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La Passe-Miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune
Titre : Les disparus du Clairdelune
Cycle/Série : La Passe-Miroir, tome 2
Auteur : Christelle Dabos
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2015 (novembre)
Récompense : Grand Prix de l’Imaginaire 2016 (catégorie roman jeunesse)Synopsis : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Sont-elles liées aux secrets qui entourent l’esprit de famille Farouk et son Livre ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.
Nous ne pouvons tout simplement pas se permettre d’être ennemis, trancha Thorn. Vous me compliquez la vie avec votre rancœur, nous devons impérativement nous réconcilier. Retrouvez-moi à l’intendance, insultez-moi, giflez-moi, cassez-moi une assiette sur la tête si ça vous chante, et puis n’en parlons plus. Votre jour sera le mien. Ce jeudi m’arrangerait. Disons… entre onze heures trente et midi Je vous note sur mon emploi du temps ?
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Edelweiss
Titre : Edelweiss
Scénariste : Cédric Mayen
Dessinateur : Lucy Mazel
Éditeur : Vents d’Ouest
Date de publication : 14 juin 2017Synopsis : Été 1947, Boulogne-Billancourt. Lors d’un bal typique de l’après-guerre, Edmond, jeune ouvrier chez Renault, rencontre Olympe, fille de politicien. Il ne se doute pas qu’elle va bouleverser sa vie. Passionnée d’alpinisme, la jeune femme n’a qu’un rêve : escalader le Mont-Blanc pour égaler la prouesse de son aïeule Henriette d’Angeville. Malgré son manque d’expérience, Edmond promet qu’il l’aidera à le réaliser. Seulement, le train-train quotidien et plusieurs drames vont petit à petit émousser leur détermination… Mais qu’importe, l’amour est plus fort que tout, dit-on. Et s’il est capable de déplacer des montagnes, il peut aussi aider à les gravir.
La montagne, c’est l’essence de notre famille, depuis tatie Henriette. La première femme a avoir réussi l’ascension du Mont-Blanc par ses propres moyens. Une femme fière et têtue, un peu comme Olympe, et qui aimait la montagne… Comme vous apprendrez à l’aimer, j’en suis sûr.
Après avoir fait montre brillamment de son talent sur le second volume de Communardes ! aux côtés de Wilfrid Lupano, Lucy Mazel est de retour avec Edelweiss, sur lequel elle a planché avec Cédric Mayen. Une histoire d’amour tendre, touchante, qui raconte aussi la France d’après-guerre et l’aspiration des femmes à plus de reconnaissance dans la seconde moitié du XXème siècle. Un one-shot enchanteur, à l’image de sa couverture.
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Wonder Woman Rebirth, tome 1 : Année Un
Titre : Année Un
Série : Wonder Woman Rebirth, tome 1
Auteur : Greg Rucka
Dessinateur : Nicola Scott
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2017 (juin)Synopsis : Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l’arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l’agent de l’A.R.G.U.S. Steve Trevor dans ce qu’elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis
Le lieutenant commandant Michaelis a partagé votre debriefing, il a parlé d’une île de femmes sorties d’un film de gladiateurs dotées d’une technologie qu’on verrait dans une série de science-fiction
Ce n’est un secret pour personne, Wonder Woman est actuellement plus sous le feu des projecteurs que jamais avec la sortie du film éponyme, nouvelle étape dans le DC Comics Cinematographic Universe. Le choix de rebooter à nouveau l’univers DC avec le calendrier des sorties cinéma de la firme n’est évidemment pas une coïncidence. Mais n’y a-t-il pas un risque à vouloir trop en faire en même temps ? J’ai l’avantage de me lancer dans Wonder Woman avec un oeil profane. Je ne me suis que très rarement frotté aux aventures de la princesse des Amazones. C’est ainsi l’occasion de s’assurer que Rebirth s’adresse autant aux débutants qu’aux lecteurs chevronnés. On peut le dire tout de go, Wonder Woman est de ce point de vue une réussite. Nul besoin de connaître la mythologie façon DC, pas plus que la mythologie grecque d’ailleurs.
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Repose-toi sur moi
Titre : Repose-toi sur moi
Auteur : Serge Joncour
Éditeur : Flammarion / J’ai Lu
Date de publication : 2016 / 2017
Récompenses : Prix Interallié 2016 ; Meilleur livre français 2016 pour le magazine « Lire »Synopsis : Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n’ont rien en commun si ce n’est un curieux problème : des corbeaux ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, alors que son inflammable voisin saurait, lui, comment s’en débarrasser. Pour cette jeune femme, qui tout à la fois l’intimide et le rebute, il va les tuer. Ce premier pas les conduira sur un chemin périlleux qui, de la complicité à l’égarement amoureux, les éloignera peu à peu de leur raisonnable quotidien.de la société où, finalement, aimer semble être la dernière façon de résister.
Aux premiers moments d’une histoire, l’idée de l’autre obsède, on y pense tout le temps, ce qu’on a vécu avant n’existe plus, le passé est cette chose insignifiante et prodigieuse qui s’est contentée de nous amener là, comme si vivre n’avait servi qu’à ça, à ce besoin de retrouver l’autre.
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Zapping ciné juin 2017
Quelques idées ciné pour ce week-end de la Pentecôte… où il est beaucoup question d’amants… (l’été sera t-il chaud ?)
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Elric, tome 2 : Stormbringer
Titre : Stormbringer
Série : Elric, tome 2
Scénaristes : Julien Blondel et Jean-Luc Cano
Dessinateurs : Didier Poli, Robin Recht et Julien Telo
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : Yyrkoon s’est enfui de Melniboné emmenant avec lui Cymoril, la promise de l’Empereur. Elric, de son côté, met tout en œuvre pour la retrouver et apprend qu’elle est retenue dans les ruines de Dhoz Kham, au cœur des Jeunes Royaumes. Avec une petite troupe et la bénédiction de Straasha, le Seigneur des Mers, Elric part affronter son cousin félon…
Tes nouvelles alliances nous effraient, Prince-Dragon. Le sang du chaos coule dans tes veines désormais.
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Zapping ciné mai 2017 (ter)
Un cinéma pour ce week-end ! Voici quelques avis, si le cœur vous en dit.
Adieu Mandalay
Liangqing et Guo, deux jeunes Birmans, tentent une nouvelle vie à Bangkok, mais alors que Liangging veut régulariser sa situation, Guo n’est pas du même avis. Drame de l’immigration clandestine, quotidien de ces jeunes qui veulent travailler sans la crainte d’être dénoncé et/ou arrêté… : Midi Z réussit un film puissant, évitant toute la sensiblerie que le sujet pouvait laisser craindre. Son sens de la mise en scène fait merveille, les scènes dans l’usine filmées quasiment comme un documentaire renforcent la puissance du récit jusqu’à un dénouement qui vous laisse KO. Wu Ke-Xi en femme au caractère fort et indépendante est remarquable. A voir.
Les fantômes d’Ismael
Quelle déception ! Alors que les critiques presse déroulent le tapis rouge au dernier film d’Arnaud Desplechin, moi, humble et inconnu spectateur me demande bien pourquoi ? En effet pourquoi autant d’éloges à un réalisateur qui se regarde constamment le nombril, et ne nous montre que des personnages bien peu crédibles ? Desplechin nous conte deux histoires, celle d’Ismael et celle d’un film que lui-même tourne. Deux histoires croisées pour raconter la solitude, l’abandon, l’amour, la création, la souffrance de la création. Tout ça est recouvert d’un pseudo regard intellectualisé, (« forcément vous n’aimez pas car vous n’avez pas ma vue d’esprit »…). Franchement quel gâchis, AUCUNE empathie pour les personnages, dialogues insipides, histoire volontairement foutraque qui n’arrive jamais à nous émouvoir et à avoir un semblant d’intérêt. Desplechin veut mélanger les genres, pourquoi pas ! Encore faut-il un minimum de cohérence, et là, malheureusement, ça devient très vite navrant (voir la scène entre Amalric et Girardot). On est bien triste de voir deux grandes actrices tenter d’éviter le naufrage mais leurs personnages est à l’image du film, prétentieux et vain. Y a t’il encore un spectateur dans la salle ?
Cinéma, mon amour
Un documentaire touchant sur la foi d’un homme amoureux de cinéma et qui, tel un Don Quichotte contre les moulins à vent, tente de garder en vie la salle de cinéma qu’il dirige malgré une hausse incroyable des fermetures de salles en Roumanie. Alexander Belc filme ce formidable personnage engagé qu’est Victor Purice qui, à lui seul, rend ce documentaire intéressant et attachant.
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Saga, tome 7
Titre : Saga, tome 7s
Série : Saga, tome 7
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinatrice : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies) [fiche officielle]
Date de publication : 19 mai 2017 (2016 en VO chez Image Comics)Synopsis : Pour la première fois depuis longtemps, Alana, Marko et Hazel sont de nouveau réunis. À leurs côtés, le prince Robot cherche désespérément son fils, retenu par le Testament, et Petrichor, tout juste évadé des geôles de la Révolution, espère débuter une vie nouvelle loin des préjugés. En attendant, une panne de carburant contraint la petite équipe à se poser d’urgence sur la planète Phang, un territoire en pleine guerre civile.
Contient : Saga #37-42.[Prince Robot :] Comme disait ma mère : « Les gosses, quelle plaie. »
[Izabel :] Sauf ton respect, la Reine Robot m’a l’air d’une connasse.
[Prince Robot :] Un jugement passible de mort mais juste.Et on est reparti pour une nouvelle aventure dans la série Saga, de Fiona Staples et Brian K. Vaughan !
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La chanson d’Arbonne
Titre : La chanson d’Arbonne
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 1993Synopsis : « Jusqu’à ce que meure le soleil et que tombent les lunes, l’Arbonne et le Gorhaut ne vivront pas en harmonie côte à côte. » Gouvernée par une femme, minée par la rivalité sanglante de ses deux seigneurs les plus puissants, l’Arbonne n’est-elle pas une proie tentante pour une guerre de conquête et de croisade du Gorhaut, d’autant – ignominie ! – qu’on y vénère une déesse ? Mais c’est en Arbonne que Blaise du Gorhaut s’est engagé comme mercenaire au service d’un baronnet, après avoir fui son pays et son père.Qui est-il, ce Blaise du Nord, et quel destin l’attend qu’il ignore lui-même ? Seule le sait peut-être Béatrice, la grande prêtresse aveugle de Rian au hibou sur l’épaule. La Chanson d’Arbone est une fantasy magistrale et envoûtante dans un monde parallèle à la Provence médiévale.
Le temps des homme était venu, se dit-elle avec amertume. L’ironie éclatait. L’Arbonne allait être détruite à cause de ses femmes, à cause des symboles et de la musique de la Cour d’amour et des modèles de grâce établis par des femmes comme Cygne et Ariane, parce qu’elle était présentement gouvernée par une femme. Et maintenant que la ruine fondait sur le pays sous la forme d’une armée et d’épées, de haches et de brandons, maintenant que les images de viols et de brasiers allaient danser derrière les paupières closes de toutes les femmes arabonnaises, c’était en fin de compte par les hommes qu’il fallait qu’il fût sauvé.