Fiction historique

Robin des bois, la véritable histoire

043045_jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Titre : Robin des bois, la véritable histoire
Scénario : Anthony Marciano et Max Boublil
Réalisateur : Anthony Marciano
Acteurs principaux : Max Boublil, Ary Abittan, Géraldine Nakache, Malik Bentalha, Gérard Darmon, Patrick Timsit
Date de sortie française : 15 avril 2015

Synopsis : Robin des Bois est un sale type. Lui et son compère Tuck ont une éthique très claire dans la vie : ils ne volent que les pauvres, les femmes ou les vieux. Le reste ? Trop risqué. Mais même les sales types ont des rêves, et le leur est de racheter la maison close la plus courue de la ville, le Pussycat. Robin, que rien n’arrête lorsqu’il s’agit de s’enrichir, décide alors d’aller chercher l’argent là où il se trouve et projette de dévaliser la caisse des impôts de Nottingham. Mais sa rencontre avec le gang de Sherwood, des justiciers qui eux volent les riches pour donner aux pauvres, va contrarier ses plans. Petit Jean, Marianne et leurs amis ont en effet eu exactement la même idée que lui : braquer le Shérif de Nottingham. La (vraie) légende de Robin des Bois peut enfin commencer !

Note 1.0

-Pourquoi tu veux pas sortir avec ma mère ? -Mais, regarde la, elle est dégueulasse, on dirait un homme »

Faire de Robin des Bois un fourbe, cynique et menteur qui vole les pauvres pour ne pas craindre la justice des riches, l’idée pouvait être originale.

Hélas, Anthony Marciano et Max Boublil n’arrivent rarement à rendre leur scénario délirant. On est même carrément petits bras la plupart du tant. Des gags répétitifs qui à la longue ne font pas rire, des acteurs pas franchement inspirés à l’image de Max Boublil ou Ari Abbitan pas bons du tout et qui pourtant se prennent pour des cadors (vu en avant-première, les gaillards n’ont cessé de se moquer sans parler du film), ou d’un Gérard Darmon en roue libre qui cabotine un max (pas Boublil pour le coup). Les situations s’enchainent sans saveur, ni originalité. Le film, à ne pas vouloir assumer son insolence de peur de se priver d’un public familial, est bien décevant.

Mais rassurez-vous, « Robin des Bois » devrait cartonner après une promo bien ciblée. Même pas drôle.

Livrovore passionné de lecture, de cinéma, de théâtre et en règle générale par tout ce qui a trait à la culture, sans prétention.

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.