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Les souvenirs
Titre : Les souvenirs
Adaptation : Jean-Paul Rouve et David Foenkinos d’après le livre éponyme de David Foenkinos
Réalisateur : Jean-Paul Rouve
Acteurs principaux : Michel Blanc, Annie Cordy, Mathieu Spinosi, Chantal Lauby, William Lebghil, Jean-Paul Rouve, Flore Bonaventura, Jacques Boudet
Date de sortie française : 14 janvier 2015Synopsis : Romain a 23 ans. Il aimerait être écrivain mais, pour l’instant, il est veilleur de nuit dans un hôtel. Son père a 62 ans. Il part à la retraite et fait semblant de s’en foutre. Son colocataire a 24 ans. Il ne pense qu’à une chose : séduire une fille, n’importe laquelle et par tous les moyens. Sa grand-mère a 85 ans. Elle se retrouve en maison de retraite et se demande ce qu’elle fait avec tous ces vieux. Un jour son père débarque en catastrophe. Sa grand-mère a disparu. Elle s’est évadée en quelque sorte. Romain part à sa recherche, quelque part dans ses souvenirs…
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Chic !
Titre : Chic!
Scénario : Jean-Paul Bathany
Réalisateur : Jérôme Cornuau
Acteurs principaux : Fanny Ardant, Marina Hands, Eric Elmosnino, Laurent Stocker, Philippe Duquesne, Catherine Hosmalin, India Hair, Emmanuel Noblet
Date de sortie française : 7 janvier 2015Synopsis : Alicia Ricosi, diva et créatrice de mode de la maison de haute couture éponyme, est, à la veille des prochaines collections, en panne de créativité suite à une rupture sentimentale extravagante. Sa cinglante directrice, Hélène Birk, doit rapidement trouver une « solution » pour qu’Alicia recouvre sa puissance créative.
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La guerre d’hiver
Titre : La guerre d’hiver
Auteur : Philip Teir
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : Janvier 2015
Leur fille cadette Eva était partie à Londres ce même automne et Katriina avait plongé dans ce qu’elle appelait sa dépression, ce qui, selon Max, n’était qu’une manière narcissique de désigner ce qui se produit quand les enfants grandissent.
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Merci pour ce moment
Titre : Merci pour ce moment
Auteur : Valérie Trierweiler
Éditeur : Les Arènes
Date de publication : 4 septembre 2014Synopsis : Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J’en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J’ai été aspirée dans son sillage.
Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l’exerce, mais aussi pour les siens. À l’Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame : il y avait quelque chose qui clochait.
J’ai appris l’infidélité du Président par la presse, comme chacun.
Les photos ont fait le tour du monde alors que j’étais à l’hôpital, sous tranquillisants. Et l’homme que j’aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu’il a dicté lui-même à l’AFP, comme s’il traitait une affaire d’État.
Tout ce que j’écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais parfois à l’Élysée comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.Que faire de ma collection de Paris-Match ? Je ne peux pas tout conserver. J’en feuillette quelques-uns. L’un des numéros retient mon attention. Il date de 1992 ; Mitterrand est en une, la France est en pleine crise économique et politique. Édith Cresson est Premier ministre, mais c’est un véritable désastre. « Pendant ce temps-là, Mitterrand joue au golf, se promène sur les quais et fait les librairies », tel est le titre du journal. Ce n’est pas une attaque, mais au contraire une manière de souligner combien ce Président sait garder son sang-froid et prendre de la distance. Dieu que les choses ont changé ! Aujourd’hui, plus rien n’est permis, pas même quinze jours de vacances au Fort de Brégançon après un an et demi de campagne. Autres temps. En 2012, la presse s’est scandalisée du visage bronzé de François et de nos sorties sur la plage, quand la moitié de la France était en vacances. Vingt ans plus tôt, elle s’émerveillait d’un Président qui savait jouer au golf au cœur de la tourmente politique…
Merci pour ce moment, titre ô combien ironique et mensonger vu la teneur de cet ouvrage, lança sa campagne promotionnelle de manière plutôt bancale mais diablement efficace pour nos médias et nos concitoyens toujours avides de scandale.
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Queen and Country
Titre : Queen and country
Scénario : John Boorman
Réalisateur : John Boorman
Acteurs principaux : Callum Turner, Caleb Landry Jones, David Thewlis, Pat Shortt, Richard E. Grant, Tamsin Egerton, Vanessa Kirby.
Date de sortie française : 7 janvier 2015
Récompenses : Présenté à la quinzaine des réalisateurs Cannes 2014Synopsis : 1952. Bill Rohan a 18 ans et l’avenir devant lui. Pourquoi pas avec cette jolie fille qu’il aperçoit sur son vélo depuis la rivière où il nage chaque matin ? Cette idylle naissante est bientôt contrariée lorsqu’il est appelé pour effectuer deux années de service militaire en tant qu’instructeur dans un camp d’entraînement pour jeunes soldats anglais en partance pour la Corée. Bill se lie d’amitié à Percy, un farceur dépourvu de principes avec lequel il complote pour tenter de faire tomber de son piédestal leur bourreau : le psychorigide Sergent Major Bradley. Tous deux parviennent néanmoins à oublier un peu l’enfermement et la discipline à l’occasion de rares sorties. Mais leur est-il encore possible d’y rencontrer l’âme sœur ?
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Mon amie Victoria
Titre : Mon amie Victoria
Scénario : Jean-Paul Civeyrac adapté du livre Victoria et les Staveney, de Doris Lessing
Réalisateur : Jean-Paul Civeyrac
Acteurs principaux : Guslagie Malanda, Nadia Moussa, Catherine Mouchet, Pascal Gréggory, Alexis Loret, Pierre Andrau, Tony Harrisson, Elise Akaba
Date de sortie française : 31 décembre 2014Synopsis : Victoria, fillette noire de milieu modeste, n’a jamais oublié la nuit passée dans une famille bourgeoise, à Paris, chez le petit Thomas. Des années plus tard, elle croise de nouveau celui-ci. De leur brève aventure naît Marie. Mais Victoria attend sept ans avant de révéler l’existence de l’enfant à Thomas et à sa famille. Sous le charme de la petite fille, ils lui proposent alors de l’accueillir régulièrement. Peu à peu, Victoria mesure les conséquences de cette générosité.
Auréolé d’une critique plutôt élogieuse, le dernier film de Jean-Paul Civeyrac est pour moi une vraie déception.
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Un océan d’amour
Titre : Un océan d’amour
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Grégory Panaccione
Éditeur : Delcourt (collection Mirage)
Date de publication : 2014 (novembre)
Récompenses : Prix de la BD FNAC 2015Synopsis : Chaque matin, Monsieur part pêcher au large des côtes bretonnes. Mais ce jour-là, c’est lui qui est pêché par un effrayant bateau-usine. Pendant ce temps, Madame attend. Sourde aux complaintes des bigoudènes, convaincue que son homme est en vie, elle part à sa recherche. C’est le début d’un périlleux chassé-croisé, sur un océan dans tous ses états. Une histoire muette avec moult mouettes.
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Le bal des loups-garous
Titre : Le bal des loups-garous
Auteurs/Nouvelles : Poul Anderson (« Opération éfrit ») ; Manly Wade Wellman (« L’horreur immortelle ») ; Stephen Laws (« Coupable ») ; Seabury Quinn (« Le loup de Saint-Bonnot ») ; Roberta Lannes (« La proie ») ; Lireve Monet (« Norne ») ; Kim Antieau (« La marque de la bête ») ; Howard Wandrei (« La main de la fille O’Mecca ») ; Ramsey Campbell (« Le changement ») ; Pat Murphy (« Au sud d’Oregon City »)
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 1999Synopsis : Immortalisé au cinéma par des films aussi différents que Wolfen, Le Loup-Garou de Londres ou Hurlement, le loup-garou est avec le vampire et le fantôme une des figures centrales du fantastique. Prenant racine dans le folklore de quasiment tous les pays de l’hémisphère Nord, le loup qui dévorait les cadavres du Moyen Âge et décimait les troupeaux des bergers a toujours été associé au mal… Symbole de la résurgence de l’animalité prédatrice chez l’homme civilisé, symbole du lien homme-animal en tant que retour aux racines, la lycanthropie a toujours alimenté la littérature.
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Kanopé
Titre : Kanope
Scénariste : Louise Joor
Dessinateur : Louise Joor
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014
Récompenses : Mention spéciale du jury des Utopiales 2014Synopsis : Histoire d’amour et récit d’anticipation sur fond de crise écologique, Kanopé révèle le talent d’une jeune auteure complète, qui n’a pas fini de vous étonner. 2137. La surpopulation a entraîné de graves modifications de l’écosystème. La quasi-totalité des espèces animales et végétales a disparu, excepté dans une partie de l’Amazonie mise en quarantaine depuis un accident nucléaire. Dans ce dernier bastion du monde sauvage survivent dans l’ignorance générale d’anciens révolutionnaires surnommés les « éco-martyrs ». Parmi eux, Kanopé, une orpheline débrouillarde, que le destin met sur la route de Jean, un hacker poursuivi par les autorités.
2137. La Terre est peuplée par 10 milliards d’êtres humaines, les ressources naturelles se sont taries et les voyages dans l’espace n’ont donné aucune échappatoire. Si de nouvelles ressources ne sont pas découvertes, l’humanité tout entière est condamnée à disparaître. Lentement, la végétation s’est éteinte, les animaux ont disparu et les zones encore vierges ont été avalées par les mégalopoles. Pourtant, il existe un endroit qui résiste encore à l’invasion des hommes…
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Le roi disait que j’étais diable
Titre : Le roi disait que j’étais diable
Auteur : Clara Dupont-Monod
Éditeur : Grasset
Date de publication : 20 août 2014
Récompenses : Prix Littéraire des PrincesSynopsis : Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.La joie est stupide. Elle s’offre facilement. C’est l’émotion la plus reconnaissable, donc la moins perfide. Elle fendille les visages avec la stupeur un peu niaise de se découvrir léger. Rien n’est plus angoissant qu’un être joyeux. Comment peut-il ignorer la faim et les menaces ? La joie produit de mauvais combattants. Je lui préfère la colère, c’est une autre histoire. Elle fait bouillir le sang. Elle est la forme même de la vie, sa première vocifération. Elle peut trahir. J’aime la colère parce qu’elle a toujours quelque chose à révéler.
Le sixième roman de Clara Dupont-Monod mise sur les blancs de l’Histoire pour bâtir une légende, celle d’Aliénor d’Aquitaine.