• Redrum

    redrum

    Titre : Redrum
    Auteur : Jean-Pierre Ohl
    Éditeur : L’Arbre vengeur (fiche officielle)
    Date de publication : 22 août 2012

    Synopsis : Dans une île au large de l’Écosse, Stephen Gray, spécialiste de l’œuvre de Stanley Kubrick, retrouve d’autres cinéphiles passionnés comme lui par les vieilles bandes de la Fox ou de la Warner.
    Et il rencontre le maître des lieux, Onésimos Némos, inventeur de la Sauvegarde – ce troublant procédé informatique qui permet de « stocker » la personnalité des morts pour les ressusciter à la demande…
    Tout en explorant l’œuvre de Kubrick, Stephen s’enfonce peu à peu dans un labyrinthe dont la trame semble faite de ses propres hantises. Quelle révélation l’attend dans le village de ses ancêtres ? Quel secret le lie à Némos ? Et quelle expérience indicible ce dernier prépare-t-il ?
    Subtil roman d’anticipation, rêverie sur le désir et suspense retors, Redrum se referme sur le lecteur comme un piège… dont il n’a pas envie de s’échapper.

    Note 3.5

    – Ce spectacle me rend morose, bougonna-t-il en désignant de sa canne le décor qui nous entourait… Ces grands espaces, ces tonnes de rochers, ces quantités incroyables de végétaux avec leurs formes, leurs couleurs, leurs odeurs, ces animaux qui batifolent dans tous les sens comme chez Walt Disney…
    – Vous voulez dire la nature.
    – Exactement ! La nature. Ça me noue l’estomac.

    INJ’aime assez découvrir une littérature de genre un peu transversale, soit oubliée soit peu mise en valeur, grâce aux éditions de L’Arbre vengeur. Passés les anciens mais magnifiques que sont Quinzinzinzili ou L’œil du Purgatoire, ce coup-ci c’est un roman de Jean-Pierre Ohl datant de 2012 qui m’est arrivé entre les mains et je n’en suis pas déçu du tout.TRO

  • Divinity

    Divinity 1

    Titre : Divinity
    Scénariste : Matt Kindt
    Dessinateur : Trevor Hairsine
    Encreur : Ryan Winn
    Coloriste : David Baron
    Lettreur : Dave Lanphear
    Artiste de couverture : Jelena Kevic-Djurdjevic
    Éditeur : Bliss Comics
    Date de publication : 23 juin 2016 (2015 en VO chez Valiant Comics)

    Synopsis : UN NOUVEAU DIEU APPARAÎT SUR TERRE. ET CE DIEU EST COMMUNISTE. En pleine guerre froide, l’Union soviétique donne son feu vert à une expédition spatiale extrêmement dangereuse : envoyer un homme aux confins du cosmos, là où jamais personne n’est encore allé. Tout au bout de son voyage interstellaire, Abram Adams rencontre l’indicible. De retour sur Terre, il s’écrase dans le désert australien. Les quelques humains qui le rejoignent le considèrent comme un dieu; une divinité capable de plier à sa volonté la matière, l’espace, et même le temps. Les autorités sont partagées : faut-il faire confiance à l’énigmatique Divinity ? Ou faut-il envoyer les héros de la Terre affronter sa colère ? Avec Divinity, le scénariste Matt Kindt (The Valiant, Raï, Mind MGMT) et le dessinateur vedette Trevor Hairsine (X-Men : Génèse Mortelle, Ultimate Six) livrent un récit de science-fiction acclamé par la critique outre-Atlantique, qui n’a pas hésité à le rapprocher de 2001 ou Interstellar.

    Note 3.5

    La date et l’heure n’ont pas d’importance. C’est comme une page qu’on corne avant de la tourner, afin d’y revenir quand l’humeur s’y prête. Le passage préféré d’un livre qu’on relit quand le temps a émoussé la mémoire. Un souvenir semblable au chapelet d’une vieille femme… lisse et poli par l’usure.

    Le César de la meilleure couverture du moment, faite pour vous faire acheter un comics, est attribué à la mini-série Divinity !

  • Eschatôn

    Eschatôn

    Titre : Eschatôn
    Auteur : Alex Nikolavitch
    Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle)
    Date de publication : 3 juin 2016

    Synopsis : La grande armée de Foi avait déployé deux légions de diacres pour en finir avec un monde maudit, siège d’une très ancienne et très abominable Puissance qu’il était grand temps de faire périr par le feu, comme l’ordonnait le Saint Catéchisme.
    Quand Wangen se réveille de sa transe de combat, de la boue jusqu’à la taille, il découvre avec horreur que ses pouvoirs guerriers l’ont abandonné. Lui et ses quelques camarades survivants doivent échapper à la jungle et à l’ennemi qui y rôde. Mais un autre ennemi se profile alors, infiniment plus redoutable et retors. Une science que l’on croyait oubliée depuis des générations sans nombre. Celle-là même qui une fois déjà avait condamné tout un univers…

    Note 3.0

    Quand il lui arrivait de plonger ses regards dans l’esprit d’un de ses congénères, Lothe n’y voyait souvent que des préoccupations communes et vulgaires. Et, quand elles ne l’étaient pas, elles n’avaient aucun sens à ses yeux. Ces gens se rendaient malades en se demandant de quoi demain serait fait. Pour la plupart d’entre eux, demain devait se maintenir à l’identique du présent. L’inattendu, le changement, la remise en cause du statu quo, tout cela les terrifiait. Ils s’accrochaient à de minuscules privilèges, à des bribes de pouvoir ou de réputation, sans jamais s’interroger sur le sens de leur vie et de ces colifichets dont ils encombraient leur esprit.

    Vous connaissez sûrement déjà Alex Nikolavitch en tant que scénariste de bande dessinée, traducteur ou même en tant qu’essayiste, notamment sur la mythologie super-héroïque, la cosmologie et la fin des temps. Toutefois, avec ce roman Eschatôn, paru chez Les Moutons électriques, il se lance aussi en tant qu’auteur, et auteur de science-fiction/fantastique en l’occurrence.

  • Thanos : La révélation de l’Infini

    Thanos - La révélation de l'Infini

    Titre : Thanos : La révélation de l’Infini (Thanos : The Infinity Revelation)
    Scénariste et Dessinateur : Jim Starlin
    Éditeur : Panini Comics (Graphic Novel) (fiche officielle)
    Date de publication : 29 avril 2015 (2014 en VO chez Marvel Comics)

    Synopsis : Depuis son retour, Thanos perçoit un déséquilibre dans l’univers. Le titan fou va alors se lancer dans une nouvelle quête aux côtés d’un de ses ennemis jurés : Adam Warlock. Sur sa route, il est confronté au Silver Surfer et aux plus grands héros de la galaxie. Une odyssée cosmique par le créateur du personnage, Jim Starlin.

    Note 2.5

    Le mystique et le cosmique ont pour détestable habitude de communiquer dans un langage sibyllin qui leur est propre… et n’apportent aux chercheurs de vérité que des puzzles aux pièces manquantes et des tomes aux dernières pages arrachées. Quoi qu’il en soit, c’est un passe-temps ésotérique auquel je ne résiste pas.

    Jim Starlin revient une énième fois à Thanos, un de ses personnages fétiches au sein de l’industrie des comics Marvel. Il est accompagné d’Andy Smith à l’encrage, mais se permet malgré tout d’à la fois scénariser et dessiner ce roman graphique que Marvel d’abord, mais Panini ensuite en version française, ont tenu à mettre en valeur dans un format volontairement plus classieux qu’un opus classique.

  • Marvel Zombies, tome 3 : Le goût de la mort

    Marvel Zombies 3 Le goût de la mort

    Titre : Le goût de la mort
    Série : Marvel Zombies, tome 3
    Scénariste : Robert Kirkman
    Dessinateur : Sean Phillips
    Éditeur : Panini Comics (100% Marvel)
    Date de publication : 9 octobre 2008 (2008 en VO chez Marvel Comics)

    Synopsis : Quarante ans ont passé. Les anciens héros qui ont survécu à la tourmente reviennent sur Terre après avoir décimé l’univers. Mais que reste-t-il sur la planète ? Et sil y a encore de la vie, ces créatures cannibales parviendront-elles à s’entendre pour que chacun puisse manger à sa faim, ou sont elles vouées à s’entretuer ?

    C’est la guerre ouverte entre les zombies dans ce volume accueillant la mini-série complète Marvel Zombies 2 écrite par Robert Kirkman et illustrée par Sean Phillips. Ces mêmes auteurs signent le prologue Le Goût de la mort tandis que les couvertures d’Arthur Suydam complètent ce très alléchant programme.

    Note 4.5

    [Après 40 ans de voyages dévastateurs dans l’espace]
    Luke Cage zombifié – Et pourquoi tu plaisantes encore après tout ce temps ? Tu sais que ça énerve. Ça t’amuse ?
    Spider-Man zombifié – C’est mon truc, Luke. Quand j’ai démarré, et jusqu’à ce que je sois mordu, je me rassurais comme ça. Si le Dr Octopus ou le Bouffon Vert avaient su comme j’angoissais, je ne les aurais jamais battus. Ça me servait bien. C’était une façon de dire « moi, je m’amuse même quand vous vous concentrez pour me démolir ». Tu piges ?
    Luke Cage zombifié – Oui, c’est comme mon look. « Comment il peut rester aussi beau en combattant le mal ? » Ça distrait. Mais on ne croise plus beaucoup de criminels depuis quelques décennies, et tu plaisantes toujours.
    Spider-Man zombifié – Oui. C’est différent. Maintenant, c’est pour cacher toutes les horreurs qu’on commet. Me convaincre que je suis encore un type bien. Si je pense à tous les mondes qu’on a engloutis. Toutes les vies qu’on a coupées net. J’ai peur de devenir un animal sans remords. J’ai changé, je le sais, comme nous tous. Mais je dois continuer, même si je n’arrive plus à me contrôler. Ce qu’on fait est mal. Si on l’oublie, on n’est que des monstres. On ne vaudra pas mieux que tous ceux qu’on a affrontés.

    Robert Kirkman remet ça sur les super-héros Marvel en morts-vivants et signe magnifiquement !