Fantastique - Horreur
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L’héritière
Titre : L’héritière
Auteur : Jeanne A. Debats
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : Je m’appelle Agnès Cleyre et je suis orpheline. De ma mère sorcière, j’ai hérité du don de voir les fantômes. Plutôt une malédiction qui m’a obligée à vivre recluse, à l’abri de la violence des sentiments des morts. Mais depuis le jour où mon oncle notaire m’a prise sous son aile, ma vie a changé. Contrairement aux apparences, le quotidien de l’étude qu’il dirige n’est pas de tout repos : vampires, loups-garous, sirènes… À croire que tout l’AlterMonde a une succession à gérer ! Moi qui voulais de l’action, je ne suis pas déçue? Et le beau Navarre n’y est peut-être pas étranger.
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L’océan au bout du chemin
Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : Neil Gaiman
Éditeur : Au Diable Vauvert
Date de publication : 23 octobre 2014
Récompenses : Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2014Synopsis : » J’aimais les mythes. Ils n’étaient pas des histoires d’adultes et ils n’étaient pas des histoires d’enfants. Ils étaient mieux que cela. Ils étaient, tout simplement. » De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu’il croyait oubliées. Le suicide d’un locataire dans une voiture au bout d’un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l’étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l’enfance, qu’il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante… Ce sont les souvenirs d’un enfant pour qui les histoires existent dès qu’on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité.
Les enfants, ainsi que je l’ai dit, ont recours à des voies secondaires et aux sentiers cachés, tandis que les adultes suivent des routes et les itinéraires officiels.
Merci aux Éditions du Diable Vauvert pour m’avoir fait bénéficier gracieusement du dernier livre de Neil Gaiman. Merci car avec « L’océan au bout du chemin », j’ai découvert un univers qui m’est étranger et qui m’a ravi. Conte fantastique, nostalgie de l’enfance avec ses questionnements et ses peurs, le livre est difficile à résumer. Les talents de raconteur de Neil Gaiman sautent aux yeux, c’est une évidence. Il titille habilement notre imaginaire, réussit à nous questionner sur nos propres peurs de l’enfance, des choses qui paraissent banales pour l’adulte que nous sommes devenu mais qui nous mettaient dans des états d’effroi pas possible. Trois générations de femmes (bon la dernière Lettie à 11 ans !) impressionnantes pour aider ce gosse de sept ans.
Au final, une bien agréable surprise pleine de nostalgie.
Autres critiques : Baroona (233°C) ; Gaëlle (Pause Earl Grey) ; Jean-Philippe Brun (L’Ours inculte) ; Lorhkan (Lorhkan et les mauvais genres), Océane (La Pile à Lire) ; Plume (The Last Exit to Nowhere) ; Stelphique (Mon féérique blog littéraire) ; Xapur (Les Lectures de Xapur) ; Ys Melmoth (Imrama – Des mots et des miroirs)
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Le dernier loup-garou
Titre : Le dernier loup-garou
Auteur : Glen Duncan
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2013Synopsis : Jake Marlowe est le dernier de sa race. Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui trancher la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d’arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière. « Va où tu peux, meurs où tu dois. » Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu. Par définition, l’amour est imprévisible.
Les monstres disparaissent lorsque l’imagination collective cesse d’en avoir besoin. La mort d’une espèce de ce genre n’est qu’une évolution du programme psychologique commun. La bête que recèle tout homme restait autrefois cachée dans le noir, reniée. La transparence de l’histoire moderne a rendu cette dissimulation impossible : nous nous sommes vus dans les camps de concentration, les goulags, la jungle, les champs de mort de Cambodge, nous nous sommes reconnus dans les lectures des annales du crime. La technologie a allumé les projecteurs et personne ne peut plus méconnaître les faits : la bête est superflue. C’était nous, tout du long.
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Walking Dead, tome 21 : Guerre totale
Titre : Guerre totale
Série : Walking Dead, tome 21
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 15 octobre 2014 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : Après la contre-attaque de Negan sur Alexandria, les dégâts et les pertes sont lourds. Negan a réussi à convaincre certaines personnes de changer de camp. Ezéchiel, quant à lui, est effondré par la mort de son tigre Shiva, et Rick ne peut plus compter sur lui pour le moment. La guerre est loin d’être terminée et son issue reste plus que jamais incertaine. Ce tome clôt l’arc narratif de » All Out War « .
Pour quoi est-ce que tu te bats ? Nous, on se bat contre un taré qui menace de nous tuer si on ne lui donne pas la moitié de ce qu’on a. On se bat pour une vie paisible… après avoir survécu à des choses horribles.
Guerre totale n’est pas un titre qui mise sur la nuance ou sur le mystère… Dans le 21e tome de Walking Dead, le lecteur s’attend (ayant raisonnablement suivi la série de comics depuis un bon bout de temps) à voir quelques morts s’empiler et les coups de théâtre se profiler.
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Le cabinet du Docteur Black
Titre : Le cabinet du Docteur Black
Auteur : E. B. Hudspeth
Éditeur : Le Pré-aux-clercs
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : Nous sommes à la fin de l’année 1870 à Philadelphie. L’étrange docteur Black, un chirurgien controversé, fils d’un pilleur de tombes, travaille dans son bureau à la lueur d’une lampe à huile. Il est l’auteur d’une étrange théorie qui fait frémir ses contemporains. Le Minotaure, les satyres, les chimères, les harpies, les dragons, Pégase, les sirènes… seraient en fait des créatures de chair et de sang qui auraient vécu sur terre avant la race humaine. Ils ne seraient ni plus ni moins que nos ancêtres. Ce savant fou, étaye son travail à l’aide de planches anatomiques absolument incroyables qui démontrent au fil des pages l’improbable parenté entre les squelettes humains et ceux d’un fabuleux bestiaire fantastique.
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Semaine thématique #5 : Halloween et créatures horrifiques
Même si ce phénomène n’est pas une fête pour tout le monde et pas un rendez-vous inévitable pour nous, l’occasion est belle de s’intéresser aux créatures horrifiques. Fantômes, loups-garous, vampires et autres zombies seront ainsi au centre de cette nouvelle Semaine thématique. Les chroniques horrifiques en lien avec cette semaine spéciale seront, comme d’habitude, listés ci-dessous.
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La fleur de verre
Titre : La fleur de verre
Auteur : G. R. R. Martin
Nouvelles : La fleur de verre ; Une Nuit au Chalet du Lac ; Cette bonne vieille Mélodie ; Le régime du singe ; Les Hommes aux aiguilles ; Y a que les gosses qui ont peur du noir ; On ferme !
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : Un mystérieux artefact qui permet de changer de corps… au prix d’un sacrifice terrible. Une étrange auberge où l’on croise de curieux voyageurs… mais où personne n’est ce qu’il prétend être. Des enlèvements inexpliqués… Une ancienne petite amie un peu trop envahissante… Une lutte entre le Bien et le Mal digne des meilleurs pulps des années 1950… Les nouvelles de George R. R. Martin sont autant de redoutables récits à l’écriture implacable, où se côtoient horreur, fantastique et science-fiction.
La voix de Jasper n’était qu’un murmure.
-Q-q-q qui êtes-vous ?
Un rire grave, caverneux et terrifiant résonna dans l’enceinte du temple avant de se répandre au-dehors.
-Moi ? Je suis la Guerre, je suis la Peste et le Sang. Je suis la Mort et la Peur. Je suis Saagael, Prince des Démons, Seigneur des Ténèbres, Roi de Corlos, Souverain incontesté du Néant. Je suis celui que tes ancêtres nommaient le Destructeur des Âmes (Y a que les gosses qui ont peur du noir, p. 270) -
Osama
Titre : Osama
Auteur : Lavie Tidhar
Éditeur : Panini (collection Eclipse)
Date de publication : 2013
Récompenses : World Fantay Award 2012Synopsis : Dans un monde proche du nôtre, mais où le terrorisme international n’existe pas, nous découvrons Joe, un détective privé tiré des films noirs des années 60. Il est engagé pour retrouver Mike Longshott, un obscur auteur de romans pulp, ayant pour personnage principal un certain Oussama Ben Laden. Dans ses romans, l’auteur dépeint un monde proche de celui de Joe, mais où Ben Laden est bien réel… un monde comme le nôtre. Afin de mener à bien sa mission, Joe parcourt la planète et découvre les Réfugiés. Il plonge alors dans un univers où la frontière entre son existence et la nôtre disparaît, et les secrets qu’il y découvre risquent bien de le tuer…
Vous n’êtes pas un combattant ennemi, vous êtes un terroriste. Vous n’êtes le soldat d’aucune guerre. Vous êtes un terroriste… Nous ne traitons pas avec les terroristes. Nous les poursuivons un à un et nous les livrons à la justice.
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The Sixth gun, tome 1 : De mes doigts morts…
Titre : De mes doigts morts…
Série : The Sixth gun, tome 1
Scénariste : Cullen Bunn
Dessinateur : Bruan Hurtt
Éditeur : Urban Comics (Indies)
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : Alors que le continent américain se remet difficilement des blessures de la Guerre Civile, d’inquiétants individus sillonnent le Grand Ouest à la recherche de six pistolets maudits détenant à eux seuls assez de puissance pour mettre fin à l’humanité. Parmi eux, le général confédéré Oleander Hume, créature suspendue entre la vie et la mort, attend dans son cercueil le jour où il pourra enfin remettre la main sur l’un de ces artefacts. Pour l’heure, son épouse et quatre de ses cavaliers les plus fidèles ont retrouvé la trace de l’une de ces armes entre les mains de Becky Montcrief, jeune femme cherchant à venger la mort de son père adoptif.
Nombreux sont les augures et les secrets à découvrir de par le monde… Dès lors qu’on sait où regarder. Mais regarder au bon endroit et avoir le courage de maintenir les yeux ouverts, voilà qui ne va pas toujours de pair.
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The Cape : 1969
Titre : The Cape : 1969
Scénaristes : Joe Hill et Jason Ciaramella
Dessinateur : Neslon Daniel
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : 1969, guerre du Vietnam. Gordon Chase est pilote d’hélicoptère d’évacuation médicale, sous le feu ennemi. Quand son hélicoptère est abattu par les soldats vietcong, s’engage alors un jeu du chat et de la souris au cœur de la jungle et des rizières. Mais son équipe et lui vont bientôt découvrir qu’il y a plus encore que les horreurs de la guerre en territoire hostile. Un graphic novel viscéral, qui retrace le destin poignant et fantastique du père des enfants découverts dans The Cape.
Ils sont morts… Tous morts… J’ai perdu pied. Je le sais bien. Je vaux mieux que ça, cette croisade ne me ressemble pas, mais je m’en fous. Ce putain de vieillard m’a fait quelque chose, il m’a changé. Il m’a donné ce … ce pouvoir. Quoi qu’il puisse être. La magie, le vaudou, ça existe donc vraiment. Moi qui croyait que la magie, ça se bornait aux foires ou à la télé.