Tu ne tueras point
Titre : Tu ne tueras point
Scénario : Robert Schenkkan et Andrew Knight
Réalisateur : Mel Gibson
Acteurs principaux : Avec Andrew Garfield, Vince Vaughn, Sam Worthington, Teresa Palmer, Hugo Weaving, Luke Bracey
Date de sortie française : 9 novembre 2016
Synopsis : Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer. Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés.
-Pourquoi ce retard, capitaine ?
-On attend
-Vous attendez quoi ?
-Le soldat Ross »
On ne refera pas Mel Gibson. « Tu ne tueras point » s’appuie sur les thématiques qui marque son œuvre : la violence et la foi. Ici, dans les deux cas, on est servi à hautes doses. Après un départ qui laisse craindre le pire, le film devient intéressant lorsque le personnage joué par Andrew Garfield incorpore l’armée. Les moqueries, l’incompréhension de la hiérarchie, les brimades : le long-métrage prend enfin son envol. Puis arrive ce qui fait le socle du film : les combats, et accrochez-vous, Gibson fait passer le débarquement du film de Spielberg (« Il faut sauver le soldat Ryan ») pour un film jeunesse. Plus d’une heure à montrer (avec complaisance ?) toute l’horreur des combats (un conseil manger léger !), puis voilà notre « Braveheart » australien qui nous fait sa crise de foi pour démontrer que c’est par la croyance et le courage que notre héros (lui, pour le coup, s’en est un) réussit un miracle de bravoure et de respect du prochain. Pas sûr que cela soit malheureusement le plus convaincant.
A vous de voir.
Aucun commentaire
belette2911
Je veux le voir !!
auroreinparis
Très Américain donc. J'(ai voulu y aller mais la séance était complete, je ne pense pas que je retenterai. D’autres films sont sortis maintenant !
Carre
Tu as raison, « La fille de Brest » vaut le coup notamment