• Quitter les monts d'automne

    Quitter les monts d’automne

    Quitter les monts d'automne

    Titre : Quitter les monts d’automne
    Auteur : Émilie Querbalec
    Éditeur : Albin Michel (Imaginaire) [site officiel]
    Date de publication : septembre 2020

    Synopsis : Recueillie par sa grand-mère après la mort de ses parents, la jeune Kaori vit dans les monts d’Automne où elle se destine à être conteuse. Sur Tasai, comme partout dans les mondes du Flux, l’écriture est interdite. Seule la tradition du « Dit » fait vivre la mémoire de l’humanité. Mais le Dit se refuse à Kaori et la jeune fi lle se voit dirigée vers une carrière de danseuse.Lorsque sa grand-mère meurt, Kaori hérite d’un rouleau de calligraphie, objet tabou par excellence, dont la seule détention pourrait lui valoir une condamnation à mort. Pour percer les secrets de cet objet, mais aussi le mystère qui entoure la disparition de ses parents, elle devra quitter les monts d’Automne et rejoindre la capitale.Sa quête de vérité la mènera encore plus loin, très loin de chez elle.
    Débutant comme un roman initiatique d’inspiration japonaise, Quitter les monts d’Automne s’impose vite comme un récit d’aventure qui frappe d’abord par sa beauté et sa poésie, puis par sa cruauté et son érotisme subtil.

    La beauté […] est une expérience cruelle. Y avoir goûté ne serait-ce qu’une fois oblige à la rechercher toujours.

    En cette rentrée 2020, en plus de La Marche du Levant, le label Albin Michel Imaginaire propose un autre roman de SF francophone avec Quitter les monts d’automne, d’Émilie Querbalec !

  • La Fleur de Dieu

    La Fleur de Dieu

    La Fleur de Dieu

    Titre : La Fleur de Dieu
    Cycle/Série : La Fleur de Dieu, tome 1
    Auteur : Jean-Michel Ré
    Éditeur : Albin Michel (Imaginaire) [site officiel]
    Date de publication : 29 mai 2019

    Synopsis : An 10996.
    Dans les déserts suspendus de la planète sacrée Sor’Ivanyia, un des dix-huit mille mondes de l’Empire, pousse la Fleur de Dieu. Ce remède à de nombreux maux est aussi un vecteur privilégié pour accéder au divin. Grâce à la Fleur de Dieu, l’Homme sait désormais ce qui advient de la mémoire après la mort.
    Alors qu’un impitoyable seigneur de la guerre fomente un coup d’état, la formule chimique de la Fleur de Dieu est dérobée par une organisation anarchiste paradoxalement très organisée. Au même moment, l’apparition sur Sor’Ivanyia d’un enfant aux pouvoirs extraordinaires bouleverse toutes les certitudes scientifiques et religieuses de l’Empire.
    Qui est cet enfant ? Est-il seulement humain ? Est-il ce Messie que certaines religions ont cessé d’attendre ?

    Quoi de plus précieux qu’un trésorier borné quand on veut gérer au mieux d’immenses fortunes et qu’un prédicateur aveuglé par sa propre parole lorsqu’on veut subjuguer des prosélytes ?

    Albin Michel Imaginaire nous propose un nouvel auteur, Jean-Michel Ré, dont La Fleur de Dieu est le premier roman !

  • Colonies

    Colonies

    Colonies

    Titre : Colonies
    Nouvelles : « Le lot n°97 » ; « Le Dernier salinkar » ; « Le Bris » ; « Je me souviens d’Opulence » ; « Le Jardin aux mélodies » ; « Longue vie » ; « T’ien-Keou » ; « La Fin de l’hiver » ; « Proche-Horizon » ; « L’Homme qui n’existait plus »
    Auteur : Laurent Genefort
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 21 mars 2019

    Synopsis : « Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j’ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j’ai pensé que c’était à cause du caillou. »
    Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l’essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l’imaginaire colonial, l’idéologie coloniale, l’aventure coloniale, les horreurs coloniales…
    La nature humaine sous l’éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.

    « On dit que l’on trouve une plus grande variété végétale aux abords des astroports.
    — Parce que les équipages en transit transportent à leur insu des graines et des spores d’autres mondes ?
    — Parce que les gens croient justement ça ; ils regardent mieux la nature autour des pistes et découvrent des espèces qu’ils n’avaient même pas remarquées devant leur propre maison.
    — C’est vrai ?
    — Que l’on trouve davantage de types de plantes ? Une légende, hélas. Les légendes sont ce qui pousse le mieux au pied des astroports. »

    dans « Le jardin aux mélodies »

    Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un roman que nous propose Laurent Genefort, mais plutôt un recueil de nouvelles, tout en restant sur ses thèmes de prédilection : découverte, exploration et acclimatation à de nouvelles planètes, donc planet opera et space opera sont au programme de cet ouvrage paru chez les éditions le Bélial’ !

  • Pyramides

    Pyramides

    Pyramides

    Titre : Pyramides
    Auteur : Romain Benassaya
    Éditeur : Critic
    Date de publication : 2018 (février)

    Synopsis : 2182. À bord d’arches géantes, les humains fuient une Terre sur le déclin. Leur destination ? Sinisyys, une autre planète bleue découverte aux confins du système Eridani. Parmi ceux qui rêvent de la rejoindre, Éric et Johanna.Or, après avoir émergé du sommeil cryogénique, ils comprennent qu’ils n’ont pas atteint Sinisyys mais une structure artificielle si grande que l’esprit humain ne réussit même pas à en imaginer les limites. Où sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Éric, Johanna, et les autres colons, parviendront-ils à percer le mystère de l’artéfact labyrinthique puis à faire repartir le Stem III vers sa destination initiale ? Pour cet échantillon d’humanité au bord de l’extinction, débute alors un compte à rebours au final incertain !

    Coup de coeur
     

    Une faible chance de survie vaut mieux que pas de chance du tout.

  • Pyramides

    Pyramides

    Pyramides

    Titre : Pyramides
    Auteur : Romain Benassaya
    Éditeur : Critic (Science-Fiction) [site officiel]
    Date de publication : 15 février 2018

    Synopsis : 2182. A bord d’arches géantes, les humains fuient une Terre sur le déclin. Leur destination ? Sinisyys, une autre planète bleue découverte aux confins du système Eridani. Parmi ceux qui rêvent de la rejoindre, Eric et Johanna. Or, après avoir émergé du sommeil cryogénique, ils comprennent qu’ils n’ont pas atteint Sinisyys mais une structure artificielle si grande que l’esprit humain ne réussit même pas à en imaginer les limites. Où sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Eric, Johanna, et les autres colons, parviendront-ils à percer le mystère de l’artéfact labyrinthique puis à faire repartir le Stern III vers sa destination initiale ? Pour cet échantillon d’humanité au bord de l’extinction, débute alors un compte à rebours au final incertain !
    Bibliocosme Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Une faible chance de survie vaut mieux que pas de chance du tout.

    Après Arca, Pyramides est le deuxième roman de Romain Benassaya aux éditions Critic et il propose à nouveau un space opera d’envergure.

  • Hanse galactique 2 Aux comptoirs du cosmos

    La Hanse galactique, tome 2 : Aux comptoirs du cosmos

    Hanse galactique 2 Aux comptoirs du cosmos

    Titre : Aux comptoirs du cosmos
    Cycle/Série : La Hanse galactique, tome 2
    Auteur : Poul Anderson
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 22 juin 2017 (dans les années 1950 et 1960 en VO)

    Synopsis : En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands : le présent volume, totalement inédit, réunit le deuxième volet de ses aventures picaresques…
    Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.
    Bibliocosme Note 3.5

    Moi je ne sors pas de l’université. J’ai été élevé à l’école des coups tordus. Mais j’y ai appris au moins une chose : faire travailler les autres pour moi et tirer profit de leur travail par la suite.
    (dans la nouvelle « Cache-cache »)

    Les éditions Le Bélial’ sont en pointe quand il s’agit de mettre en avant certains auteurs anglo-saxons trop peu publiés, voire complètement oubliés, en France. Concernant Poul Anderson, il était déjà forcément connu, mais son œuvre dense méritait de bien meilleures éditions et donc après L’Épée brisée, les intégrales de La Patrouille du temps et tant d’autres romans, les aventures de Nicolas Van Rijn, nommées pour des raisons commodes, la Hanse galactique, se prolongent avec un deuxième tome (il y en a cinq de prévus en tout).

  • Lum’en

    Doc couve Lum'en

    Titre : Lum’en
    Auteur : Laurent Genefort
    Éditeur : Le Bélial’ (fiche officielle)
    Date de publication : 13 mai 2015
    Récompenses : Prix Julia-Verlanger 2015

    Synopsis : « La vie intelligente sur Garance apparut cent mille ans avant que la planète ne porte ce nom. Cette vie-là n’était pas humaine, ni même organique. Lum’en était unique en son genre… »
    Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire… Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d’Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d’habitabilité.
    Lum’en relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d’autres, du moins en apparence… L’histoire de ces femmes, de ces hommes rudes lancés à la conquête d’un monde, le récit des luttes de ces pionniers qui, au fil des générations, vont écrire la plus exceptionnelle des aventures, la plus terrible, aussi, celle de l’ancrage, du développement puis, inéluctable, du déclin d’une colonie dans les confins. L’essence même de la nature humaine, en somme, la quête d’horizons nouveaux. Quitte à rater l’essentiel…

    Note 4.0

    Dans la plupart des mythes du Berceau, l’homme avait été modelé à partir d’une poignée de glaise, conférant à la sculpture le statut de premier des arts, le plus essentiel.

    « Lumen », avant d’être ce roman, c’est une unité de mesure du flux lumineux et cela l’auteur le sait forcément. Alors à quoi peut-on mesurer l’évolution d’une planète ? À son environnement ? ce n’est pas ce qui nous préoccupe le plus, assurément. À son degré de colonisation par les êtres vivants que nous qualifions « d’humains » ? c’est franchement réducteur. Enfin, peut-être, aux formes de vie extrahumaines, possédant des formes même que nous ne percevons pas ou peu ? C’est évidemment bien plus difficile, mais Lumen raconte l’histoire de l’une d’entre elles, tout en considérant les autres possibilités que nous venons de lister.

  • John Carter [film, 2012]

    John Carter Affiche

    Titre : John Carter (John Carter of Mars)
    Réalisateur : Andrew Stanton
    Acteurs principaux : Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton, Willem Dafoe, Thomas Haden Church
    Budget : 250 M$
    Date de sortie française : 7 mars 2012
    Livre original : La princesse de Mars, d’Edgar Rice Burroughs

    Synopsis : Tiré du premier livre du « Cycle de Mars » d’Edgar Rice Burroughs, le film raconte le fascinant voyage de John Carter, qui se retrouve inexplicablement transporté sur Barsoom, au cœur d’une guerre mystérieuse entre les habitants de la planète. Parmi tous les êtres étranges qui peuplent cet univers, il fera la connaissance de Tars Tarkas et de la captivante princesse Dejah Thoris. Dans ce monde sur le point de disparaître, Carter va découvrir que la survie de Barsoom et de son peuple est entre ses mains…

    Note 1.0

    Par curiosité mal placée, j’ai eu le malheur de visionner le film John Carter, datant de 2012. Une fois n’est pas coutume, une seule vue suffira à me faire un avis, sûrement trop tranché, mais tant pis. En gros : John Carter, ou comment Disney peut-il dénigrer autant Edgar Rice Burroughs ?

  • Zaya, tome 2

    Zaya 2

    Titre : Zaya, tome 2
    Série : Zaya, tome 2
    Scénariste : Jean-David Morvan
    Dessinateur : Huang-Jia Wei
    Éditeur : Dargaud (fiche officielle)
    Date de publication : 14 septembre 2012

    Synopsis : Alors que sa mission vient de commencer, Zaya découvre qu’elle est tombée dans un piège. Echafaudé par le mystérieux snipper, il vise à faire arrêter par la police le plus grand nombre d’agents de la Spirale. La tournure que prennent les événements pousse Zaya à redevenir la femme d’action qu’elle a été des années durant. Malgré sa « retraite » les réflexes de Zaya semblent toujours aussi affûtés pour lui permettre de se sortir de cette situation. Mais, c’était sans compter les mystères de l’hyperespace…

    Note 1.5

    – C’est tellement novateur, je veux dire…
    – Dieu sait que l’holo-sculpture n’est pourtant pas un support valorisant.

    Le premier tome de Zaya m’avait faite une très bonne impression et j’attendais peut-être trop de cette suite. Huang Jia Wei et Jean-Claude Morvan nous parlent pourtant de la même héroïne forte et quasi parfaite qui donne son nom à la série.

  • Dark Eden

    Dark Eden

    Titre : Dark Eden
    Auteur : Chris Beckett
    Éditeur : Presses de la Cité
    Date de publication : 2015 (2012 en VO chez Corvus)

    Synopsis : Au cours d’une expédition, des astronautes s’échouent sur une planète, qui ne doit sa chaleur et sa lumière qu’à la bioluminescence de sa flore et à son activité géothermique. Malgré les avaries subies par leur navire spatial, ils décident de tenter de retourner sur Terre ; deux d’entre eux, Tommy et Angela, préfèrent cependant rester plutôt que de courir le risque d’un nouveau voyagemon. Cent soixante-trois ans plus tard, leurs descendants espèrent toujours une expédition de sauvetage de la part des Terriens. Au sein de cette société stagnante et dégénérescente, appelée La Famille, l’adolescent John Redlantern fait tout pour rompre le statu quo. Il ne supporte plus de voir son peuple se cantonner dans la vallée étroite où l’homme a initialement posé le pied et souhaite explorer le reste de ce monde, quitte à se faire des ennemis…

    Note 3.5

    Une chose n’est jamais aussi belle que quand elle va se terminer, et ça reste vrai même quand on est soi-même la cause de sa fin.

    C’est via une nouvelle Masse Critique Babelio (merci à eux et aux éditions des Presses de la Cité) que j’ai pu recevoir ce Dark Eden, de Chris Beckett. Annoncé comme lauréat du prix Arthur C. Clarke, ce roman de science-fiction avait le mérite de planter dès son quatrième de couverture une situation étrange qui attirait une certaine attention.