• L’Effet Churten

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    Titre : L’Effet Churten
    Cycle : Cycle de l’Ekumen
    Nouvelles : L’Histoire des Shobies (The Shobies’ Story, 1990) ; La Danse de Ganam (Dancing to Ganam, 1993) ; Le Pêcheur de la mer Intérieure (A Fisherman on the Inland Sea, 1994)
    Auteur : Ursula Le Guin
    Éditeur : ActuSF (Hélios) [fiche officielle]
    Date de publication : 5 janvier 2017 (entre 1990 et 1994 en VO)

    Synopsis : Dans le vaste univers de l’Ekumen, tout voyage prend des années. Difficile de garder des relations avec sa famille et ses amis lorsque l’on doit passer d’une planète à l’autre. La galaxie est une mosaïque d’histoires humaines… Jusqu’au jour où on découvre par hasard l’effet Churten, une sorte de transport instantané, abolissant les distances comme jamais entre les mondes. Encore faut-il le maîtriser et l’utiliser à bon escient…
    S’inscrivant dans le cycle grandiose de l’Ekumen, ces trois histoires racontent la découverte de cette nouvelle technologie, ses premiers essais, ses premières réussites et ses premiers drames.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Si les histoires sont les seuls bateaux qui nous permettent de naviguer sur le fleuve du temps, aucune embarcation n’est entièrement sûre dans les grands rapides et les hauts-fonds.
    [dans Le Pêcheur de la mer Intérieure]

    L’Effet Churten est un recueil de trois nouvelles (ou novellas, car nous devons être à la limite numérique entre les deux notions) d’Ursula Le Guin qui prennent place dans un univers commun, l’Ekumen, dont il n’est pas nécessaire de savoir quoi que ce soit, et qui a déjà un semblant de cohérence interne ici, puisque les trois récits se mentionnent respectivement entre eux. Pour aborder ce recueil, il suffit de savoir que nous sommes dans un univers de space opera où les voyages prennent d’habitude de longues années entre chaque planète de cette organisation baptisée l’Ekumen. Toutefois, une nouvelle technologie, le churten, permet désormais de pratiquer des voyages instantanés sur des distances galactiques.

  • Serpentine

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    Titre : Serpentine
    Auteur : Mélanie Fazi
    Nouvelles : Serpentine ; Nous reprendre à la route ; Rêves de cendres ; Matilda ; Mémoire des herbes aromatiques ; Petit théâtre de rame ; Le faiseur de pluie ; Le passeur ; Gost Town Blues
    Éditeur : Folio SF
    Date de publication : 2010 (2004 pour la première édition)
    Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2005. Prix Merlin 2002 pour « Matilda » (catégorie nouvelle)

    Synopsis : Une boutique de tatouage où l’on emploie des encres un peu spéciales. Une aire d’autoroute qui devient un refuge à la nuit tombée. Une ligne de métro où l’on fait d’étranges rencontres. Un restaurant grec dont la patronne se nomme Circé. Une maison italienne où deux enfants croisent un esprit familier… Tels sont les décors du quotidien où prennent racine ces dix histoires. Dix étapes, et autant de façades rassurantes au premier abord… mais qui s’ouvrent bientôt sur des zones troubles. Car les lieux les plus familiers dissimulent souvent des failles, écho de ces fêlures que l’on porte en soi. Il suffit de si peu, parfois, pour que tout bascule…

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    Le choix du motif n’a rien d’anodin, c’est un geste porteur de sens. Témoignage d’un instant qui vous accompagnera toute votre vie durant. On le choisit comme une profession de foi, un totem ou un blason. Un corps, on naît avec, mais rien n’empêche d’agir sur lui.
    [dans « Serpentine »]

    J’ai tant tardé à me lancer dans un des recueils de nouvelles de Mélanie Fazi que je ne savais pas par lequel commencer. Sur les conseils de ma chère et tendre, Serpentine m’a tendu les bras.

  • Appel d'air

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    Titre : Appel d’air
    Auteurs/Nouvelles : Fabrice Colin (« Interruption momentanée des programmes ») ; Claude Mamier (« Nulle part ») ; Stéphane Beauverger (« Sécurité / Impunité (scène vécue à venir) » ; Roland C. Wagner (« « La gratuité c’est le vol » déclare le Ministre des Finances » ; Francis Mizio (« S’en sortir en 2010 : facile ») ; Thomas Day (« Miin ») ; Sylvie Denis (« 1er mai 2010 – 20h12 ») ; Patrick Eris (« 21 mars 201… ») ; Olivier Tomasini (« Le Temps de… Cerise ») ; Markus Leicht (« Chroniques des années matinales ») ; Claude Ecken (« Les Nouvelles béatitudes ») ; Jean-Marc Ligny (« Pour une démocratie plus nette, des élections modernes ! ») ; Li-Cam (« Qui sommes-nous ? ») ; Charlotte Bousquet (« Ballade des idées du temps jadis ») ; Johan Héliot (« Appel urgent ») ; Jean-Pierre Fontana (« Science-Friction ») ; Serge Lehman (« Un ancien dissident à nouveau autorisé à publier ») ; Joëlle Wintrebert (« Slam party débusquée par la brigade anti-criminalité ») ; Sylvie Lainé (« Chômeurs et fils ») ; Vincent Wahl (« Machine à s’indigner ») ; Alain Damasio (« Définitivement ») ; Jean-Pierre Andrevon (« Un certain 6 mai 2007 ») ; Laurent Whale (« Nicoland ») ; Francis Berthelot (« Le Questeur ») ; Simon Sanahujas (« Comment fut-ce possible ? ») ; Lucie Chenu (« Traitement de textes ») ; Ugo Bellagamaba (« Le Suicide de la démocratie ») ; Lisa N. (« Souches rabougries sur la pente droite de la scène ») ; Alain Damasio (« Disparitions ») ; Catherine Dufour (« Mentions légales »)
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2007

    Synopsis : 30 écrivains de science-fiction, 30 short stories pour s’interroger au lendemain des présidentielles, sur notre future… et notre présent.

    Note 3.5

    Fraternité, brillante reine
    Qui chantait les dignes valeurs
    De la République, souveraine
    Solidarité née du cœur
    Citoyen, Création, Culture,
    Et vous, peintures et romans,
    Où se cachent vos sépultures ?
    Mais où sont les rêves d’antan.
    (Charlotte Bousquet, Ballades des idées du temps jadis)

  • La Croisière des ombres

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    Titre : La Croisière des ombres
    Auteur : Jean Ray
    Éditeur : Alma (Jean Ray) (fiche officielle)
    Date de publication : 10 novembre 2016 (1929 à 1935 pour les premières éditions de chaque nouvelle)

    Synopsis : Des histoires hantées, de terre et de mer. Jean Ray publie La croisière des ombres en 1931. Il doit se reconstruire au sortir de la prison. Et c’est un éblouissement. Coup sur coup, une série de chefs-d’œuvre. Un voyage extrême aimanté par l’infini de l’inconnu.
    En février 1929, Jean Ray sort de prison. Il y sera resté près de trois ans. Dans la légende – qu’il entretiendra – cette mise à l’ombre serait la sanction de ses complicités avec la contrebande d’alcool sur le « rumrow », l’avenue du Rhum, aux frontières des États-Unis, alors en proie à la prohibition. En fait, il avait été sanctionné pour une escroquerie financière dans sa ville natale de Gand. Qu’importe !
    Cet admirateur et ami de Blaise Cendrars se rêve une autre vie et d’autres amarrages dans ce recueil fulgurant de récits et de contes nés de ses hantises : la mer, les bouges, les nuits de lune, les vaisseaux fantômes, les trafiquants, les ruelles obscures… La croisière des ombres sort fin 1931. Jean Ray a 44 ans. Si le fou est celui qui a tout perdu sauf la raison, Jean Ray se montre ici bien fou, c’est-à-dire radicalement raisonnable. Il met au service de l’étrange la rigueur et la clarté d’un imperturbable rationalisme. Efficace, ramassé, il fait naître des mondes en quelques lignes : la « croisière des ombres » commence au large de Manhattan et s’achève sous l’égide d’un psautier imprimé à Mayence au XVe siècle, boussole insensée d’un navire hauturier. Le virtuose du « réalisme panique » fait son entrée dans le tripot de la littérature.
    Comme beaucoup de livres de Jean Ray, La croisière des ombres a souffert de rééditions infidèles et tronquées. La Collection Jean Ray l’offre à nouveau dans sa splendeur et son énergies premières, tel que l’écrivain l’avait conçu. On y découvrira, en prime, une dizaine de textes inédits, écrits entre 1929 et 1932.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    N’avoir personne à qui parler par une nuit d’octobre, à cent pas de la mer qui meugle, et des fanfares d’oies sauvages, pour toutes voix vivantes autour de soi, c’est bien le pire châtiment pour un homme honorable.

    [Le dernier voyageur]

    Après avoir découvert La Cité de l’indicible peur, je poursuis l’œuvre rééditée de Jean Ray aux éditions Alma avec La Croisière des ombres. Toujours sous la direction d’Arnaud Huftier, sont réunis ici des textes de différentes origines, écrits entre 1929 et 1935, avec d’un côté La Croisière des ombres, recueil de textes autour de la mer, des ports et des monstres de tout poil, et de l’autre quelques textes parfois très courts qui complètent cette thématique.

  • London bone

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    Titre : London bone
    Auteur : Michael Moorcock
    Nouvelles : Le cardinal dans la glace ; L’os de Londres ; Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs surréalistes ; Le jardin d’agrément de Felipe Sagittarius
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2008

    Synopsis : Un samedi soir tranquille à l’Amicale des Pêcheurs & Chasseurs Surréalistes, avant que les gentlemen du club ne reçoivent la visite impromptue de Dieu en personne. De son côté, Raymond Gold fait une étrange découverte. Sous Londres se cache le plus fabuleux des trésors, un gisement d’Os merveilleux qui fera sa fortune… ou sa perte. Plus loin dans l’espace et le temps, une petite équipe d’explorateurs parcourt une planète gelée qui ne possède aucune trace de civilisation. Stupeur, trouble, affolement ; autant de sentiments qui bouleversent leur âme lorsqu’ils découvrent un Cardinal pris dans la glace. Dans un monde parallèle au nôtre, l’enquêteur métatemporel Minos Aquilinas doit résoudre une affaire délicate. Un homme a été assassiné dans le jardin d’agrément du chef de la police de Berlin, Otto von Bismarck. Un Cluedo uchronique dans lequel les pions sont des personnages historiques

    Note 3.0

    Tu connaissais les risques aussi bien que moi. Tu te rappelles ce qu’a écrit Virginia Woolf sur la nature humaine et la façon dont elle change ? C’est si lent qu’on ne s’aperçoit de rien ; tout paraît normal et un beau jour, paf ! On se réveille dans l’Allemagne d’Hitler, la Russie bolchevique, l’Angleterre de Thatcher ou en plein âge d’or, et les règles ne sont plus les mêmes.

  • Légendes abyssales

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    Titre : Légendes abyssales
    Auteurs/Nouvelles : Céline Guillaume (« Je t’appartiens ») ; Régis Goddyn (« Un radeau sur le Styx ») ; Barbara Cordier (« Les naufragés de Calypso ») ; Benedict Taffin (« L’étreinte de la médulaire ») ; Estelle Faye (« Une robe couleur d’océan ») ; Anthony Boulanger (« Notre règne ») ; Jean-Luc Marcastel (« Délivrance ») ; Patrick Mc Spare (« Selanka ») ; Sébastien Péguin (« Le Whi N’gho Waa ») ; Fabien Clavel (« Quitter Charydbe ») ; David Bry (« Arche ») ; Patrick Eris (« Quelques grammes de chair ») ; Nathalie Dau (« La plongée »)
    Éditeur : Mythologica
    Date de publication : 2016
    Récompenses : Prix Imaginales de la meilleure nouvelle pour Estelle Faye (« Une robe couleur d’océan »)

    Synopsis : Les légendes abyssales ont de tout temps intrigué et inquiété les Hommes. Qu’ils s’agisse des abysses marines, spatiales, mentales, retrouvez à travers ces treize récits, chacune de ces abysses littéraires, tantôt étonnantes, tantôt inquiétantes.

    Note 3.0

    -Où suis-je ?
    -Là où tu l’as mérité ; aux abords des Abysses.

  • Fleurs au creux des ruines

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    Titre : Fleurs au creux des ruines
    Nouvelles : Notre première graine ; L’Art ou la Viande ; Lors chantèrent les bêtes ; La tour sous le Gris
    Auteur : Chloé Chevalier
    Éditeur : Les Moutons Électriques
    Date de publication : 2016 (novembre)

    Synopsis : Près des forêts anciennes où chassent les premiers hommes, dans le roc des montagnes, on creuse les fondations des royaumes à venir. On y rêve de concorde, d’arts et d’amour, on y bâtit palais, ponts et destinées. Les siècles passent. Ores vient la fin des temps, le sol tremble, la mer bout, et s’écroulent les cités qu’on croyait éternelles, en une pluie de poussière plus sombre que le jour. Mais des cendres renaît l’espoir, et s’amorce un nouveau cycle. Fleurs au creux des ruines nous conte l’histoire du Demi-Loup.

    Note 4.0

    Coup de coeur

    Après les oiseaux, toutes les créatures du Demi-Loup se sont mises en marche vers l’ouest pour fuir la Nuit qui avance. Cerfs, sangliers, lièvres et renards, chevaux, chèvres et bœufs échappés de leurs enclos, tous fuient, en une longue migration bigarrée. Je progresse en sens inverse. Au milieu des animaux qui courent, marchent quelques hommes. Des musiciens de la capitale, à voir leurs habits. La mine un peu hagarde mais le regard halluciné. L’un tient un luth et chante la chute des Cités-Soeurs.

  • Antiqu'idées

    Antiqu'idées

    Titre : Antiqu’idées
    Auteurs (Nouvelles) : Estelle Faye (« La Maison des Vignes »), Eva Simonin (« Rivages »), Fabien Clavel (« Deux fois vainqueur traverser l’Achéron »), Olivier Boile (« Le rêve du pont Milvius »), Justin Hurle (« Ponce, Pilate, ponce ! »), Brice Tarvel (« Le tombeau de Calypso »), Myrtille Bastard (« Chez Lucius, Dieux, Lares et génies »), Isabelle Arnoult (« Âheli ou la mémoire enfouie »), Jean-Hugues Villacampa (« Quid Novi Medice ? »), Arnaud Cuidet (« Carthage ! »), Pierre-Marie Soncarrieu (« Boadicée »), Romuald Herbreteau (« Une histoire Tauride »), Jérôme Verschueren (« L’Immortel et l’Assassin »), Lionel Davoust (« Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse »)
    Éditeur : ImaJn’ère
    Date de publication : 25 mai 2016

    Synopsis : Après « Histoires d’Aulx », « U-chroniques », « Riposte Apo », « Total Chaos », « Rétro-fictions » et « Star Ouest », l’association imaJn’ère vous propose une nouvelle anthologie thématique !
    Réalisée à l’occasion du sixième salon ImaJn’ère, le salon de la Science-Fiction et du Policier d’Angers où de plus en de plus d’auteurs de l’imaginaire francophone se réunissent chaque année, l’anthologie Antiqu’idées explore tous les aspects bien connus de l’Antiquité, par le biais de la science-fiction, de la fantasy, du fantastique et d’une pointe de polar.
    Que pouvons-nous trouver comme idées neuves en refouillant l’Antiquité ? Revisiter un passé déjà connu, imaginer un futur plus rose ou tout simplement plonger dans l’Histoire antique pour le plaisir des yeux et des sens, voilà le programme d’Antiqu’idées. Quinze auteurs ont imaginé des histoires originales mettant en scène des éléments ou des personnages antiques, pour bousculer nos connaissances et rappeler que l’Histoire peut être vue autrement, voire même revécue.
    De la Guerre de Troie à la Cimmérie, en passant par l’Égypte, Carthage et les confins bien connus de notre héritage gréco-latin, ces quinze nouvelles s’attachent à nous conter gaiement notre besoin de combat épique, de voyage au lointain et de quête de nos racines.

    Note 3.5

    – Les moustiques, Grand Pharaon… les moustiques vont nous envahir.
    – Quelle plaie ! hurla de nouveau le seigneur du Nil.

    [dans « Ponce, Pilate, ponce ! » de Justin Hurle]

    Même sans prendre part à la sélection des nouvelles du concours, il devient très difficile de critiquer les anthologies ImaJn’ère tout en étant aussi impliqué dans l’organisation du salon éponyme. Il n’empêche, lançons-nous et donc, pour sa 6e édition, le salon de la science-fiction et du roman policier d’Angers propose une anthologie sur le thème des « Antiqu’idées ». En effet, l’Antiquité a été décortiquée à travers mythes, influences, péplums et personnages historiques pour établir un sommaire intéressant d’une petite vingtaine de nouvelles de science-fiction, de fantasy, de fantastique et de polar.

  • Dangerous Women, volume 1

    Dangerous Women tome 1

    Titre : Dangerous Women, volume 1
    Anthologistes : G. R. R. Martin et Gardner Dozois
    Auteurs/Nouvelles : Joe Abercrombie (« Desperada ») ; Jim Butcher (« Cocktail explosif ») ; Joe R. Lansdale (« Catcher Jésus ») ; Lawrence Block (« Je sais comment les choisir ») ; Lev Grossman (« La fille au miroir ») ; Brandon Sanderson (« Des ombres pour Silence dans les forêts de l’Enfer ») ; S. M. Stirling (« Annoncer la sentence ») ; Sam Sykes (« Nommer la bête ») ; G. R. R. Martin (« La Princesse et la Reine »)
    Éditeur : J’ai lu
    Date de publication : 2016 (juin)

    Synopsis : Une anthologie de nouvelles centrées sur des héroïnes dangereuses, qu’elles soient souveraines, sorcières ou guerrières. Contient « La danse des dragons », qui se déroule dans l’univers du « Note 5.0Trône de fer ».

     
    Coup de coeur

    Définir comme une « danse » les agissements sombres, tumultueux et sanglants de cette période nous semble ridiculement déplacé. Nul doute que cette expression a initialement été créée par quelque troubadour. « L’Agonie des Dragons » serait infiniment plus approprié, mais le temps et la tradition ont peu à peu intégré la poésie aux pages de notre Histoire, nous nous devons donc de danser à l’avenant. (G. R. R. Martin, La Princesse et la Reine)

  • Fées et automates

    Fées et automates

    Titre : Fées et automates
    Anthologiste : Jean-Claude Vantroyen
    Auteurs/Nouvelles : Estelle Faye (« Smoke and mirrors ») ; Charlotte Bousquet (« Le rouet noir ») ; Fabien Cerutti (« Le crépuscule et l’aube ») ; Benoït Renneson (« Le comte et l’horloger ») ; Adrien Tomas (« L’énergie du désespoir ») ; Paul Beorn (« L’étalon ») ; Gabriel Katz (« Magie de Noël ») ; Nabil Ouali (« Al’Ankabüt ») ; Pierre Gaulon (« Le tour de Vanderville ») ; Pierre Bordage (« AuTOMate ») ; Jean-Claude Dunyach et Mike Resnick (« Son dernier coup d’échecs ») ; Cindy Van Wilder (« Tsimoka ») ; Lionel Davoust (« Le plateau des chimères »)
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2016 (juin)

    Synopsis : Le thème de l’anthologie des Imaginales 2016 ose le face-à-face entre deux personnages archétypaux provenant de mondes différents. La fée est un personnage principal de la rêverie médiévale, du fantastique, de la fantasy. L’automate est un produit de la culture quasi industrielle, de la pensée scientifique, de la science-fiction. Deux univers qui s’opposent sans doute, mais dont la rencontre est propice à l’imagination et fait jaillir des étincelles.

    Note 4.0

    -Vous respirez comme un soufflet de forge bouffé par la rouille, Viscère, nota dédaigneusement la chasseresse. On va attendre que vous retrouviez une respiration normale avant d’avancer, histoire de ne pas se faire repérer par le premier pixie qui passe.
    Vezzere hacha simplement la tête, appréciant le fait que, pour une fois, les reproches de Kimba ne s’accompagnent pas d’une imagerie impliquant son intimité génitale ou anale.
    -Et par les couilles du Père des Étoiles vous avez intérêt à vous montrer discret, où je vous jure que je range chaque pixie que je parviens à coller dans une pyramide tout au fond de votre auguste rectum !
    C’eut été trop beau.