• Cruelles natures

    Cruelles natures

    Cruelles natures

    Titre : Cruelles natures
    Auteur : Pascal Dessaint
    Éditeur : Rivages (Rivages/Noir) [site officiel]
    Date de publication : mars 2007

    Synopsis : Antoine, écologue jadis renommé, mène une existence recluse dans la Brenne. Il parcourt les routes à la recherche de cadavres d’animaux lui confirmant les dégâts de la civilisation sur la nature. Myriam partage sa vie depuis de nombreuses années. Elle a abandonné mari et enfant pour le suivre. Aujourd’hui ils vivent côte à côte sans se parler. À Dunkerque, c’est l’époque du carnaval et des réjouissances. Mais Mauricette, élève dans un lycée horticole, souffre de voir son père à l’hôpital, plongé dans un coma profond. Ces personnages meurtris vont tous se croiser au cœur de la Brenne, où se jouera leur destin… Pascal Dessaint nous entraîne dans un univers de brume où les certitudes s’évanouissent pour donner corps à nos peurs les plus sombres. Cruelles natures est un roman noir à l’atmosphère envoûtante, porté par ce style à la fois familier et ardent, qui est la marque de l’auteur.

    Les oiseaux ont parfois des comportements amoureux très singuliers. Les martinets sont acrobates et s’accouplent en plein air. Au sens strict, ils s’envoient en l’air !

    Un polar ou un roman noir, il faut s’en faire un de temps en temps, histoire de conserver un regard acéré (cynique ?) sur notre société.

  • Grossir le Ciel

    Grossir le Ciel

    Titre : Grossir le Ciel
    Auteur : Franck Bouysse
    Éditeur : La Manufacture de livres / Le Livre de Poche
    Date de publication : 2014 / 2016
    Récompenses : Prix Polar Michel Lebrun 2015, Prix Polars Pourpres 2015, Prix des lecteurs de Villeneuve-Lez-Avignon 2015, Prix sud-ouest du polar (Gradignan) 2016

    Synopsis : L’abbé Pierre vient de mourir. Gus ne saurait dire pourquoi la nouvelle le remue de la sorte. Il ne l’avait pourtant jamais connu, cet homme-là, catholique de surcroît, alors que Gus est protestant. Mais sans savoir pourquoi, c’était un peu comme si l’abbé faisait partie de sa famille, et elle n’est pas bien grande, la famille de Gus. En fait, il n’en a plus vraiment, à part Abel et Mars. Mais qui aurait pu raisonnablement affirmer qu’un voisin et un chien représentaient une vraie famille ? Juste mieux que rien. C’est justement près de la ferme de son voisin Abel que Gus se poste en ce froid matin de janvier avec son calibre seize à canons superposés. Il a repéré du gibier. Mais au moment de tirer, un coup de feu. Abel sans doute a eu la même idée? Non. Longtemps après, Gus se dira qu’il n aurait jamais dû baisser les yeux. Il y avait cette grosse tache dans la neige. Gus va rester immobile, incapable de comprendre. La neige se colore en rouge, au fur et à mesure de sa chute. Que s’est-il passé chez Abel ?

    Note 3.5

    Le vieil homme était d’une ancienne famille de meuniers qui s’était éteinte avec lui. Ici, les lignées, elles s’éteignent toutes les unes après les autres, comme des bougies qui n’ont plus de cire à brûler.