Fantastique - Horreur
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L'échiquier du mal
Titre : L’échiquier du mal
Auteur : Dan Simmons
Éditeur : Denoël / Folio SF
Date de publication : 2003 / 2014
Récompenses : Prix Bram Stoker 1990Synopsis : Ils ont le Talent. Ils ont la capacité de pénétrer dans notre esprit pour nous transformer en marionnettes au service de leurs perversions et de leur appétit de pouvoir. Ils tirent les ficelles de l’histoire. Sans eux le nazisme n’aurait peut-être jamais existé, et nombre de flambées de violence, tueries, accidents inexpliqués n’auraient peut-être pas ensanglanté notre époque. Car ils se livrent aussi entre eux une guerre sans merci, selon des règles empruntées à celles des échecs. Ce sont des vampires psychiques. L’humanité entière ne constitue pour eux qu’un gigantesque terrain de jeu, propre à satisfaire leur irrépressible soif de pouvoir et de destruction. Mais peut-être ce jeu est-il allé trop loin. Car vient un temps où toute victime finit par se rebeller.
Justice doit être rendue, elle est réclamée par les millions de voix qui s’élèvent des tombes anonymes, des fours rouillés, des maisons vides peuplant des milliers de villes. Mais pas la vengeance. La vengeance est indigne
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La Croisière des ombres
Titre : La Croisière des ombres
Auteur : Jean Ray
Éditeur : Alma (Jean Ray) (fiche officielle)
Date de publication : 10 novembre 2016 (1929 à 1935 pour les premières éditions de chaque nouvelle)Synopsis : Des histoires hantées, de terre et de mer. Jean Ray publie La croisière des ombres en 1931. Il doit se reconstruire au sortir de la prison. Et c’est un éblouissement. Coup sur coup, une série de chefs-d’œuvre. Un voyage extrême aimanté par l’infini de l’inconnu.
En février 1929, Jean Ray sort de prison. Il y sera resté près de trois ans. Dans la légende – qu’il entretiendra – cette mise à l’ombre serait la sanction de ses complicités avec la contrebande d’alcool sur le « rumrow », l’avenue du Rhum, aux frontières des États-Unis, alors en proie à la prohibition. En fait, il avait été sanctionné pour une escroquerie financière dans sa ville natale de Gand. Qu’importe !
Cet admirateur et ami de Blaise Cendrars se rêve une autre vie et d’autres amarrages dans ce recueil fulgurant de récits et de contes nés de ses hantises : la mer, les bouges, les nuits de lune, les vaisseaux fantômes, les trafiquants, les ruelles obscures… La croisière des ombres sort fin 1931. Jean Ray a 44 ans. Si le fou est celui qui a tout perdu sauf la raison, Jean Ray se montre ici bien fou, c’est-à-dire radicalement raisonnable. Il met au service de l’étrange la rigueur et la clarté d’un imperturbable rationalisme. Efficace, ramassé, il fait naître des mondes en quelques lignes : la « croisière des ombres » commence au large de Manhattan et s’achève sous l’égide d’un psautier imprimé à Mayence au XVe siècle, boussole insensée d’un navire hauturier. Le virtuose du « réalisme panique » fait son entrée dans le tripot de la littérature.
Comme beaucoup de livres de Jean Ray, La croisière des ombres a souffert de rééditions infidèles et tronquées. La Collection Jean Ray l’offre à nouveau dans sa splendeur et son énergies premières, tel que l’écrivain l’avait conçu. On y découvrira, en prime, une dizaine de textes inédits, écrits entre 1929 et 1932.
N’avoir personne à qui parler par une nuit d’octobre, à cent pas de la mer qui meugle, et des fanfares d’oies sauvages, pour toutes voix vivantes autour de soi, c’est bien le pire châtiment pour un homme honorable.
[Le dernier voyageur]
Après avoir découvert La Cité de l’indicible peur, je poursuis l’œuvre rééditée de Jean Ray aux éditions Alma avec La Croisière des ombres. Toujours sous la direction d’Arnaud Huftier, sont réunis ici des textes de différentes origines, écrits entre 1929 et 1935, avec d’un côté La Croisière des ombres, recueil de textes autour de la mer, des ports et des monstres de tout poil, et de l’autre quelques textes parfois très courts qui complètent cette thématique.
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London bone
Titre : London bone
Auteur : Michael Moorcock
Nouvelles : Le cardinal dans la glace ; L’os de Londres ; Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs surréalistes ; Le jardin d’agrément de Felipe Sagittarius
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2008Synopsis : Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs Surréalistes, avant que les gentlemen du club ne reçoivent la visite impromptue de Dieu en personne. De son côté, Raymond Gold fait une étrange découverte. Sous Londres se cache le plus fabuleux des trésors, un gisement d’Os merveilleux qui fera sa fortune… ou sa perte. Plus loin dans l’espace et le temps, une petite équipe d’explorateurs parcourt une planète gelée qui ne possède aucune trace de civilisation. Stupeur, trouble, affolement ; autant de sentiments qui bouleversent leur âme lorsqu’ils découvrent un Cardinal pris dans la glace. Dans un monde parallèle au nôtre, l’enquêteur métatemporel Minos Aquilinas doit résoudre une affaire délicate. Un homme a été assassiné dans le jardin d’agrément du chef de la police de Berlin, Otto von Bismarck. Un Cluedo uchronique dans lequel les pions sont des personnages historiques
Tu connaissais les risques aussi bien que moi. Tu te rappelles ce qu’a écrit Virginia Woolf sur la nature humaine et la façon dont elle change ? C’est si lent qu’on ne s’aperçoit de rien ; tout paraît normal et un beau jour, paf ! On se réveille dans l’Allemagne d’Hitler, la Russie bolchevique, l’Angleterre de Thatcher ou en plein âge d’or, et les règles ne sont plus les mêmes.
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Légendes abyssales
Titre : Légendes abyssales
Auteurs/Nouvelles : Céline Guillaume (« Je t’appartiens ») ; Régis Goddyn (« Un radeau sur le Styx ») ; Barbara Cordier (« Les naufragés de Calypso ») ; Benedict Taffin (« L’étreinte de la médulaire ») ; Estelle Faye (« Une robe couleur d’océan ») ; Anthony Boulanger (« Notre règne ») ; Jean-Luc Marcastel (« Délivrance ») ; Patrick Mc Spare (« Selanka ») ; Sébastien Péguin (« Le Whi N’gho Waa ») ; Fabien Clavel (« Quitter Charydbe ») ; David Bry (« Arche ») ; Patrick Eris (« Quelques grammes de chair ») ; Nathalie Dau (« La plongée »)
Éditeur : Mythologica
Date de publication : 2016
Récompenses : Prix Imaginales de la meilleure nouvelle pour Estelle Faye (« Une robe couleur d’océan »)Synopsis : Les légendes abyssales ont de tout temps intrigué et inquiété les Hommes. Qu’ils s’agisse des abysses marines, spatiales, mentales, retrouvez à travers ces treize récits, chacune de ces abysses littéraires, tantôt étonnantes, tantôt inquiétantes.
-Où suis-je ?
-Là où tu l’as mérité ; aux abords des Abysses. -
Conte de la plaine et des bois
Titre : Conte de la plaine et des bois
Auteur : Jean-Claude Marguerite
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2016 (septembre)Synopsis : De retour dans son pays natal, le patron d’un grand studio de dessins animés entend aboyer Dick, son premier chien, pourtant mort il y a longtemps. Il sort à sa recherche, traverse la rivière, se perd dans les bois… où il croise un garçon qui accompagne « son » Dick pour son ultime voyage. Débute un périple à la frontière du fantastique – ils dorment dans une maison hantée, partagent la dernière noisette de Mister Kreekle, son personnage fétiche… Toute fin étant une question de point de vue, chacun des trois voyageurs proposera la sienne.
-C’est beau, dit l’enfant d’un ton habité de gravité.
-La beauté est dans nos yeux, Manu. Si tu remarques les belles choses qui sont autour de toi, tu deviendras une belle personne, une personne qui a un beau regard…. -
Le Port des Marins Perdus
Titre : Le Port des Marins Perdus
Scénariste : Teresa Radice
Dessinateur : Stefano Turconi
Éditeur : Glénat (collection Treize étrange)
Date de publication : 2016
Récompense : Prix Gran Guinigi du meilleur roman graphique du festival de LuccaSynopsis : Automne 1807. Un navire de Sa Majesté récupère au large du Siam un jeune naufragé qui ne se rappelle que de son prénom : Abel. Le garçon se lie rapidement d’amitié avec le premier officier, capitaine du navire depuis que le commandant s’est enfui avec le trésor du bord. Abel retourne ensuite en Angleterre où il loge dans l’auberge tenue par les trois filles déchues du fuyard. Alors que la mémoire lui revient peu à peu, il découvre quelque chose de profondément troublant sur lui-même, et la véritable nature des personnes qui l’ont aidé…
Certains réapparaissent là où ils s’en sont allés, d’autres… autre part. Certains ont gardés l’aspect qu’ils avaient avant le départ, d’autres ont changé de visage, d’existence. Vieillis ou rajeunis de plusieurs décennies. Il y a ceux qui restent longtemps, et d’autres quelques heures seulement. Ceux qui ont la mémoire du passé et ceux qui, au contraire, ne se souviennent de rien. Nul ne sait pourquoi. S’il y a un sens à tout cela, il n’est pas immédiatement perceptible. Tous n’ont d’autre choix que de faire au mieux pour profiter de la seconde chance qui leur a été donnée, afin de découvrir pourquoi on la leur a donnée, et dans quel but. Ils ne se distinguent pas des vivants… Ils ne soupçonnent rien, mais nous savons nous reconnaître.
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La cité de l’indicible peur
Titre : La cité de l’indicible peur
Auteur : Jean Ray
Éditeur : Alma (fiche officielle)
Date de publication : 11 mai 2016Synopsis : « Faux roman d’épouvante », « faux roman policier », selon la critique des années 1940, voici bel et bien un vrai roman de Jean Ray, où l’humour se charge du dénouement. Dans la ville d’Ingersham, plus british que nature, mais toujours un peu flamande, apparaît un certain Triggs, ancien constable. Et chacun de trembler de peurs inavouables : des choses tues et cachées seraientelles révélées par ce paisible et mystérieux enquêteur ? Dans ce dialogue entre le « faux » et le « vrai », difficile de savoir si cette cité est celle de l’indicible peur, ou celle de la peur de l’indicible…
À cinquante ans passés, on le trouvait toujours à sa même place dans Swan Lane, gras à lard, rose et souriant ; son nez en boule de gomme chaussé de fines lunettes d’or et une jaquette d’étrange confection, à bourrelets aux hanches, le faisaient ressembler à un Pickwick en vertugadin, grossièrement agrandi au pantographe.
Jean Ray, un nom qui peut intriguer, faire peur ou bien totalement laisser indifférent, mais dans tous les cas, on sent que d’une façon ou d’une autre, ce monsieur doit bien être connu pour une raison. La réédition de ses œuvres les plus connues (longtemps publiées chez Marabout) vient donc à point nommé. Et ce sont les éditions Alma, dont le catalogue est depuis quelques temps très alléchant, qui ont lancé l’opération en partenariat avec Arnaud Huftier, professeur-chercheur à l’université de Valenciennes (dont il préside, en outre, les Presses Universitaires).
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Walking Dead, tome 25 : Sang pour sang
Titre : Sang pour sang
Série : Walking Dead, tome 25
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : Ce sont les noms de ceux qui ont été massacrés par les Chuchoteurs. Leurs têtes ont été disposées, plantées sur des piques. Afin de délimiter leur territoire, de maintenir les autres communautés à distance, et de lancer un menaçant et terrifiant avertissement à Rick. La réaction risque cependant de ne pas se faire attendre.
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Je suis le sang
Titre : Je suis le sang
Auteur : Ludovic Lamarque et Pierre Portrait
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2016 (avril)Synopsis : Londres, 1888. Au théâtre du Lyceum, la pièce Jekyll et Hyde fascine la bonne société victorienne tandis qu’une série de meurtres est commis dans l’East End. Des prostituées sont sauvagement assassinées. Bram Stoker, écrivain et régisseur du Lyceum, voit dans ces meurtres atroces la matière pour écrire le grand roman qui lui vaudra la postérité. En visitant les lieux du crime, il rencontre Mary Kelly, une prostituée irlandaise, et l’assassin que la presse surnomme bientôt : Jack l’Éventreur.
Il ne s’agit ni des riches ni des pauvres, mais de tous les hommes. Nous aimons la nuit et ses sortilèges. L’histoire de Jack l’Éventreur nous fascine car nous avons hérité du goût de nos ancêtres pour le sang. Nous le glorifions dans nos contes et légendes, et nous le moralisons dans nos fables. Mais il est là, il rode, jamais bien loin de nos consciences, et il suffit de pas grand-chose pour l’exalter à nouveau et qu’il reprenne possession de nous. C’est pourquoi nous faisons tourner les tables et écrivons nos histoires gothiques. Forts de notre progrès, de notre science et de notre positivisme, nous nous sentons coupables de ressentir toujours cette attirance. Avec la mort, ce goût du sang est l’unique lien que riches et pauvres partagent.
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Faut-il aller voir… Le Livre de la jungle [film, 2016] ?
Ce mercredi 13 avril 2016 sort une nouvelle adaptation du classique « Le Livre de la jungle », le recueil de nouvelles de Rudyard Kipling. Ce film réalisé par Jon Favreau mêle scènes d’animation et prises de vues réelles.
Synopsis : Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un python à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu.