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Comme l’exigeait la forêt
Titre : Comme l’exigeait la forêt
Autrice : Premee Mohamed
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2025 (février)Synopsis : Dans les bois du Sud, il y a d’autres bois. Ceux de l’Ormévère, régis par des règles absolues, peuplés de créatures surnaturelles. Ils sont si dangereux que nul n’en est jamais revenu, à l’exception de Véris. Alors quand les jeunes héritiers du tyran y disparaissent, elle reçoit l’ordre d’accomplir une nouvelle fois l’impossible en les ramenant sains et saufs. Si elle échoue, le tyran la tuera et décimera son village. Si elle reste dans la forêt plus de vingt-quatre heures, elle et les enfants seront piégés à tout jamais. Un seul faux pas, un mot de trop lui coûteraient tout, et faire preuve d’héroïsme ne suffira pas.
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Là où naissent les glaces
Titre : Là où naissent les glaces
Auteur/Autrice : Jean Krug
Éditeur : Argyll
Date de publication : 2025 (août)Synopsis : Novembre 1902. L’Antarctic, une baleinière suédoise commandée par Carl Anton Larsen, navigue en direction de Snow Hill, petite île glacée de la péninsule antarctique. Sa mission ? Récupérer l’équipe du géologue Otto Nordenskjöld, laquelle a réalisé au cours des neuf derniers mois d’hivernage d’importantes observations scientifiques : météorologie, zoologie, glaciologie, cartographie, etc. Mais au bout du monde connu, l’homme n’a pas toujours son mot à dire…
Quand le vent austral transforme la mer en glace, quand la morsure du froid craquèle la coque des navires comme la détermination des hommes, que reste-t-il des espoirs et des rêves ? Quelle lueur pour dissiper la peur et les doutes, si ce n’est la farouche volonté de vivre ?Entre les paysages, les animaux, les glaciers et le calme serein des fjords encaissés, l’Arctique était un véritable bijou. Une perle rare posée sur la Terre. Mais la véritable différence ici venant du gigantisme. Tout était démesuré, à commencer par le froid. Ce froid qui les dominait, les écrasait, les rompait, les réduisait à l’état d’insignifiantes boules de viande que même leurs voix peinaient parfois à modeler. A quoi bon, de toute manière, puisqu’ici, seul l’Antarctique parlait. Sous forme de craquements, de grondements, d’éboulis, d’écoulements, de rafales. Lorsqu’un pan de glace s’effondrait, c’était un coup de tonnerre qui percutait la roche. C’était l’écho qui cinglait encore et encore, sans jamais vouloir s’éteindre. Si le Groenland était un bijou enchâssé, alors l’Antarctique était sa version primaire, un diamant brut et minéral.