textes de Mélanie Fazi.
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Paradise Lost
Titre : Paradise lost
Scénario : Andrea Di Stefano
Réalisateur : Andrea Di Stefano
Acteurs principaux : Benicio Del Toro, Josh Hutcherson, Claudia Traisac, Brady Corbet, Carlos Baedem, Ana Girardot, Laura Londono
Date de sortie française : 5 novembre 2014Synopsis : Nick pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère en Colombie. Un lagon turquoise, une plage d’ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur canadien. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait… jusqu’à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar.
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L’héritière
Titre : L’héritière
Auteur : Jeanne A. Debats
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : Je m’appelle Agnès Cleyre et je suis orpheline. De ma mère sorcière, j’ai hérité du don de voir les fantômes. Plutôt une malédiction qui m’a obligée à vivre recluse, à l’abri de la violence des sentiments des morts. Mais depuis le jour où mon oncle notaire m’a prise sous son aile, ma vie a changé. Contrairement aux apparences, le quotidien de l’étude qu’il dirige n’est pas de tout repos : vampires, loups-garous, sirènes… À croire que tout l’AlterMonde a une succession à gérer ! Moi qui voulais de l’action, je ne suis pas déçue? Et le beau Navarre n’y est peut-être pas étranger.
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Le bonheur national brut
Titre : Le bonheur national brut
Auteur : François Roux
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : Aout 2014Synopsis : 10 mai 1981, François Mitterrand est élu, la France bascule à gauche, saisie démoi. Pour Paul, Rodolphe, Benoît et Tanguy, dix-sept ans à peine, pas encore le bac en poche, tous les espoirs sont permis, même au fin fond de leur province bretonne. Vivre son homosexualité au grand jour et monter à Paris pour Paul ; embrasser une carrière politique pour Rodolphe ; devenir photographe pour Benoît, fils dagriculteurs ; suivre la voie de Bernard Tapie pour Tanguy. Trente-et-un ans plus tard, que reste-t-il de leurs rêves, au moment où le visage de François Hollande saffiche sur les écrans de télévision ?
Le pays était bel et bien coupé en deux.
Depuis plusieurs mois – et dans la France entière –, on se répandait en injures, en hypothèses, en pronostics avec, à gauche comme à droite, la même ferveur et une égale mauvaise foi.De François à François, trois décennies. Mitterrand en 1981, Hollande en 2012. Dans ce laps de temps, on suit quatre amis Benoit, Rodolphe, Tanguy et Paul. A quelques semaines de leur bac, les choix se dessinent, trente ans plus tard que sont devenus leurs rêves, leurs ambitions ?
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Magic in the Moonlight
Titre : Magic in the Moonlight
Scénario : Woody Allen
Réalisateur : Woody Allen
Acteurs principaux : Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins, Marcia Gay Harden, Simon Mc Burney, Hamish Linklater, Catherine McCormack, Jacki Weaver, Lionel Abelanski Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Festival de Deauville 2014.Synopsis : Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
Si vous avez envie de légèreté, d’une comédie romantique et magique, le dernier Woody Allen est pour vous.
Difficile de donner un avis sur un film de Allen car même avec ce « Magic in the Moonlight », film plaisant mais sans enthousiasme béat, et bien ça reste quand même du bon ciné. Car il faut bien avouer que côté scénario, on a fait quand même plus excitant. Mais voilà, Woody Allen est toujours un formidable directeur d’acteurs et un dialoguiste hors pair. Cela suffit pour rendre cette bluette plutôt agréable. Colin Firth et Emma Stone jouent au chat et à la souris avec enthousiasme, mais Cupidon pourrait bien régler l’affaire. Il sont tous les deux excellents. Les seconds rôles, comme toujours chez Allen, apportent un plus évident.
Alors si ce Woody Allen n’est pas une cuvée inoubliable, il nous fait passer une heure trente de fantaisie. C’est déjà ça.
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Bande de filles
Titre : Bande de filles
Scénario : Céline Sciamma
Réalisateur : Céline Sciamma
Acteurs principaux : Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsey Karamoh, Mariétou Touré,Idrissa Diabaté, Rabah Nait Oufella
Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Quinzaine des réalisateurs Cannes 2014.Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
La jeune Marième, trop vite mise devant la dureté de la vie, s’émancipe en rencontrant trois filles qui n’ont pas froid aux yeux. Après le magnifique « Tomboy », j’attendais avec impatience le nouveau film de Céline Sciamma. Et le résultat a fière allure.
Céline Sciamma filme ses personnages sans les juger, ce n’est pas important ici. Elle nous montre comment on se construit malgré les obstacles, les erreurs, les coups durs. Marième/Vic sait qu’elle ne peut compter que sur elle-même, quitte à se tromper. Le film rend compte aussi de l’échec de nos politiques successives, tant éducatives que sociales. Le désespoir semble chevillé au corps de cette jeunesse qu’on a pas pu ou su préparer à un avenir acceptable. Pas étonnant que la violence et les petites combines fleurissent jour après jour lorsque l’on vit justement au jour le jour. Le regard de Sciamma sur la banlieue est juste, ces actrices toutes inconnues donnent une pèche incroyable à son film. La jeune Karidja Touré, entre fragilité et dureté, est la grande révélation de cette bande de filles. Avec ses trois compères, elle donne une justesse et une énergie indiscutable au film, magnifié par une mise en scène inspirée.
Céline Sciamma confirme à ceux qui pouvaient encore en douter qu’elle est l’une des cinéastes les plus douée de sa génération.
Autres critiques : Aurélie (Les Curieuses)
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Le dernier loup-garou
Titre : Le dernier loup-garou
Auteur : Glen Duncan
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2013Synopsis : Jake Marlowe est le dernier de sa race. Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui trancher la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d’arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière. « Va où tu peux, meurs où tu dois. » Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu. Par définition, l’amour est imprévisible.
Les monstres disparaissent lorsque l’imagination collective cesse d’en avoir besoin. La mort d’une espèce de ce genre n’est qu’une évolution du programme psychologique commun. La bête que recèle tout homme restait autrefois cachée dans le noir, reniée. La transparence de l’histoire moderne a rendu cette dissimulation impossible : nous nous sommes vus dans les camps de concentration, les goulags, la jungle, les champs de mort de Cambodge, nous nous sommes reconnus dans les lectures des annales du crime. La technologie a allumé les projecteurs et personne ne peut plus méconnaître les faits : la bête est superflue. C’était nous, tout du long.
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La Fractale des raviolis
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Titre : La Fractale des raviolis
Auteur : Pierre Raufast
Éditeur : Alma
Date de publication : 21 août 2014
Récompenses : Prix colombien 2015 du premier romanSynopsis : Il était une fois une épouse bien décidée à empoisonner son mari volage avec des raviolis. Mais, alors que s’approche l’instant fatal, un souvenir interrompt le cours de l’action. Une nouvelle intrigue commence aussitôt et il en sera ainsi tout au long de ces récits gigognes.
Tout ébaubi de voir tant de pays, on découvre les aventures extraordinaires d’un jeune garçon solitaire qui, parce qu’il voyait les infrarouges, fut recruté par le gouvernement ; les inventions stratégiques d’un gardien de moutons capable de gagner la guerre d’Irak ; les canailleries d’un détrousseur pendant l’épidémie de la peste à Marseille en 1720 ou encore la méthode mise au point par un adolescent sociopathe pour exterminer le fléau des rats-taupes.
Véritable pochette surprise, ce premier roman ajoute à la géométrie rigoureusement scientifique, la collision jubilatoire du probable et de l’improbable.class= »alignright size-full wp-image-215″ />
J’aurai voulu le tuer. C’est le cas de le dire. Pour une fois que ce connard mettait le pied dans ma cuisine, c’était pour gâcher mon plan diabolique. Les salauds ont la vie dure.
La Fractale des raviolis est à déguster d’une traite ! Comme Pierre Raufast vous le suggère allègrement avec des chapitres aussi courts que percutants, gobez chaque historiette avant d’en découvrir le sens ou l’origine dans la suivante.
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Samba
Titre : Samba
Scénario : Eric Toledano et Olivier Nakache avec la collaboration de Delphine et Muriel Coulin d’après le roman « Samba pour la France » de Muriel Coulin.
Réalisateur : Eric Toledano et Olivier Nakache
Acteurs principaux : Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim, Izia Higelin, Hélène Vincent, Issaka Sawadogo, Youngar Fall, Christiane Millet.
Date de sortie française : 15 octobre 2014Synopsis : Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d’obtenir ses papiers, alors qu’elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu’au jour où leurs destins se croisent… Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d’imagination qu’eux ?
Forcément les réalisateurs d' »Intouchables », phénoménal succès mérité, étaient très attendus avec leur nouveau film « Samba ». Et force de reconnaitre que l’après « Intouchables » est très convaincant.
Car « Samba » a les qualités de comédie qu’on leur connait, mais ils y ajoutent une nouvelle fois un aspect social et sociétal qui fait mouche de belle manière. Toledano et Nakache n’ont pas choisi la facilité (parler d’immigration, de sans papiers, de mixité) dans une période troublée et nauséabonde, il fallait le faire. Le film n’a rien d’une propagande que certains voudront lui coller. Ils montrent hélas une triste réalité, sans jamais tricher. Il convient bien sur de souligner l’impeccable casting de « Samba ». Omar Sy a toujours cette force d’empathie immédiate qu’il véhicule à chaque instant, mais s’ajoute ici des scènes dramatiques qui confirme l’étendue de son incroyable talent. Entouré par une Charlotte Gainsbourg bouleversante de naturel, des pétillants Tahar Rahim et Izia Higelin ou de la grande Hélène Vincent, « Samba » est tour à tour drôle, révoltant, terriblement touchant.
Une comédie qui fait du bien sur des sujets pas faciles, le pari est largement gagné.
Autres critiques : Kimysmile (By Kimysmile) et Nico (L’Écran Miroir)
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Faut-il aller voir… Lou ! Journal infime ?
Les adaptations BD continuent de pulluler, même et surtout au sein de la production cinématographique française. Cela concerne également des bandes dessinée pas forcément très connues, mais qui ont pourtant connu un beau succès en librairie, comme Lou. L’histoire de cette jeune adolescente et de sa mère célibataire arrive dans nos salles le 8 octobre !
Synopsis : Lou est une jeune collégienne de douze ans, créative et rêveuse. Elle vit seule avec sa mère, qui a mis de côté sa vie de femme pour se consacrer à l’épanouissement de sa fille et à sa passion pour le jeu vidéo. Lou est obnubilée par son voisin Tristan, jeune garçon taciturne et romantique joueur de guitare, elle délaisse peu à peu sa bande de copains marginaux, tandis que sa mère entame une renaissance amoureuse aux accents dramatiques.