El Acompañante

Au milieu des années 80, Horacio Romero, boxeur déchu après un contrôle anti dopage, se retrouve affecté à devenir l’accompagnant d’un jeune soldat séropositif. En ce temps là, la peur de la propagation de la maladie oblige les autorités à priver chaque patient de leur liberté dans un camp sous bonne garde. Si le film possède d’indéniables qualités, il faut bien avouer qu’il perd aussi de sa force à jouer sur plusieurs tableaux. La peur d’être contaminé, la promiscuité, les tensions entre malades et l’encadrement montre la paranoïa déclenchée par ce terrifiant virus. C’est dans ce quotidien que le film est le plus réussi, les autres pistes comblent plus la faiblesse du scénario (la rédemption du boxeur, l’amour avec une patiente etc), le film glisse alors vers le mélo convenu. Le jeu des comédiens est lui aussi en dent de scie et nous empêche d’être ému comme le sujet le laissait penser. Pavel Giroud, que je découvre ici pour ma part, signe un film estimable mais inabouti.

A voir ? Pourquoi pas !