-
La fête du cinéma 2014
Titre : La fête du cinéma 2014
La Fête du Cinéma fêtera ses 30 ans durant 4 jours : du dimanche 29 juin au mercredi 2 juillet 2014 inclus.
Afin d’installer La Fête du Cinéma comme un rendez-vous récurrent chaque année dont le public retiendra les dates, l’opération débute désormais le dernier dimanche du mois de juin. L’objectif est que La Fête du Cinéma s’inscrive dans le calendrier et qu’elle soit aussi attendue que La Fête de la musique par exemple dont la date est connue de tous. Chaque séance vous en coutera 3.50€ qu’elle que soit le film, l’horaire. Un seul impératif, refusez toute invitation, posez des jours de RTT, des jours de vacances pourquoi pas. Une bien alléchante manière de s’en mettre plein les mirettes.
BNP Paribas prolonge la fête en vous proposant de gagner des contremarques au tarif de 3.50€ pour la semaine suivante. 150 000 contremarques sont mises en jeu sur le site bnpparibas.net et sur la page Facebook BNP Paribas.NET à partir du 28 mai 2014. Encore un bon plan.
-
La ritournelle
Titre : La ritournelle
Scénario : Marc Fitoussi
Réalisateur : Marc Fitoussi
Acteurs principaux : Isabelle Huppert, Jean-Pierre Darroussin, Michael Nyqvist, Pio Marmai, Jean-Charles Clichet, Marina Fois, Audrey Dana, Anaïs Demoustier
Date de sortie française : 11 juin 2014Synopsis : Brigitte et Xavier sont éleveurs bovins en Normandie. Elle est rêveuse, la tête dans les étoiles. Lui, les pieds ancrés dans la terre, vit surtout pour son métier. Avec le départ des enfants, la routine de leur couple pèse de plus en plus à Brigitte. Un jour, sur un coup de folie, elle prend la clef des champs. Destination : Paris. Xavier réalise alors qu’il est peut-être en train de la perdre. Parviendront-ils à se retrouver ? Et comment se réinventer, après toutes ces années ? La reconquête emprunte parfois des chemins de traverse…
Le bonheur dans le pré, ou plutôt dans l’étable. Mais voilà t’y pas que la fermière a des envies de break, à tel point qu’elle nous fait une belle irruption cutanée. Deux jours go to Paris, loin de son homme (épatant Darroussin). Une petite fugue, histoire de voir autre chose. Ben quoi, y a pas que les vaches dans la vie !
Ok vous me direz, côté synopsis on a fait mieux. Dommage que Fitoussi est choisit la grande Isabelle Huppert pour jouer la belle des champs, on a du mal à y croire. Ce n’est pas l’actrice qui m’embête, loin de là, mais elle est aussi crédible en fermière que moi en critique. Elle est pourtant une nouvelle fois excellente malgré tout.
Le film réussit à nous émouvoir, notamment grâce à l’excellent Darroussin, formidable en bonhomme bourru, un peu vieux con sur les bords. C’est dans ces scènes principalement que Fitoussi nous touche.Côté seconds rôles, Pio Marmai et Michael Nyqvist font bien le peu qu’on leur donne.Une comédie douce-amère pas désagréable mais sur courant alternatif. Un peu juste tout de même pour faire de cette ritournelle le tube de l’été.
-
Maléfique
Titre : Maléfique
Conte original : D’après le conte de Charles Perrault « La belle au bois dormant ». Scénario de Linda Woolverton
Réalisateur : Robert Stromberg
Acteurs principaux : Angélina Jolie, Elle Fanning, Sam Riley, Sharlto Copley, Juno Temple, Imelda Staunton, Lesley Manville, Ella Purnell, Brenton Thwaites
Date de sortie française : 28 mai 2014
Budget : 200 000 000 $Synopsis : Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore.
Quand Disney décide une relecture du conte de Charles Perrault, ça donne « Maléfique ». Et c’est bien vu. Car le film est un vrai plaisir pour nos mirettes. Dès les premières images, on est transporté dans un univers féerique magnifique peuplé de personnages étonnants. La magie opère. L’autre bonne idée du film, c’est de nous raconter l’histoire du point de vue de Maléfique. Un subtil mélange de blanc et de noir, de lumière et de ténèbres. Avec ce choix là, il fallait une actrice capable d’incarner cette ambigüité, Angélina Jolie en est l’incarnation parfaite. Son jeu subtil, sa présence méritent à eux seuls le détour. Elle est une Maléfique très convaincante, luttant sans cesse contre ses pulsions de vengeance et son empathie pour la douce Aurore. Toute en nuance, son interprétation est des plus réussies et apporte une vraie plus value au film.
Je partais avec un à priori pas forcément favorable vite balayer par la beauté formelle du film. La magie Disney opère de bien belle manière. Le conte est bon.
-
Photo de groupe au bord du fleuve
Titre : Photo de groupe au bord du fleuve
Auteur : Emmanuel Dongala
Éditeur : Actes Sud (Babel pour la collection poche)
Date de publication : Avril 2010
Récompenses : Prix Virilo 2010, Prix Littéraire des Genêts 2010, Prix Ahmadou Kourouma 2011Synopsis : Ce matin, quand Méréana se réveille, elle sait que la journée qui l’attend ne sera pas comme les autres. Elles sont une quinzaine à casser des blocs de pierre dans une carrière au bord d’un fleuve africain. Elles viennent d’apprendre que la construction d’un aéroport a fait considérablement augmenter le prix du gravier, et elles ont décidé ensemble que le sac qu’elles cèdent aux intermédiaires coûterait désormais plus cher, et que Méréana serait leur porte-parole dans cette négociation.
L’enjeu de ce qui devient rapidement une lutte n’est pas seulement l’argent et sa faculté de transformer les rêves en projets – recommencer des études, ouvrir un commerce, prendre soin de sa famille… Malgré des vies marquées par la pauvreté, la guerre, les violences sexuelles et domestiques, l’oppression au travail et dans la famille, les “casseuses de cailloux” découvrent la force collective et retrouvent l’espoir. Cette journée ne sera pas comme les autres, c’est sûr, et les suivantes pourraient bien bouleverser leur existence à toutes, à défaut de changer le monde.Tu te demandais, en te référant à ce que toi aussi avait vécu, s’il y avait pire endroit pour une femme sur cette planète que ce continent qu’on appelle Afrique.
Une quinzaine de femmes rentre en lutte contre l’injustice faite à leur travail , sous payés. Une lutte pour apporter à leurs enfants un minimum de nourriture et de décence. Mais ici bas, de surcroit en Afrique, vivre au jour le jour est un combat de chaque instant.
Avec une forme narrative qui peut surprendre, Emmanuel Dongala nous offre un magnifique hommage à la femme africaine, réduite à baisser la tête, à supporter la violence des hommes, leur infidélité aussi, la corruption des politiques qui se gave pendant que le peuple se meurt de faim, de maladie, d’indifférence.
Méréana et ces compagnes non rien à perdre, leur abnégation face à un pouvoir manipulateur (conférence internationale des femmes oblige) est leur seule chance.
Elles sont bien décidées à aller au bout de leur revendications malgré les menaces et la violence. Dongala leur donne la parole, les faire vivre avec une empathie qui fait mouche. Il signe un roman plein d’espoir, pour nous rappeler que la misère n’est pas forcément une fatalité. Même si la route est encore bien longue.Qu’elles sont belles ces femmes africaines conté par Emmanuel Dongala.
Elles méritent bien cette photo au bord du fleuve. -
Black Coal
Titre : Black Coal
Réalisateur : Yi’nan Diao
Acteurs principaux : Fan Liao, Lun-mei Gwei, Xue-bing Wang
Date de sortie française : 11 juin 2014
Récompenses : Ours d’Or au Festival de Berlin 2014, Ours d’Argent pour Fan Liao, Prix de la Critique au Festival de Beaune 2014En 1999, un employé d’une carrière minière est assassiné et son corps dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête, mais doit rapidement abandonner après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects.
Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme.Je me suis précipité sur « Black Coal » vu l’encensement de la presse pour ce film chinois, il est vrai reparti de Berlin avec l’Ours d’Or, rien que ça, au détriment du génial « The Grand Budapest Hôtel » de Wes Anderson.
Et bien, je dois avouer que, je ressort de la séance bien dubitatif.Car franchement ou les critiques professionnels y voit une critique sociale, stylisé, complexe et mystérieuse, moi je m’y suis surtout ennuyé, agacé par des scènes qui frôlent le ridicule par instant (à l’image de la tentative d’arrestation des premiers suspects aussi navrante que grotesque). Dommage car le mystère entourant la jeune femme, la seule à tirer son épingle du jeu, est plutôt intéressant. La réalisation oscille entre le plutôt bien et le grotesque, ce qui nuit complètement à assoir la crédibilité du récit. Comme l’histoire n’a rien de renversant n’ont plus, « Black Coal » est un film esthétiquement intéressant mais globalement bien fade. N’y allez pas quelque peu fatigué, car c’est la sieste assurée.
Une Chine glauque, plutôt verglaçante que glaçante d‘ailleurs, un polar minimaliste long et peu crédible qui ne m’a pas enthousiasmé pour tout vous dire.
-
Bird People
Titre : Bird People
Scénario : Pascale Ferran et Guillaume Breaud
Réalisateur : Pascale Ferran
Acteurs principaux : Anaïs Demoustier, Josh Charles, Camélia Jordana, Roschdy Zem, Hippolyte Girardot, Anne Azoulay
Date de sortie française : 4 Juin 2014
Budget : 6 900 000 eurosSynopsis : En transit dans un hôtel international près de Roissy, un ingénieur en informatique américain, soumis à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours de sa vie. Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entre-deux provisoire, voit son existence basculer à la suite d’un événement surnaturel.
Huit ans qu’on attendait le nouveau film de Pascale Ferran. A Roissy, des milliers de personnes se croisent. Dans ce ballet incessant, deux personnages attirent l’attention. Gary informaticien américain, venu à Paris pour signer un gros contrat, et la discrète Audrey, jeune étudiante qui pour payer ces études fait des ménages dans un grand hôtel. Ils vont chacun à leur manière lâcher prise dans un monde devenu égoïste, intolérant.
-
Sous les jupes des filles
Titre : Sous les jupes des filles
Scénario : Audrey Dana, Murielle Magellan et Raphaëlle Desplechin
Réalisateur : Audrey Dana
Acteurs principaux : Isabelle Adjani, Alice Belaidi, Vanessa Paradis, Marina Hands, Géraldine Nakache, Julie Ferrier, Sylvie Testud, Audrey Dana, Audrey Fleurot, Laetitia Casta, Alice Taglioni, Guillaume Gouix, Pascal Elbe, Alex Lutz, Marc Lavoine, Nicolas Briançon
Date de sortie française : 4 juin 2014Synopsis : Paris. 28 premiers jours du printemps. 11 femmes. Mères de famille, femmes d’affaires, copines, maîtresses ou épouses… Toutes représentent une facette de la femme d’aujourd’hui : Complexes, joyeuses, complexées, explosives, insolentes, surprenantes… Bref, un être paradoxal, totalement déboussolé, définitivement vivant, FEMMES tout simplement !
-
The Homesman
Titre : The Homesman
Œuvre originale : The Homesman, roman de Glendon Swarthout
Réalisateur : Tommy Lee Jones
Acteurs principaux : Tommy Lee Jones, Hilary Swank, Grace Gummer, Miranda Otto, Sonja Richter, John Lithgow, Meryl Streep, David Dencik, James Spader
Date de sortie française : 18 mai 2014
Récompenses : Sélection officielle Festival de Cannes 2014Synopsis : En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Ils décident de s’associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière.
J’attendais peut-être trop de la deuxième réalisation du grand Tommy Lee Jones, après le remarquable « Trois enterrements ».
Dans »The homesman », Jones filme les grands déserts américains, la dureté de la vie, notamment celle des femmes, devant se battre sur plusieurs fronts. Certaines ne trouvent pas l’âme sœur (Hilary Swank), d’autres y perdent carrément la raison. Quand la première décide de convoyer trois de ces jeunes femmes vers le Missouri, elle sait les dangers qui l’attende. Mais le destin met sur sa route un vieux loup solitaire qui, par appât du gain, décide de faire route avec la jeune femme. Pour les nostalgiques des westerns de la grande époque, ne vous attendez pas à un road movie épique, débridé. Jones filme la dureté de la vie, les grands espaces, l’incommunicabilité d’êtres qui souffrent de solitude. Le personnage d’ Hilary Swank femme pieuse en mal d’amour ne m’a pas complètement convaincu, même le grand Tommy m’a semblé parfois bien plus proche du cabotinage que de l’empathie. Bien sûr, ce duo insolite va rencontrer les archétypes du western, oui il y aura des indiens, des personnages peu scrupuleux, des lâches, des antipathiques indécrottables. Une fois le cahier des charges lié au genre rempli, la machine m’a semblé tourner à vide. Le film s’allonge durablement alors qu’un montage plus resserré m’aurait semblé plus approprié.
Un western féministe qui à le mérite de montrer le sort des femmes dans une période (1854) ou le machisme à la peau dure. Pas désagréable à regarder mais l’émotion reste bien trop rare.
Autres critiques : Cléo Ballatore
-
Casino d’hiver
Titre : Casino d’hiver
Auteur : Dominique Besnehard, Jean-Pierre Lavoignat
Éditeur : Plon
Date de publication : 27 février 2014Synopsis : C’est au casino d’Houlgate, en Normandie, dans les années 60, que tout a commencé. C’est là que Dominique Besnehard a découvert le cinéma et les actrices. C’est à cette époque qu’il est tombé fou d’amour, et pour toujours, de Sylvie Vartan et de Marlène Jobert, dont il est devenu l’ami et l’agent. C’est lui qui a découvert quelques belles inconnues nommées Juliette Binoche ou Béatrice Dalle et défendu ensuite les intérêts de nombreuses stars : Anouk Aimée, Yvan Attal, Nathalie Baye, Michel Blanc, Alain Chabat, Christophe Lambert, Sophie Marceau, Jeanne Moreau, Line Renaud, Pierre Richard ou Emmanuelle Seigner.
C’est lui encore, par son improbable « incursion en politique », qui fut le soutien inconditionnel de Ségolène Royal. Une affaire douloureuse dont il parle avec une grande franchise et beaucoup d’émotion.
Personnage haut en couleur, homme de coeur, de passion et de fi délité, il a accepté de se confi er sans langue de bois, sans rien cacher de ses interrogations les plus intimes, et de raconter, avec enthousiasme, sincérité et lucidité, quarante ans dans les coulisses et au coeur du cinéma. À la fois dans l’ombre et sur le devant de la scène, voici le récit du parcours atypique d’un boulimique qui vit, depuis toujours, avec ces êtres étranges et fascinants qui hantent le monde du spectacle et notre imaginaire.Je ne crois pas à l’acteur génial méconnu. Si on veut réussir dans ce métier, il faut avoir le feu sacré et ne penser qu’à ça.
Pialat, Berri (Claude), Granier-Deferre (Pierre), Beauvois, Ozon, Signoret, Aimée, Brialy, Vartan, Baye, Trintignant (J.L., N., Marie), Renaud (Line), Marceau (Sophie), Chabat, Gainsbourg (Charlotte), Berry (Richard), Cottençon, Richard (Pierre) etc …
Ca fait un sacré générique, non ? -
Ton absence
Titre : Ton absence
Scénario : Danièle Luchetti, Sandro Petraglia, Stefano Rulli, Caterina Venturini
Réalisateur : Danièle Luchetti
Acteurs principaux : Kim Rossi Stuart, Micaela Marazzotti, Martina Gedeck, Samuel Garofalo, Niccolo Calvagna
Date de sortie française : 28 mai 2014
Budget : 7 millions d’euros1974, Rome.
Guido est un artiste qui aimerait faire partie de l’avant garde contemporaine mais sa femme, Serena, qui l’aime passionnément, a du mal à accepter son art et surtout son intérêt pour ses modèles… Leurs fils, Dario et Paolo, 10 et 5 ans, sont les témoins de leur irrésistible attraction, de leurs échecs, de leurs trahisons, de leurs perpétuels marchandages amoureux…