Fantastique - Horreur
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Des choses fragiles
Titre : Des choses fragiles
Auteur : Neil Gaiman
Nouvelles : Une étude en vert ; La Grand’roue féerique ; La Présidence d’Octobre ; La Chambre dissimulée ; Les Épouses interdites des esclaves sans visage dans le manoir secret de la nuit du désir redoutable ; Le Chemin caillouteux du souvenir ; L’Heure de la fermeture ; Devenir sylvain ; Amères Moutures ; Les Autres ; Souvenirs et trésors ; Les Bons garçons méritent des récompenses ; La Vérité sur le cas du départ de Mlle Finch ; D’étranges petites filles ; La Saint-Valentin d’Arlequin ; Boucles ; Le Problème de Susan ; Instructions ; Qu’est-ce que tu crois que ça me fait ? ; Ma vie ; Quinze cartes peintes d’un tarot de vampires ; Nourrir et manger ; Le Coup de l’inventeur de maladies ; À la fin ; Goliath ; Pages d’un journal trouvé au fond d’une boîte à chaussures laissée dans un bus Greyhound, quelque part entre Tulsa, Oklahoma, et Louisville, Kentucky ; Comment parler aux filles pendant les fêtes ; Le Jour de l’arrivée des soucoupes ; L’Oiseau-soleil ; Inventer Aladin ; Le Monarque de la vallée
Éditeur : Au Diable Vauvert / J’ai Lu
Date de publication : 2009 / 2010
Récompenses : Prix Locus et British Fantasy 2007. Grand Prix de l’imaginaire 2010.Synopsis : « Les histoires, tels les gens, les papillons, les œufs d’oiseaux, les cœurs humains et les rêves, sont des choses fragiles faites d’un matériau aussi peu solide ou durable que vingt-six lettres et une poignée de signes de ponctuation. Ou des paroles faites de sons et d’idées, abstraites, invisibles, disparues sitôt prononcées. Et pourtant certaines, simples et minuscules, ont survécu à ceux qui les ont racontées. » Incluant poèmes, nouvelles et le court roman Le Monarque de la Vallée où l’on retrouve le héros d’American Gods, un somptueux recueil enrichi d’une interview inédite de l’auteur.
Le combat était ancien. C’était le combat de l’homme contre le monstre, aussi vieux que le temps. Thésée face au minotaure, Beowulf face à Grendel, tous les héros s’étant jamais tenus entre la lumière et l’obscurité en essuyant sur leur épée le sang d’un être inhumain. (Le monarque de la vallée)
« Les gens, tout comme les rêves et les cœurs, se brisent si facilement. » C’est en partant de ce constat que Neil Gaiman a pris l’initiative de rassembler dans un recueil différentes nouvelles fantastiques écrites tout au long de sa carrière et mettant en lumière la fragilité de l’être humain. Au total c’est plus de trente textes qui se trouvent ici réunis, mais malheureusement la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
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Exodus. Gods and Kings
Titre : Exodus. Gods and Kings
Réalisateur : Ridley Scott
Acteurs principaux : Christian Bale, Joel Edgerton, Aaron Paul, Sigourney Weaver, Ben Kingsley, John Turturro
Musique : Alberto Iglesias et Harry Gregson Williams
Budget : 140 M$
Date de sortie française : 12 décembre 2014Synopsis : Dans l’Egypte Ancienne, deux princes, Ramsès et Moïse, sont élevés comme des frères. Tandis que Ramsès devient pharaon d’Egypte, Moïse apprend son appartenance au peuple hébreu, réduit en esclavage depuis plusieurs siècles. Lorsque Dieu demande à Moïse de libérer son peuple, l’exode hors d’Égypte commence.
Suivez-moi, et vous serez libres !
Après Gladiator, Kingdom of Heaven ou Robin Hood, Ridley Scott n’en a pas fini avec les fictions épico-historiques puisqu’il s’attaque désormais à un épisode biblique fondateur pour plus d’une religion monothéiste : l’exode des Hébreux et leur retour sous l’égide de Moïse.
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Walking Dead, tome 22 : Une autre vie
Titre : Une autre vie
Série : Walking Dead, tome 22
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 22 janvier 2015 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : La Colline, Alexandria. Quelque temps après la Guerre totale. Une autre vie commence pour les survivants de la terrible bataille qui a opposé Negan, Rick et Ézéchiel. La menace directe de Negan écartée, chacun espère retrouver une existence à peu près normale. Mais c’est sans compter sur les zombies, les vivres qu’il faut trouver et, surtout, Robert Kirkman et son sens du drama. C’est une autre vie qui commence.
Je sais que ça ne l’intéresse pas, et je me doute que j’ai peu de chances de conclure… mais moi, l’autorité, ça me fait craquer. Et il faut que je me lance des défis, sinon je m’emmerde.
Sinon, à quoi bon me lever le matin ? Pour me faire envoyer dans l’inconnu retrouver un gars qui aurait mieux fait d’éviter de s’y perdre ? Je n’ai pas d’enfants. Je ne me suis pas marié. J’ai perdu toute ma putain de famille. Et le monde est parti en couille. L’idée de coucher avec la femme qui donne les ordres à tout le monde, c’est à peu près le seul truc qui me fait vibrer. Et bander.Walking Dead poursuit son inexorable avancée, sa popularité étant telle que chaque parution appelle la meilleure vente de volumes comics en librairie en France ! Vingt-deuxième tom et « Une Autre vie » s’offre à nous !
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Preacher, Livre I
Titre : Preacher, Livre I
Série : Preacher, Livre I
Scénariste : Garth Ennis
Dessinateur : Steve Dillon
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels)
Date de publication : 23 janvier 2015 (1995-1996 en VO chez DC/Vertigo)Synopsis : Au premier abord, le révérend Jesse Custer ne semble pas différent des autres petits pasteurs de province des États-Unis. Isolé dans une petite ville du Texas, le temps s’y dilue sans agitation, et avec lui, l’ardeur de sa foi. Jusqu’au jour où un terrible accident vient anéantir son église et décimer l’ensemble de ses fidèles. Depuis lors, Jesse développe d’étranges pouvoirs émanant d’une force spirituelle appelée Genesis. En proie au doute et à de multiples interrogations, l’homme se lance alors à la recherche de Dieu et, chemin faisant, croise la route de Tulip, son ex-fiancée, et de Cassidy, un vampire irlandais. Un pèlerinage au coeur de l’Amérique, où le Bien et le Mal ne font qu’un.
New York raconte dix millions d’histoires… elles n’ont pas toutes une morale.
Et ça y est, la réédition de Preacher, la série phare de Garth Ennis et Steve Dillon, est lancée chez Urban Comics ! Le Livre I fut un hit dès son lancement aux États-Unis en 1995, nul doute qu’une réédition sous une forme définitive avec plein de bonus à l’appui ravira le plus grand nombre.
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Le grand amant
Titre : La grand amant
Auteur : Dan Simmons
Éditeur : Hélios (ActuSF)
Date de publication : 2014 (décembre)
Récompenses : Grand Prix de l’imaginaire 1996 (catégorie nouvelle)Synopsis : « Il est presque temps de parler de la Dame. J’ai hésité à le faire parce que, si quelqu’un trouvait mon journal et le lisait, il penserait que je suis fou. Je ne suis pas fou. » Juillet 1916, bataille de la Somme. James Edwin Rooke, jeune officier et poète, consigne les horreurs de la guerre dans son journal. Les camarades morts pour gagner quelques centimètres de terrain. Les conditions effroyables dans les tranchées. Les ordres absurdes… Mais, blessé au fond d’un trou d’obus, il a également aperçu de la beauté sous les formes d’une femme superbe. Un parfum de violette, une robe diaphane, de longs cheveux blonds… Qui est-elle ? Que fait-elle sur le champ de bataille ? Serait-ce l’Ange de la Mort, venu le réclamer ?
Tout l’après-midi, les restes décimés de la 55e et des troupes de soutien ont traversé nos tranchées les uns après les autres, à la recherche de leurs officiers ou des postes de premier secours. Nous avons fait de notre mieux pour les aider. Nous, ceux de la 1re Rifle Brigade, nous nous attendions à être jetés demain dans ce hachoir à viande, mais le bruit court que des bataillons de réserve ont été choisis pour le sacrifice. C’est terrible de se sentir soulagé parce qu’un autre homme va mourir.
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Le bal des loups-garous
Titre : Le bal des loups-garous
Auteurs/Nouvelles : Poul Anderson (« Opération éfrit ») ; Manly Wade Wellman (« L’horreur immortelle ») ; Stephen Laws (« Coupable ») ; Seabury Quinn (« Le loup de Saint-Bonnot ») ; Roberta Lannes (« La proie ») ; Lireve Monet (« Norne ») ; Kim Antieau (« La marque de la bête ») ; Howard Wandrei (« La main de la fille O’Mecca ») ; Ramsey Campbell (« Le changement ») ; Pat Murphy (« Au sud d’Oregon City »)
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 1999Synopsis : Immortalisé au cinéma par des films aussi différents que Wolfen, Le Loup-Garou de Londres ou Hurlement, le loup-garou est avec le vampire et le fantôme une des figures centrales du fantastique. Prenant racine dans le folklore de quasiment tous les pays de l’hémisphère Nord, le loup qui dévorait les cadavres du Moyen Âge et décimait les troupeaux des bergers a toujours été associé au mal… Symbole de la résurgence de l’animalité prédatrice chez l’homme civilisé, symbole du lien homme-animal en tant que retour aux racines, la lycanthropie a toujours alimenté la littérature.
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Le jardin des silences
Titre : Le jardin des silences
Auteur : Mélanie Fazi
Nouvelles : Swan le bien nommé ; L’arbre et les corneilles ; Miroir de porcelaine ; L’autre route ; Les Sœurs de la Tarasque ; Le pollen de minuit ; L’été dans la vallée ; Le jardin des silences ; Née du givre ; Dragon caché ; Un bal d’hiver ; Trois renards
Éditeur : Bragelonne (L’autre)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Un bal secret au cœur de l’hiver, une violoniste dont les notes soulèvent le voile des apparences, une dresseuse d’automates dépassée par sa création : à travers ces douze textes ciselés, découvrez ou retrouvez l’univers envoûtant de Mélanie Fazi, auteure rare à la plume délicate, qui joue des mots-émotions avec une justesse bouleversante.
C’est incroyable, un être humain. Ça paraît si petit, fragile, instable. Mais ça peut contenir acide et magma et rester entier. De l’extérieur, on aperçoit à peine quelques lézardes. Ça peut pourrir de l’intérieur et continuer à marcher. (Le jardin des silences)
Après « Notre-Dame-aux-écailles » et « Serpentine », le nouveau recueil de nouvelles de Mélanie Fazi ne fait que confirmer le talent de l’auteur dont la plus grande force réside en sa capacité à réveiller le mystère et la poésie des lieux les plus ordinaires ou des situations les plus glauques. Réenchanter notre quotidien : voilà ce que permettent les textes de Mélanie Fazi.
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L’héritière
Titre : L’héritière
Auteur : Jeanne A. Debats
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : Je m’appelle Agnès Cleyre et je suis orpheline. De ma mère sorcière, j’ai hérité du don de voir les fantômes. Plutôt une malédiction qui m’a obligée à vivre recluse, à l’abri de la violence des sentiments des morts. Mais depuis le jour où mon oncle notaire m’a prise sous son aile, ma vie a changé. Contrairement aux apparences, le quotidien de l’étude qu’il dirige n’est pas de tout repos : vampires, loups-garous, sirènes… À croire que tout l’AlterMonde a une succession à gérer ! Moi qui voulais de l’action, je ne suis pas déçue? Et le beau Navarre n’y est peut-être pas étranger.
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L’océan au bout du chemin
Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : Neil Gaiman
Éditeur : Au Diable Vauvert
Date de publication : 23 octobre 2014
Récompenses : Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2014Synopsis : » J’aimais les mythes. Ils n’étaient pas des histoires d’adultes et ils n’étaient pas des histoires d’enfants. Ils étaient mieux que cela. Ils étaient, tout simplement. » De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu’il croyait oubliées. Le suicide d’un locataire dans une voiture au bout d’un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l’étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l’enfance, qu’il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante… Ce sont les souvenirs d’un enfant pour qui les histoires existent dès qu’on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité.
Les enfants, ainsi que je l’ai dit, ont recours à des voies secondaires et aux sentiers cachés, tandis que les adultes suivent des routes et les itinéraires officiels.
Merci aux Éditions du Diable Vauvert pour m’avoir fait bénéficier gracieusement du dernier livre de Neil Gaiman. Merci car avec « L’océan au bout du chemin », j’ai découvert un univers qui m’est étranger et qui m’a ravi. Conte fantastique, nostalgie de l’enfance avec ses questionnements et ses peurs, le livre est difficile à résumer. Les talents de raconteur de Neil Gaiman sautent aux yeux, c’est une évidence. Il titille habilement notre imaginaire, réussit à nous questionner sur nos propres peurs de l’enfance, des choses qui paraissent banales pour l’adulte que nous sommes devenu mais qui nous mettaient dans des états d’effroi pas possible. Trois générations de femmes (bon la dernière Lettie à 11 ans !) impressionnantes pour aider ce gosse de sept ans.
Au final, une bien agréable surprise pleine de nostalgie.
Autres critiques : Baroona (233°C) ; Gaëlle (Pause Earl Grey) ; Jean-Philippe Brun (L’Ours inculte) ; Lorhkan (Lorhkan et les mauvais genres), Océane (La Pile à Lire) ; Plume (The Last Exit to Nowhere) ; Stelphique (Mon féérique blog littéraire) ; Xapur (Les Lectures de Xapur) ; Ys Melmoth (Imrama – Des mots et des miroirs)
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Le dernier loup-garou
Titre : Le dernier loup-garou
Auteur : Glen Duncan
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2013Synopsis : Jake Marlowe est le dernier de sa race. Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui trancher la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d’arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière. « Va où tu peux, meurs où tu dois. » Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu. Par définition, l’amour est imprévisible.
Les monstres disparaissent lorsque l’imagination collective cesse d’en avoir besoin. La mort d’une espèce de ce genre n’est qu’une évolution du programme psychologique commun. La bête que recèle tout homme restait autrefois cachée dans le noir, reniée. La transparence de l’histoire moderne a rendu cette dissimulation impossible : nous nous sommes vus dans les camps de concentration, les goulags, la jungle, les champs de mort de Cambodge, nous nous sommes reconnus dans les lectures des annales du crime. La technologie a allumé les projecteurs et personne ne peut plus méconnaître les faits : la bête est superflue. C’était nous, tout du long.